[Pagnol, Marcel] Fanny

Auteur : PAGNOL, Marcel
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Titre : Fanny
(Tome 2  de la trilogie : Marius, Fanny, César)

Editions de Fallois
Nombre de pages : 190

Quatrième de couverture :
Depuis le départ de Marius, César est de plus en plus coléreux, et ses amis en font les frais. Lorsque Fanny apprend qu'elle attend un enfant de Marius, le déshonneur la guette...



Mon avis :
A la fin du tome 1, Marius fini par partir pour un voyage au Long Court en cachette de son père qui ne découvre son absence que le lendemain.
Dans le tome 2, César ne se remet toujours pas du départ de son fils. Il est malheureux et ça le rend de mauvaise humeur. Quand à Fanny, elle découvre qu'elle est enceinte et doit l'annoncer à Honorine sa mère et sa tante Claudine. Elles décident toutes trois que la meilleure solution pour Fanny et l'enfant à naitre, est d'accepter la demande en mariage de Panisse. Elles sont honnêtes à avouent la vérité au futur époux. Panisse qui rêvait d'un fils, promet d'élever l'enfant comme si il était le sien et c'est ce que le brave homme fera. Il se comportera comme le meilleur des pères.
J'ai autant aimé le second tome que le premier !


Extrait p.40 :
M. Brun
-Si cet homme veut naviguer, vous n'avez pas le droit de l'en empêcher !
César
- Mais s'il veut naviguer, qu'il navigue, bon Dieu !  Qu'il navigue où il voudra, mais pas sur l'eau !
Escartefigue (ahuri)
- Mais alors, où veux-tu qu'il navigue ?
César
- Je veux dire : pas sur la mer. Qu'il navigue comme toi, tiens ! sur le Vieux-Port. Ou sur les rivières, ou sur les étangs, ou... et puis nulle part, sacré nom de Dieu !  Est-ce que M. Panisse navigue ? Non, pas si bête !  Il fait les voiles, lui !  Il fait les voiles, pour que le vent emporte les enfants des autres !

Extrait p.90
Honorine
- Quand on n'a pas d'enfants, on est jaloux de ceux qui en ont et quand on en a, ils vous font devenir chèvre !  La Sainte Vierge, peuchère, elle n'en a eu qu'un et regarde un peu les ennuis qu'il lui a fait !
Claudine
- Et encore, c'était un garçon !

Extrait p.20
M. Brun
- Allez, on ne meurt pas d'amour, Norine. Quelquefois, on meurt de l'amour de l'autre, quand il achète un révolver.