[Agagna, Malik] Commandant Marie Sevran - Tome 1 : Du passé, faisons table rase.
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[Agagna, Malik] Commandant Marie Sevran - Tome 1 : Du passé, faisons table rase.
Titre : Commandant Marie Sevran - tome 1 : Du passé, faisons table rase
Auteur : Malik Agagna
éditeur : Lajouanie
Nombre de pages : 297 pages
Présentation de l’éditeur :
Jérôme Bertin, un père de famille sexagénaire, est abattu un soir devant chez lui près de Strasbourg. Quelques jours auparavant deux ex-membres comme lui d’un groupe de sympathisants communistes, ont également été assassinés. Un séjour de l’autre côté du rideau de fer, durant la guerre froide, semble avoir durablement perturbés ces militants d’un autre âge. Qu’ont-ils vu ?? qu’ont-ils fait ?? à quoi ont-ils assisté lors de ces années de plomb ?? C’est en Lituanie que l’inspecteur Marie Sevran et une jeune criminologue espèrent trouver quelques réponses. Leur voyage les plonge dans un passé sulfureux et fait ressurgir un certain Markus sanguinaire patron de la police secrète…
Mon avis :
Je commencerai par tous les bémols. Seulement, je ne sais pas s’ils concernent le livre en lui-même, ou seulement l’édition ebook, que j’ai lue. Premier couac : l'une des victimes est "marié, sans enfant", avant d'être seulement "fiancé". Ce n'est pas vraiment la même chose. Deuxième couac : les confusions dans les prénoms. Confondre "Jerôme" et "Daniel", puis "Daniel" et Robert", c'est embarrassant, surtout quand deux victimes s'appellent déjà Daniel.
Après cette petite précision, voici l'intrigue. Elle se déroule en deux temps. Dans le présent, où de nombreux meurtres ont lieu, et en Lituanie, en 1989, à l’orée de l’indépendance. Les policiers mettent du temps à relier les victimes, et c’est assez normal : oui, à une époque, ils ont été liés, mais ce n’était plus le cas. Ils militaient dans une cellule du partie communiste, ils faisaient même des voyages à l’étranger, dans les paradis communiste, ils attendaient des lendemains qui chantent, pour tous, et ils ont fini par déchanter à l’orée des années 90. Si l’un d’entre eux est mort de mort naturelle, force est de constater que son fils a été assassiné (à sa place ?) et que deux de ses camarades n’ont pas fait de vieux os, une balle judicieusement tirée ayant considérablement réduit leur espérance de vie. Reste à savoir qui et pourquoi – et à retrouver les autres membres de ce groupe, afin qu’ils ne viennent pas allonger la liste des victimes.
Pour enquêter, nous avons trois policiers, Marie Sevran, Arsène (je vous laisse deviner de qui son père était fan) et Rachid. J’ai beaucoup aimé Arsène, le plus humain de tous, le plus à l’écoute à la fois de ses collègues et des personnes qu’il interroge. Laisser l’autre parler et l’écouter : simple et évident (sauf pour les policiers que l’on voit dans les séries françaises et qui ont une forte tendance à parler, non à questionner). J’ai moins apprécié Rachid, parce qu’il se concentra davantage sur ses conquêtes amoureuses que sur les enquêtes en cours. Oui, un policier a le droit d’avoir une vie privée, c’est même largement nécessaire à son équilibre. Il a le droit d’avoir une vie privée compliquée, à lui de la gérer. Par contre, il doit éviter de compromettre son enquête parce qu’il passe beaucoup de temps avec sa dernière conquête en date.
Il reste Marie, et Jennifer, jeune criminologue qui ne semble pourtant pas avoir envie de le rester, ou du moins, de travailler longuement avec la police. Je me suis demandée ce qu’elle apportait véritablement à l’enquête, peut-être, tout simplement, n’était-elle pas censée apporter quelque chose. Marie est le personnage principal. Elle ressemble à beaucoup de policières. Elle est divorcée, elle n’a pas eu d’enfants, il est précisé dans ce tome qu’en dépit des examens effectués, elle ne sait pas pourquoi elle n’en a pas eu (je le dis parce qu’une autre version est donnée dans le tome suivant), elle se demande si elle ne va pas arrêter de fumer, si c’est bien ou pas de boire de l’alcool tous les jours. Elle rêve de retrouver l’amour, et peut-être va-t-elle le retrouver, ou du moins, cesser d’être celle qui, après avoir beaucoup subi, est douce, gentille, compréhensive – parce que personne ne s’est jamais demandé ce qu’elle voulait vraiment, ce dont elle avait besoin vraiment.
Ai-je aimé ? J’ai aimé le personnage d’Arsène, celui de Damien, et sa mère, Hélène Bertin, qui est revenue de tout. J’ai depuis commencé la lecture de la seconde enquête de Marie Sevran, et je vous dirai si je l’ai apprécié plus que celle-ci.
Auteur : Malik Agagna
éditeur : Lajouanie
Nombre de pages : 297 pages
Présentation de l’éditeur :
Jérôme Bertin, un père de famille sexagénaire, est abattu un soir devant chez lui près de Strasbourg. Quelques jours auparavant deux ex-membres comme lui d’un groupe de sympathisants communistes, ont également été assassinés. Un séjour de l’autre côté du rideau de fer, durant la guerre froide, semble avoir durablement perturbés ces militants d’un autre âge. Qu’ont-ils vu ?? qu’ont-ils fait ?? à quoi ont-ils assisté lors de ces années de plomb ?? C’est en Lituanie que l’inspecteur Marie Sevran et une jeune criminologue espèrent trouver quelques réponses. Leur voyage les plonge dans un passé sulfureux et fait ressurgir un certain Markus sanguinaire patron de la police secrète…
Mon avis :
Je commencerai par tous les bémols. Seulement, je ne sais pas s’ils concernent le livre en lui-même, ou seulement l’édition ebook, que j’ai lue. Premier couac : l'une des victimes est "marié, sans enfant", avant d'être seulement "fiancé". Ce n'est pas vraiment la même chose. Deuxième couac : les confusions dans les prénoms. Confondre "Jerôme" et "Daniel", puis "Daniel" et Robert", c'est embarrassant, surtout quand deux victimes s'appellent déjà Daniel.
Après cette petite précision, voici l'intrigue. Elle se déroule en deux temps. Dans le présent, où de nombreux meurtres ont lieu, et en Lituanie, en 1989, à l’orée de l’indépendance. Les policiers mettent du temps à relier les victimes, et c’est assez normal : oui, à une époque, ils ont été liés, mais ce n’était plus le cas. Ils militaient dans une cellule du partie communiste, ils faisaient même des voyages à l’étranger, dans les paradis communiste, ils attendaient des lendemains qui chantent, pour tous, et ils ont fini par déchanter à l’orée des années 90. Si l’un d’entre eux est mort de mort naturelle, force est de constater que son fils a été assassiné (à sa place ?) et que deux de ses camarades n’ont pas fait de vieux os, une balle judicieusement tirée ayant considérablement réduit leur espérance de vie. Reste à savoir qui et pourquoi – et à retrouver les autres membres de ce groupe, afin qu’ils ne viennent pas allonger la liste des victimes.
Pour enquêter, nous avons trois policiers, Marie Sevran, Arsène (je vous laisse deviner de qui son père était fan) et Rachid. J’ai beaucoup aimé Arsène, le plus humain de tous, le plus à l’écoute à la fois de ses collègues et des personnes qu’il interroge. Laisser l’autre parler et l’écouter : simple et évident (sauf pour les policiers que l’on voit dans les séries françaises et qui ont une forte tendance à parler, non à questionner). J’ai moins apprécié Rachid, parce qu’il se concentra davantage sur ses conquêtes amoureuses que sur les enquêtes en cours. Oui, un policier a le droit d’avoir une vie privée, c’est même largement nécessaire à son équilibre. Il a le droit d’avoir une vie privée compliquée, à lui de la gérer. Par contre, il doit éviter de compromettre son enquête parce qu’il passe beaucoup de temps avec sa dernière conquête en date.
Il reste Marie, et Jennifer, jeune criminologue qui ne semble pourtant pas avoir envie de le rester, ou du moins, de travailler longuement avec la police. Je me suis demandée ce qu’elle apportait véritablement à l’enquête, peut-être, tout simplement, n’était-elle pas censée apporter quelque chose. Marie est le personnage principal. Elle ressemble à beaucoup de policières. Elle est divorcée, elle n’a pas eu d’enfants, il est précisé dans ce tome qu’en dépit des examens effectués, elle ne sait pas pourquoi elle n’en a pas eu (je le dis parce qu’une autre version est donnée dans le tome suivant), elle se demande si elle ne va pas arrêter de fumer, si c’est bien ou pas de boire de l’alcool tous les jours. Elle rêve de retrouver l’amour, et peut-être va-t-elle le retrouver, ou du moins, cesser d’être celle qui, après avoir beaucoup subi, est douce, gentille, compréhensive – parce que personne ne s’est jamais demandé ce qu’elle voulait vraiment, ce dont elle avait besoin vraiment.
Ai-je aimé ? J’ai aimé le personnage d’Arsène, celui de Damien, et sa mère, Hélène Bertin, qui est revenue de tout. J’ai depuis commencé la lecture de la seconde enquête de Marie Sevran, et je vous dirai si je l’ai apprécié plus que celle-ci.
Sharon- Modérateur
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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