[Ségur, Comtesse (de)] Diloy le chemineau
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Votre avis sur : Diloy le chemineau
[Ségur, Comtesse (de)] Diloy le chemineau
Auteur : Ségur, Comtesse (de)
---> BIO & BIBLIOGRAPHIE et liens vers les livres de de la comtesse de Ségur, présents sur le forum MAJ bibliographie
Titre : Diloy le chemineau
1868
Éditions : Hachette, 1960
collection : bibliothèque rose
Illustrations : P. Batet et P. Durant
Nombre de pages : 256
Genre : Jeunesse
Quatrième de couverture :
Diloy le chemineau, c'était un pauvre homme qui allait travailler de ferme en ferme.
Félicie, c'était une petite-fille très fière de sa fortune, ''une péronnelle", dit son oncle le général.
Or, un jour, la péronnelle suivant un sentier désert y rencontre le chemineau. Elle se montra hautaine et impolie : le chemineau, qui avait peut-être un peu trop bu, cueillit une badine et...
Personne n'était là. Personne ne vit ce qui se passa. Et pourtant tout le monde le sut...
Félicie pardonnera-t-elle au chemineau qui, par deux fois ensuite, lui sauvera la vie ? Sur ce thème amusant le brillant talent de Mme de Ségur brode mille et un épisodes pleins de vie et d'imprévu.
Mon avis :
Félicie, fille du comte et de la comtesse d'Orvillet n'est pas très sympathique. Comme on dirait aujourd'hui, elle est snob et prétentieuse... mais ce n'est pas un crime. Elle est très jeune, c'est une gamine, donc on peut lui pardonner, surtout que l'action se passe début 19ème siècle, comme tous les romans de la comtesse de Ségur. A l'époque, il y avait la noblesse, la bourgeoisie, les domestiques, le monde paysan... toute une hiérarchie bien cloisonnée.
Contrairement à ses parents et son frère qui savent s'adapter à toutes les situations malgré leur rang, Félicie est hautaine et méprisante envers le petit peuple. Un jour où avec ses parents, le comte et la comtesse, elle est invitée à un mariage chez des paysans appartenant au domaine de sa famille, elle fait preuve à table de beaucoup de dédain. Critiquant la vaisselle ordinaire, le repas simple, les vêtements des convives. Elle refuse de danser avec des villageois qui l'invitent aimablement. Voilà le genre de méfait dont on peut l'accuser. Il faut dire qu'elle est très influencée par ses deux amis Clodoald et Cunégonde, les enfants du baron et de la baronne Castelsot, qui eux on peut le dire, sont très snobs. ((A signaler, que la comtesse de Ségur elle même dans son récit, fait remarquer que la condition de la baronnie, est bien inférieure au fait d'être comte. On comprend qu'à son époque, il devait en être ainsi dans la noblesse. Une sorte de lutte des classes. Les barons étant plus ou moins considérés comme des arrivistes, des aventuriers, de nouveaux riches.))
Le fait est qu'un jour où dans la campagne, Félicie croise un inconnu, (un chemineau qui avait bu) et qu'elle se montre hautaine, ce dernier l'attrape et lui donne une fessée... disons, qu'il la corrige avec un bâton. C'est là que l'on peut dire que le livre a mal vieilli Selon la comtesse de Ségur, le chemineau alcoolique a raison et Félicie est dans son tort.
Naturellement, Félicie est très choquée et humiliée. Elle ne parle à personne de cet incident qui va pourtant finir par se savoir. On va même ne parler que de ça.
Tout se terminera bien, Diloy le chemineau aura l'occasion à deux reprises de sauver la vie de Félicie.
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Titre : Diloy le chemineau
1868
Éditions : Hachette, 1960
collection : bibliothèque rose
Illustrations : P. Batet et P. Durant
Nombre de pages : 256
Genre : Jeunesse
Quatrième de couverture :
Diloy le chemineau, c'était un pauvre homme qui allait travailler de ferme en ferme.
Félicie, c'était une petite-fille très fière de sa fortune, ''une péronnelle", dit son oncle le général.
Or, un jour, la péronnelle suivant un sentier désert y rencontre le chemineau. Elle se montra hautaine et impolie : le chemineau, qui avait peut-être un peu trop bu, cueillit une badine et...
Personne n'était là. Personne ne vit ce qui se passa. Et pourtant tout le monde le sut...
Félicie pardonnera-t-elle au chemineau qui, par deux fois ensuite, lui sauvera la vie ? Sur ce thème amusant le brillant talent de Mme de Ségur brode mille et un épisodes pleins de vie et d'imprévu.
Mon avis :
Félicie, fille du comte et de la comtesse d'Orvillet n'est pas très sympathique. Comme on dirait aujourd'hui, elle est snob et prétentieuse... mais ce n'est pas un crime. Elle est très jeune, c'est une gamine, donc on peut lui pardonner, surtout que l'action se passe début 19ème siècle, comme tous les romans de la comtesse de Ségur. A l'époque, il y avait la noblesse, la bourgeoisie, les domestiques, le monde paysan... toute une hiérarchie bien cloisonnée.
Contrairement à ses parents et son frère qui savent s'adapter à toutes les situations malgré leur rang, Félicie est hautaine et méprisante envers le petit peuple. Un jour où avec ses parents, le comte et la comtesse, elle est invitée à un mariage chez des paysans appartenant au domaine de sa famille, elle fait preuve à table de beaucoup de dédain. Critiquant la vaisselle ordinaire, le repas simple, les vêtements des convives. Elle refuse de danser avec des villageois qui l'invitent aimablement. Voilà le genre de méfait dont on peut l'accuser. Il faut dire qu'elle est très influencée par ses deux amis Clodoald et Cunégonde, les enfants du baron et de la baronne Castelsot, qui eux on peut le dire, sont très snobs. ((A signaler, que la comtesse de Ségur elle même dans son récit, fait remarquer que la condition de la baronnie, est bien inférieure au fait d'être comte. On comprend qu'à son époque, il devait en être ainsi dans la noblesse. Une sorte de lutte des classes. Les barons étant plus ou moins considérés comme des arrivistes, des aventuriers, de nouveaux riches.))
Le fait est qu'un jour où dans la campagne, Félicie croise un inconnu, (un chemineau qui avait bu) et qu'elle se montre hautaine, ce dernier l'attrape et lui donne une fessée... disons, qu'il la corrige avec un bâton. C'est là que l'on peut dire que le livre a mal vieilli Selon la comtesse de Ségur, le chemineau alcoolique a raison et Félicie est dans son tort.
Naturellement, Félicie est très choquée et humiliée. Elle ne parle à personne de cet incident qui va pourtant finir par se savoir. On va même ne parler que de ça.
Tout se terminera bien, Diloy le chemineau aura l'occasion à deux reprises de sauver la vie de Félicie.
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