[Padura, Léonardo] L'Automne à Cuba
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[Padura, Léonardo] L'Automne à Cuba
Titre : L'automne à Cuba
Auteur : Leonardo Padura
éditeur : Points
Nombre de pages : 288 pages
Présentation de l’éditeur :
L’inspecteur Mario Conde est un peu perturbé : son chef est parti à la retraite, un cyclone menace La Havane, et il découvre que nombre de ses collègues sont corrompus…
C’est décidé, cette enquête sera la der des der. Mais le meurtre atroce d’un ancien homme politique l’entraîne plus loin que prévu.
Mon avis :
Mario Conde a démissionné de la police. Son supérieur, en qui il avait toute confiance, a été évincé de la police, pour ne pas dire qu’il a été mis en examen, soupçonné de corruption. Il n’est pas le seul à être soupçonné de corruption, et les rangs de la police semblent de plus en plus clairsemés. Mais à Cuba, on ne démissionne pas comme cela, et la démission du Conde ne sera accepté que s’il résout une dernière enquête. Il a trois jours pour trouver qui a tué un ancien homme politique, revenu au pays depuis peu.
Ce n’est pas tant l’enquête policière qui est importante, que Mario Conde et Cuba. A l’aube de ses trente-six ans, Conde se livre à un bilan de sa vie, de ses rêves et de ses espoirs déçus. S’il se souvient des raisons qui ont fait de lui un policier, c’est bien qu’il n’ait pas oublié ce qui l’a contraint à arrêter ses études et à entrer dans la police. Ses rêves, c’était également les rêves de tout un peuple, le rêve d’un avenir meilleur, un avenir promis par leurs dirigeants, leurs hommes politiques qui avaient tout planfié scrupuleusement. Ceux-ci sont aujourd’hui en prison, au placard, ou à l’étranger – l’Espagne ou les États-Unis, c’est selon les opportunités et le degré de courage.
Mario est toujours entouré de ses amis, qui semblent toujours en sursis comme El Flaco, qu’une guerre qui n’était pas la sienne a envoyé dans un fauteuil roulant, ou El Rojo, qui cherche encore sa voie religieuse et pense l’avoir trouvée. Il est encore des gens de bien à Cuba, comme ce critique d’art, qui a été placardisé et a continué à travailler dans le seul poste qu’on lui a permis d’obtenir, et qui a rempli ce poste (que d’aucuns auraient jugé minable) avec la même honnêteté que lorsqu’il était au sommet de son art. Je compte aussi le père de la victime, botaniste de son état, qui assiste impuissant à tout ce qui se passe, de l’assassinat de son fils à la destruction future de son jardin par ce cyclone qui menace La Havane.
Le meurtre sera résolu. Ce n’est pas pour autant que Mario Conde sera satisfait.
L’automne à Cuba – un roman qui porte très bien son titre.
Auteur : Leonardo Padura
éditeur : Points
Nombre de pages : 288 pages
Présentation de l’éditeur :
L’inspecteur Mario Conde est un peu perturbé : son chef est parti à la retraite, un cyclone menace La Havane, et il découvre que nombre de ses collègues sont corrompus…
C’est décidé, cette enquête sera la der des der. Mais le meurtre atroce d’un ancien homme politique l’entraîne plus loin que prévu.
Mon avis :
Mario Conde a démissionné de la police. Son supérieur, en qui il avait toute confiance, a été évincé de la police, pour ne pas dire qu’il a été mis en examen, soupçonné de corruption. Il n’est pas le seul à être soupçonné de corruption, et les rangs de la police semblent de plus en plus clairsemés. Mais à Cuba, on ne démissionne pas comme cela, et la démission du Conde ne sera accepté que s’il résout une dernière enquête. Il a trois jours pour trouver qui a tué un ancien homme politique, revenu au pays depuis peu.
Ce n’est pas tant l’enquête policière qui est importante, que Mario Conde et Cuba. A l’aube de ses trente-six ans, Conde se livre à un bilan de sa vie, de ses rêves et de ses espoirs déçus. S’il se souvient des raisons qui ont fait de lui un policier, c’est bien qu’il n’ait pas oublié ce qui l’a contraint à arrêter ses études et à entrer dans la police. Ses rêves, c’était également les rêves de tout un peuple, le rêve d’un avenir meilleur, un avenir promis par leurs dirigeants, leurs hommes politiques qui avaient tout planfié scrupuleusement. Ceux-ci sont aujourd’hui en prison, au placard, ou à l’étranger – l’Espagne ou les États-Unis, c’est selon les opportunités et le degré de courage.
Mario est toujours entouré de ses amis, qui semblent toujours en sursis comme El Flaco, qu’une guerre qui n’était pas la sienne a envoyé dans un fauteuil roulant, ou El Rojo, qui cherche encore sa voie religieuse et pense l’avoir trouvée. Il est encore des gens de bien à Cuba, comme ce critique d’art, qui a été placardisé et a continué à travailler dans le seul poste qu’on lui a permis d’obtenir, et qui a rempli ce poste (que d’aucuns auraient jugé minable) avec la même honnêteté que lorsqu’il était au sommet de son art. Je compte aussi le père de la victime, botaniste de son état, qui assiste impuissant à tout ce qui se passe, de l’assassinat de son fils à la destruction future de son jardin par ce cyclone qui menace La Havane.
Le meurtre sera résolu. Ce n’est pas pour autant que Mario Conde sera satisfait.
L’automne à Cuba – un roman qui porte très bien son titre.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Padura, Léonardo] L'Automne à Cuba
Merci Sharon pour ta critique, manque plus que le cigare
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24590
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Padura, Léonardo] L'Automne à Cuba
Merci Louloute pour ta visite.
Oui ! D'ailleurs Conde dit à son chef, mis au rencart, qu'il pourrait maintenant travailler dans le cigare, pour en avoir à volonté !
Oui ! D'ailleurs Conde dit à son chef, mis au rencart, qu'il pourrait maintenant travailler dans le cigare, pour en avoir à volonté !
Sharon- Modérateur
-
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Padura, Léonardo] L'Automne à Cuba
ah ben voilà, je me disais Cuba sans cigare c'est pas Cuba
louloute- Grand sage du forum
-
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Date d'inscription : 11/12/2009
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