[Juhel, Fabienne] Le festin des hyènes
Page 1 sur 1
[Juhel, Fabienn] Le festin des hyènes
[Juhel, Fabienne] Le festin des hyènes
[Juhel, Fabienne]
Le festin des hyènes
Editions Rouergue 6 octobre 2021
208 pages
Quatrième de couverture
Comme chaque matin depuis que la Terre supporte ce vieux continent noir de soleil, balafré de pistes poussiéreuses et bordées d'épineux, les femmes sont de corvée d'eau. Elia avec les autres, elle qui voudrait aller à l'école comme ses frères. Mais ce jour- là, les singes hurleurs, les barbicans et les pygargues vocifères accompagnent ses premiers pas hors du village, couvrant de leurs cris la musique creuse des bidons accrochés aux flancs de l'âne. Elia n'y prête pas attention. Peut-être devrait-elle. Peut-être leur ramage veut-il la mettre en garde. Car depuis que son premier sang menstruel a coulé, à son insu son sort en a été jeté. Elle sera, Elia, soumise au Kusasa fumbi,
Après La Chaise numéro 14, avec ce roman situé au Malawi, Fabienne Juhel interroge une nouvelle fois les rapports de force au sein d'une communauté et la figure du paria. Mais elle fait vivre aussi par la force de sa poétique si singulière un territoire riche d'espèces panchroniques, où l'homme n'est jamais bien loin de ses prédateurs, le monde même où s'est forgée l'humanité.
Mon avis
Au Malawi, le Kusasa fumbi, une purification sexuelle qui désigne une tradition suivant laquelle les vierges sont déflorées par des hommes que l’on appelle les hyènes. Ce viol rituel subit par des jeunes filles, c’est surtout pour qu’ensuite la jeune fille soit apte à donner du plaisir à son mari et prendre une place importante au foyer . Elia est douloureusement consciente de l’injustice qui les frappe, elle et ses compagnes, car elle voudrait faire des études et avoir une vie autonome mais pour cela que va t-elle faire , car l’homme est là qui là renifle ? Et cet homme c’est Ladarius, l’homme hyène, le fisi qui fait ce qu’on attend de lui, il n’a pas compris pourquoi on l’a choisi pour remplir ce rôle qui le coupe de ses congénères et pourtant responsable du bien-être de la communauté alors qu’il sait qu’il est atteint du sida, tandis qu’elle ne veut pas se cantonner aux tâches domestiques et élever une ribambelle d’enfants, va t-elle réaliser ses rêves, et de quelle façon ? C’est seulement notre imagination qui nous donnera la réponse ou alors je n’ai pas compris la fin du roman...Bien qu’il soit écrit dans une belle langue poétique pour parler de cette activité sexuelle….
Le festin des hyènes
Editions Rouergue 6 octobre 2021
208 pages
Quatrième de couverture
Comme chaque matin depuis que la Terre supporte ce vieux continent noir de soleil, balafré de pistes poussiéreuses et bordées d'épineux, les femmes sont de corvée d'eau. Elia avec les autres, elle qui voudrait aller à l'école comme ses frères. Mais ce jour- là, les singes hurleurs, les barbicans et les pygargues vocifères accompagnent ses premiers pas hors du village, couvrant de leurs cris la musique creuse des bidons accrochés aux flancs de l'âne. Elia n'y prête pas attention. Peut-être devrait-elle. Peut-être leur ramage veut-il la mettre en garde. Car depuis que son premier sang menstruel a coulé, à son insu son sort en a été jeté. Elle sera, Elia, soumise au Kusasa fumbi,
Après La Chaise numéro 14, avec ce roman situé au Malawi, Fabienne Juhel interroge une nouvelle fois les rapports de force au sein d'une communauté et la figure du paria. Mais elle fait vivre aussi par la force de sa poétique si singulière un territoire riche d'espèces panchroniques, où l'homme n'est jamais bien loin de ses prédateurs, le monde même où s'est forgée l'humanité.
Mon avis
Au Malawi, le Kusasa fumbi, une purification sexuelle qui désigne une tradition suivant laquelle les vierges sont déflorées par des hommes que l’on appelle les hyènes. Ce viol rituel subit par des jeunes filles, c’est surtout pour qu’ensuite la jeune fille soit apte à donner du plaisir à son mari et prendre une place importante au foyer . Elia est douloureusement consciente de l’injustice qui les frappe, elle et ses compagnes, car elle voudrait faire des études et avoir une vie autonome mais pour cela que va t-elle faire , car l’homme est là qui là renifle ? Et cet homme c’est Ladarius, l’homme hyène, le fisi qui fait ce qu’on attend de lui, il n’a pas compris pourquoi on l’a choisi pour remplir ce rôle qui le coupe de ses congénères et pourtant responsable du bien-être de la communauté alors qu’il sait qu’il est atteint du sida, tandis qu’elle ne veut pas se cantonner aux tâches domestiques et élever une ribambelle d’enfants, va t-elle réaliser ses rêves, et de quelle façon ? C’est seulement notre imagination qui nous donnera la réponse ou alors je n’ai pas compris la fin du roman...Bien qu’il soit écrit dans une belle langue poétique pour parler de cette activité sexuelle….
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Sujets similaires
» [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
» [Lhoumeau, Fabienne] La fenêtre
» [Le Mer, Françoise] Le festin des pierres
» [Verdier, Fabienne] La passagère du silence
» [Sundaresan, Indu] Le Festin de Roses
» [Lhoumeau, Fabienne] La fenêtre
» [Le Mer, Françoise] Le festin des pierres
» [Verdier, Fabienne] La passagère du silence
» [Sundaresan, Indu] Le Festin de Roses
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum