Lectures communes de Novembre / Décembre 2021 - Choix et état d'avancement

Tadam... @Cassiopée, @Lhoubi et @Pistou, j'approche de la résolution !

Alors je vais vous raconter...

Vous verrez, il est envoûtant !

J'ai terminé La Porte du voyage sans retour. Je peux juste dire que c'est une claque monumentale, c'est un peu dur de s'en remettre après avoir terminé le livre.
Beaucoup de réflexions sur l'Afrique, l'esclavage, l'emprise de l'homme blanc, de l'homme sur la femme - bref, c'est dur. Mais sans doute salutaire...

Je le commence demain ! Tu l'as reçu Pistou?

Et voilà Lalyre, lecture de " L'ombre du renard " de Nicolas Feuz, j'ai beaucoup aimé ce roman, auteur à suivre   mon avis ici

La porte du voyage sans retour (Elea, Pistou, Loubhi, Cassiopée)

J'ai lu jusqu'à la page 49 (le début des carnets du père).
Je trouve l'écriture très "posée", classique.
J'aime bien l'idée que le père transmette des écrits.

page 13: L'essentiel était donc de figurer dans la mémoire d'Aglaé tel qu'en lui-même, et non pas aussi immatériel qu'un fantôme.

Je continue demain.

Oui, je l'ai reçu Cassiopée. Je me dépêche de finir ma lecture en cours et je m'y mets. L'avis d'Elea est alléchant !

« Aglaé s’imaginait que n’étaient pas appréciés dans ce milieu les êtres qui, comme son père, plaçaient l’honnêteté et la justice au-dessus de tout, incapables de transiger sur leurs principes, pas même pour en faire le sacrifice à leurs amis. » (page 33)

Le début jusqu'à la découverte par Aglaé des carnets de son père, pose les personnages, leur relation père-fille à réparer, ce que Michel s'emploie à faire, en invitant Aglaé chez lui pour préparer ensemble des boutures destinées au parc du château de Balaine, qu'elle a acquis grâce à son beau-père.

Lecture au tout début

La porte du voyage sans retour (Elea, Pistou, Loubhi, Cassiopée)

Je vais le commencer ce soir. Je peux déjà dire que je trouve la jaquette (je ne sais pas si c'est le mot correct) enfin l'illustration de la couverture est superbe !

Pistou 117 a écrit:
La porte du voyage sans retour (Elea, Pistou, Loubhi, Cassiopée)

Je vais le commencer ce soir. Je peux déjà dire que je trouve la jaquette (je ne sais pas si c'est le mot correct) enfin l'illustration de la couverture est superbe !

Oui, c'est vrai, très belle - elle va bien avec l'histoire.

La porte du voyage sans retour ((Elea, Pistou, Loubhi, Cassiopée)

Je suis d'accord avec Pistou pour la jaquette.

Je m'arrête page 90 ce soir.

Je reviens sur l'écriture qui est un régal, elle est adaptée à l'époque évoquée, pas désuète, mais lumineuse. Elle rayonne je trouve.

J'ai donc lu la lettre du père et commencé les carnets.

J'ai bien aimé pages 79 (en bas) et 80 (en haut), l'idée que la peau noire est venue parce que "l'ombre chassée par le soleil s'est précipitée sur nos peaux, c'était son seul refuge."

Tout est une question de perspective, de regard, j'ai souri en lisant la "confusion" de la page 87.

@Cassiopée, la confusion, c'était sur le mot "impuissance" ? J'ai beaucoup aimé le personnage de Ndiak, sa manière discrète de cligner des yeux quand il fait de l'humour, sa relation gentiment moqueuse avec Michel.

Ici, par exemple, page 78-79 :
"Mais la folie des rois de ce pays, comme de ceux du monde entier, ne leur fait pas perdre de vue qu’ils ont intérêt à nourrir leurs peuples, ne serait-ce que pour pouvoir continuer à régner sur des vivants. Comme Ndiak me le disait sentencieusement à ce sujet, en clignant des deux paupières, l’index de la main droite levée :
- Les morts ne paient pas de mine, ne paient pas de leur personne et ne paient pas d’impôts. Ils ne sont donc d’aucun intérêt pour les rois."

Pour moi, Michel Adanson montre une ouverture d'esprit remarquable : il apprend le wolof, il cherche à échanger avec les Sénégalais. Ce sont de bons auspices pour "rencontrer" le Sénégal. Et de par la langue, ce voyage prend vraiment une dimension initiatique, presque magique.

La phrase sur les morts, je l'avais notée aussi.

Non, la confusion quand Dieng remercie Michel d'avoir accompagné Ndiak...

Cassiopée a écrit:La phrase sur les morts, je l'avais notée aussi.

Non, la confusion quand Dieng remercie Michel d'avoir accompagné Ndiak...

Oui, je vois. C'est un pied de nez à la "position dominante" du Blanc...

elea2020 a écrit:

Cassiopée a écrit:La phrase sur les morts, je l'avais notée aussi.

Non, la confusion quand Dieng remercie Michel d'avoir accompagné Ndiak...

Oui, je vois. C'est un pied de nez à la "position dominante" du Blanc...

Tout à fait

louloute a écrit:Et voilà Lalyre, lecture de " L'ombre du renard " de Nicolas Feuz, j'ai beaucoup aimé ce roman, auteur à suivre   mon avis ici

Il est terminé depuis un certain temps mais je l'avais complètement perdu de vue, je vais le poster

La porte du voyage sans retour (Elea, Pistou, Loubhi, Cassiopée)

Journée chargée, je m'arrête page 103 ce soir.
Les descriptions sont précises et colorées, très détaillées.

Cassiopée a écrit:La porte du voyage sans retour (Elea, Pistou, Loubhi, Cassiopée)

Journée chargée, je m'arrête page 103 ce soir.
Les descriptions sont précises et colorées, très détaillées.

Oui, précises et colorées, mais sans lourdeur - on s'y croirait ! J'ai bien aimé le passage sur les tambours au mariage du roi, ça fait vraiment cet effet, que le coeur se cale sur leur rythme...

La porte du voyage sans retour (Elea, Pistou, Loubhi, Cassiopée)

p.97.

C'est superbe ! J'aime beaucoup le style, les descriptions, qui sonnent juste. J'adore partir en voyage avec les héros dans le Sénégal de 1750, quand, malgré la colonisation, ce pays était encore lui-même, avant les stéréotypes et les idées reçues, ou plutôt aux côtés d'un personnage à qui ils sont totalement étrangers. Le héros découvre l'Afrique avec des yeux tous neufs, un regard de la première fois. Et tout (ou presque) me semble magnifique.

La porte du voyage sans retour (Elea, Pistou, Loubhi, Cassiopée)

Page 130 ce soir, c'est amusant ce jeu entre les deux personnages qui se surveillent, se cherchent parfois, mais se respectent !

Cassiopée a écrit:
La porte du voyage sans retour (Elea, Pistou, Loubhi, Cassiopée)

Page 130 ce soir, c'est amusant ce jeu entre les deux personnages qui se surveillent, se cherchent parfois, mais se respectent !

Marrant, j'ai arrêté à la p. 130 aussi hier soir. Je suppose que tu fais référence à Adanson et Maram. Il pourrait s'agir aussi d'Adanson et Ndiak...

La porte du voyage sans retour (Elea, Pistou, Loubhi, Cassiopée)

Oui tu as raison Pistou.

Page 177. Maram raconte. C'est vraiment impressionnant ce mépris de la femme, l'esclavage, le poids des superstitions....
Ce n'est jamais simple l'amour entre deux personnes très très différentes mais à cette époque, je pense que ce n'était même pas envisageable.... Lui, il y pense, mais elle ? Je suppose que ça ne l'effleure pas....

J'ai trouvé que l'histoire devenait totalement envoûtante dès lors que Maram raconte. Quel personnage ! Avec son déguisement de vieille femme et sa peau de boa...

Une réserve à ce stade : lorsque Michel imagine le mariage avec elle, il me semble que c'est en des termes trop actuels pour le XVIIIème siècle : je ne pense pas qu'on se posait alors la question de "blanchir" la personne aimée...

Comme tu le dis justement, @Cassiopée, Maram ne semble pas vraiment songer à l'amour, même si quelques signes pourront laisser penser qu'elle tient à Michel.

@Pistou, je pensais aussi à Ndiak au départ.

@Lhoubi, tu es en pleine lecture ?

La porte du voyage sans retour (Elea, Pistou, Loubhi, Cassiopée)

J'ai terminé ma lecture. Superbe de bout en bout. Je pense que je posterai mon avis en rentrant de vacances... à partir de mi-décembre, c'est bien ça ?

Quand tu veux Pistou !