[Haratischwili, Nino] La huitième vie
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Nos avis
[Haratischwili, Nino] La huitième vie
Éditions : Folio
Nombre de pages : 1200
ISBN : 978-2-07-294811-4
Date de parution: 2021 pour cette édition.
Quatrième de couverture :
"Tu veux être libre ? Alors sois libre. Tu veux danser ? Alors danse ! Tu veux être une épouse, alors sois-le. Ce n'est pas une honte. Mais tout ça n'est pas possible à la fois. Tout avoir, c'est comme ne rien avoir."
Géorgie 1917. Fille d'un chocolatier de génie, Stasia rêve de devenir danseuse étoile à Paris. Son père aurait voulu qu'elle épouse un brillant officier, Simon Iachi. Alors que Stasia est sur le point de renoncer à ses aspirations, la révolution bolchevique se propage…
Allemagne, 2006. Brilka, l'arrière-petite-fille de Stasia, a fugué. Partant à sa recherche, sa tante entreprend d'écrire l'incroyable histoire de leur famille. En révélant les destins tragiques des Iachi, elle libérera peut-être la jeune Brilka de la malédiction qui semble peser sur eux depuis plus d'un siècle…
Traduit de l'allemand par Barbara Fontaine et Monique Rival.
Mon avis
C’est un magnifique, un superbe, un merveilleux roman ! J’ai été envoutée par cette saga. À chaque minute de temps libre, j’ai lu. Revenant sans cesse à cette histoire familiale que Niza raconte à Brilka.
Brilka, en réalité c’est Anastasia, comme son ancêtre, Stasia.
Comme je l’ai aimée, cette fantasque jeune fille née en 1900, qui chevauche comme un homme, qui danse et rêve d’une carrière de danseuse. Comme j’ai aimé son énergie et son amour pour Simon Iachi. Je l’ai moins aimée comme mère, puis de nouveau appréciée comme aïeule. Nous passerons avec elle un siècle.
J’ai aussi beaucoup aimé Christine, toujours présente et aimante pour ses neveu et nièce, puis leurs enfants.
Leur héritage, la fabuleuse recette du chocolat chaud, dont on doit user avec prudence !
J’ai détesté Kostia, sa superbe, son machisme, ses certitudes.
J’ai adoré Kitty, ma préférée. Son courage, son abnégation, sa force, sa douceur et ses amours.
Je suis restée perplexe sur Elene, lui reconnaissant un certain courage dans cette volonté de s’émanciper d’un père trop protecteur, trop envahissant.
Je n’ai pas aimé Daria, même si je reconnais que son parcours est atypique. Et bien sûr comment ne pas être subjugué par Niza, sa recherche de reconnaissance, d’amour. Notre si douée Niza le point d’union entre Stasia, cette arrière-grand-mère qui lui racontait l’ histoire de leur famille et Brilka, le futur.
Autour de ces personnages, héros chacun à leur tour, des personnages secondaires, attachants ou irritants, insipides ou passionnants.
Mille deux cents pages c’est vrai, mais 1200 pages de bonheur !
Les lectures de Joëlle.
joëlle- Modérateur
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Date d'inscription : 30/09/2013
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