[Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
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yaki
Cassiopée
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Votre avis sur "Le crépuscule des hyènes"
[Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Titre : Le crépuscule des hyènes
Auteur : John C Patrick
Editeur : Kyklos
Nombre de pages : 218
Quatrième de couverture :
Raúl da Silva, taupe du contre-espionnage infiltrée dans le gouvernement d'Allende, n'aura pas su protéger sa compagne chilienne lors du coup d État de Pinochet. En 1992, lorsqu'il se retrouve au coeur de la guerre en Bosnie-Herzégovine, le destin frappe à nouveau, manquant lui arracher pour la seconde fois la femme qu'il aime. De retour en France, Raúl est amené à enquêter sur les séquelles des réseaux d'exfiltration des criminels de guerre mis en place par le Vatican après la Seconde Guerre mondiale. Manipulé par Mathieu Sombart, un homme de l'ombre qui fut en 1944 aux prises avec les scories de l'Occupation, traqué par des tueurs liés à une organisation intégriste catholique et les services secrets serbes et croates, Raúl voit se profiler le fantôme de Szkolnikoff, maître du marché noir, à l'origine d'un gigantesque pillage savamment organisé par les nazis. « Le crépuscule des hyènes » projette une lumière crue sur un aspect méconnu de l'Histoire du XXe siècle.
Mon avis :
Ce livre m’a mis face à un paradoxe.
Au fil des pages, j’ai goûté la qualité au-dessus de la moyenne de l’écriture. C’est rare. Surtout, chez un petit éditeur. Je n’ai pourtant pas pu terminer ce livre.
En fait, je n’ai pu à aucun moment me plonger dans l’histoire. Pourquoi ?
Dès les premiers chapitres, il m’a semblé que le style uniforme jetait un voile de monotonie sur l’histoire. Tout a le même style : la narration comme les dialogues.
De plus, dans les premiers chapitres, le lecteur ne vit pas les évènements. Ex : pages 38 et suivantes. On apprend ce qui s’est passé après coup en prenant connaissance des souvenirs d’un personnage.
Et cela s’aggrave dès les pages 40 et suivantes puisqu’on apprend ce qui s’est passé après coup en lisant des lettres !
De plus, toujours en ce qui concerne les premiers chapitres, le fait de changer de lieu et d’époque pratiquement à chaque chapitre ne m’a pas permis de me plonger dans l’histoire.
Ce livre est très bien écrit, je l’ai déjà dit. Par moments cependant on sent que le lecteur se fait plaisir à faire des phrases. Ex : page 51.
L’auteur est assez fort pour dégoter des adjectifs peu connus. Cela participe de la richesse du style, mais “Le petit Robert” devient vite indispensable. Comment se plonger dans l’histoire si l’on est sans cesse amener à se plonger dans le dictionnaire.
Autre exemple : les pages 55 et 56 sont très bien écrites mais il est pour moi impossible de me plonger dans l’histoire.
J’ai remarqué aussi que les descriptions, qu’elles concernent un lieu ou un personnage, sont toutes rédigées de la même façon. Et c’est d’autant plus gênant selon qu’elles émaillent un paragraphe où rien ne se passe ou bien un moment pendant lequel l’action s’emballe. Parce que dans ce dernier cas les descriptions ralentissent l’action.
J’ai remarqué aussi des répétitions. Par exemple, dans les pages 122 et 123 on lit la même phrase : « Il posa son sac et l’ouvrit ».
En bref, ce livre est très bien écrit, mais qu’est-ce qu’on s’ennuie !
J’ai abandonné à la page 132. J’ai donc voté : pas terminé.
Invité- Invité
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Merci aux éditions Kyklos d’avoir publié ce livre, merci à Partagelecture de m’avoir choisie pour le lire.
Mon avis :
Mon avis :
« Le crépuscule des hyènes » est un de ces romans où l’on découvre certains événements du passé sous un autre angle, où l’histoire est « revisitée » avec un autre éclairage.
Je me suis tout de suite posée la question du titre « le crépuscule des hyènes » mais l’explication est donnée en fin de livre …
Un chapitre en France, dans une abbaye en 1945, deux chapitres à Santiago du Chili en 1973 puis nous basculons dans un présent situé en 1992 et 1993. Jean-Paul II est encore Pape ...
Nous allons suivre un agent secret, Raúl, venu dans une propriété pour se reposer.
Il va être finalement embarqué dans une sombre histoire et, malgré sa vigilance, il se fera en partie manipuler.
Il n’est pas question de raconter le roman et de nommer tous les éléments historiques qui y sont évoqués. Ce n’est pas le but.
Il est important de connaître malgré tout la construction du livre.
Les trois chapitres en « amont » éclaireront les faits sur la fin.
Un sujet principal est traité (en lien avec le Vatican) mais beaucoup d’autres sont présentés et donnent lieu à l’ouverture de pistes de réflexions. L’auteur semble bien documenté et ça sonne « vrai ».
Le héros a vécu deux drames : un sous Pinochet, l’autre plus récent, en ex-Yougsolavie. C’est un homme marqué, blessé, avide de ne pas laisser passer la chance d’être heureux à nouveau, avide de comprendre comment le présent est « gouverné » par le passé, avide de vivre ….
« Un jour on se dit : assez ! Et l’on enferme le passé dans un placard. Puis on l’oublie ; des années plus tard on ouvre la porte et c’est un chat sauvage qui se rue sur vous, toutes griffes dehors. Le passé est dangereux pour l’avenir ! »
Je mets toujours très longtemps pour lire ce style de roman. J’ai le besoin viscéral de comprendre, de vérifier, donc à chaque information « historique » glissée entre les pages, je prends une encyclopédie et je vais lire ce qu’il en est. C’est donc, forcément, une lecture très riche. La seule difficulté étant, pour moi, de savoir où s’arrête l’Histoire (avec un H majuscule) et où commence le roman …
On pourrait penser qu’avec tout ce que l’auteur a choisi d’évoquer, la trame va être compliquée et les événements difficiles à suivre. Et bien, ce n’est pas le cas. John C. Patrick a réussi avec brio à nous entraîner à la suite de son héros. Il n’hésite pas à « déterrer » des sujets un peu délicats concernant la seconde guerre mondiale.
Un agent secret ordinaire (s’il est possible d’être quelqu’un d’«ordinaire» lorsqu’on fait un tel métier.) va se reposer dans le Sud de la France.
On va le suivre dans son quotidien, qui ne sera finalement, pas aussi simple qu’il l’avait prévu. Un homme dans l’ombre, des hommes de l’ombre vont intervenir tour à tour et Raúl aura besoin d’un certain temps pour comprendre ce qu’il se passe, savoir à qui faire confiance, quand et comment.
Il y a donc une intrigue « linéaire » (la vie de Raúl) et à travers ses rencontres, ses découvertes, des « ramifications » nous amenant à découvrir d’autres pages de l’Histoire. C’est très bien agencé et nous avons ainsi le plaisir d’un roman un peu policier, un peu historique, un peu politique sans risque d’overdose ni dans un sens, ni dans l’autre.
L’écriture est soignée, avec un vocabulaire recherché. Un petit bémol, malgré tout, quelques phrases m’ont semblé trop « lisses », trop bien écrites, trop sophistiquées, comme si l’auteur avait fait appel au dictionnaire des synonymes en langage soutenu. De ce fait, pour moi, elles manquaient un peu de naturel et détonnaient avec le reste du livre.
Une fois encore, les Editions Kyklos ont réussi à me captiver et à me donner envie d’aller plus loin dans la connaissance de la période présentée. N’est-ce pas là, l’essence même d’un bon roman ?
Petites remarques pour l’éditeur : une coquille page 125 : cela ma paraît (me paraît), une autre page 143 quelques temps (quelque) : expression invariable comme quelque chose et quelque part.
Je me suis tout de suite posée la question du titre « le crépuscule des hyènes » mais l’explication est donnée en fin de livre …
Un chapitre en France, dans une abbaye en 1945, deux chapitres à Santiago du Chili en 1973 puis nous basculons dans un présent situé en 1992 et 1993. Jean-Paul II est encore Pape ...
Nous allons suivre un agent secret, Raúl, venu dans une propriété pour se reposer.
Il va être finalement embarqué dans une sombre histoire et, malgré sa vigilance, il se fera en partie manipuler.
Il n’est pas question de raconter le roman et de nommer tous les éléments historiques qui y sont évoqués. Ce n’est pas le but.
Il est important de connaître malgré tout la construction du livre.
Les trois chapitres en « amont » éclaireront les faits sur la fin.
Un sujet principal est traité (en lien avec le Vatican) mais beaucoup d’autres sont présentés et donnent lieu à l’ouverture de pistes de réflexions. L’auteur semble bien documenté et ça sonne « vrai ».
Le héros a vécu deux drames : un sous Pinochet, l’autre plus récent, en ex-Yougsolavie. C’est un homme marqué, blessé, avide de ne pas laisser passer la chance d’être heureux à nouveau, avide de comprendre comment le présent est « gouverné » par le passé, avide de vivre ….
« Un jour on se dit : assez ! Et l’on enferme le passé dans un placard. Puis on l’oublie ; des années plus tard on ouvre la porte et c’est un chat sauvage qui se rue sur vous, toutes griffes dehors. Le passé est dangereux pour l’avenir ! »
Je mets toujours très longtemps pour lire ce style de roman. J’ai le besoin viscéral de comprendre, de vérifier, donc à chaque information « historique » glissée entre les pages, je prends une encyclopédie et je vais lire ce qu’il en est. C’est donc, forcément, une lecture très riche. La seule difficulté étant, pour moi, de savoir où s’arrête l’Histoire (avec un H majuscule) et où commence le roman …
On pourrait penser qu’avec tout ce que l’auteur a choisi d’évoquer, la trame va être compliquée et les événements difficiles à suivre. Et bien, ce n’est pas le cas. John C. Patrick a réussi avec brio à nous entraîner à la suite de son héros. Il n’hésite pas à « déterrer » des sujets un peu délicats concernant la seconde guerre mondiale.
Un agent secret ordinaire (s’il est possible d’être quelqu’un d’«ordinaire» lorsqu’on fait un tel métier.) va se reposer dans le Sud de la France.
On va le suivre dans son quotidien, qui ne sera finalement, pas aussi simple qu’il l’avait prévu. Un homme dans l’ombre, des hommes de l’ombre vont intervenir tour à tour et Raúl aura besoin d’un certain temps pour comprendre ce qu’il se passe, savoir à qui faire confiance, quand et comment.
Il y a donc une intrigue « linéaire » (la vie de Raúl) et à travers ses rencontres, ses découvertes, des « ramifications » nous amenant à découvrir d’autres pages de l’Histoire. C’est très bien agencé et nous avons ainsi le plaisir d’un roman un peu policier, un peu historique, un peu politique sans risque d’overdose ni dans un sens, ni dans l’autre.
L’écriture est soignée, avec un vocabulaire recherché. Un petit bémol, malgré tout, quelques phrases m’ont semblé trop « lisses », trop bien écrites, trop sophistiquées, comme si l’auteur avait fait appel au dictionnaire des synonymes en langage soutenu. De ce fait, pour moi, elles manquaient un peu de naturel et détonnaient avec le reste du livre.
Une fois encore, les Editions Kyklos ont réussi à me captiver et à me donner envie d’aller plus loin dans la connaissance de la période présentée. N’est-ce pas là, l’essence même d’un bon roman ?
Petites remarques pour l’éditeur : une coquille page 125 : cela ma paraît (me paraît), une autre page 143 quelques temps (quelque) : expression invariable comme quelque chose et quelque part.
Cassiopée- Admin
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Emploi/loisirs : enseignante
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Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Merci à Partage Lecture et aux Editions Kyklos
Mes impressions :
Lorsque ce livre a été proposé, le résume m’intriguait. Ce n’est pas le genre de lecture dont j’ai l’habitude mais j’ai eu envie de tenter l’aventure, de m’ouvrir à autre chose. Cependant, lorsque j’ai reçu le livre et que j’ai relu attentivement la quatrième de couverture, j’ai pris un peu peur. Allais-je bien m’y retrouver dans tous ces détails historiques dont je ne suis pas une très grande experte ?
Et bien oui ! Comme je l’ai dit, je ne suis pas une très grande experte de l’Histoire et pourtant l’auteur a réussi à m’immerger dans son roman alors que je découvrais au fur et à mesure de quoi il s’agissait.
Pour ce faire, je me suis accrochée au personnage de Raùl et j’ai suivi l’histoire à travers ses yeux. Je ne vais pas vous mentir en vous disant que tout était compréhensible pour moi, pourtant cela n’a pas dérangé ma lecture. L’auteur m’a donné l’impression qu’il voulait faire découvrir une autre face de l’histoire en essayant de rendre les choses accessibles au lecteur. C’est pour cette raison que même si certains passages me semblaient un peu confus, je ne me suis jamais sentie perdue.
Concernant le roman, Raùl est un personnage relativement touchant. C’est un homme fort, de par ses obligations mais on décèle chez lui une grande sensibilité. Au début du roman, il perd la femme qu’il aime. Nous sommes en 1973. Pas loin de vingt ans après, nous le retrouvons avec une autre femme à la vie tout aussi mouvementée que la sienne, mais à laquelle il tient beaucoup. Pourtant, le même scénario va se rejouer et Raùl aura l’impression de revivre la même scène qu’il y a vingt ans.
Cependant, ce livre ne relate pas l’histoire d’un homme qui tente de sauver la femme qu’il aime, cet évènement est plutôt secondaire. Ce livre parle de différents points de l’histoire qui vont finir par se regrouper en un seul et même point. Grâce à l’enquête de Raùl et de quelques personnes qui vont tenter de l’aider.
Au fil des pages, j’ai tenté de m’imaginer les scènes et je me suis rendue compte que je verrais bien ce livre adapté en images. C’est un roman plein d’action qui nous emporte dans un souffle. Mais un souffle qui ne bouscule pas mais transporte plutôt. Le rythme alterne entre des moments d’action et des moments de réflexion, ce qui fait que l’on ne s’ennuie pas un seul instant. Alors même si je ne connais pas tous ces points de l’histoire, je ne me suis pas sentie exclue pour autant. J’ai eu l’impression de découvrir des choses et cela m’a laissé une impression agréable.
Mes impressions :
Lorsque ce livre a été proposé, le résume m’intriguait. Ce n’est pas le genre de lecture dont j’ai l’habitude mais j’ai eu envie de tenter l’aventure, de m’ouvrir à autre chose. Cependant, lorsque j’ai reçu le livre et que j’ai relu attentivement la quatrième de couverture, j’ai pris un peu peur. Allais-je bien m’y retrouver dans tous ces détails historiques dont je ne suis pas une très grande experte ?
Et bien oui ! Comme je l’ai dit, je ne suis pas une très grande experte de l’Histoire et pourtant l’auteur a réussi à m’immerger dans son roman alors que je découvrais au fur et à mesure de quoi il s’agissait.
Pour ce faire, je me suis accrochée au personnage de Raùl et j’ai suivi l’histoire à travers ses yeux. Je ne vais pas vous mentir en vous disant que tout était compréhensible pour moi, pourtant cela n’a pas dérangé ma lecture. L’auteur m’a donné l’impression qu’il voulait faire découvrir une autre face de l’histoire en essayant de rendre les choses accessibles au lecteur. C’est pour cette raison que même si certains passages me semblaient un peu confus, je ne me suis jamais sentie perdue.
Concernant le roman, Raùl est un personnage relativement touchant. C’est un homme fort, de par ses obligations mais on décèle chez lui une grande sensibilité. Au début du roman, il perd la femme qu’il aime. Nous sommes en 1973. Pas loin de vingt ans après, nous le retrouvons avec une autre femme à la vie tout aussi mouvementée que la sienne, mais à laquelle il tient beaucoup. Pourtant, le même scénario va se rejouer et Raùl aura l’impression de revivre la même scène qu’il y a vingt ans.
Cependant, ce livre ne relate pas l’histoire d’un homme qui tente de sauver la femme qu’il aime, cet évènement est plutôt secondaire. Ce livre parle de différents points de l’histoire qui vont finir par se regrouper en un seul et même point. Grâce à l’enquête de Raùl et de quelques personnes qui vont tenter de l’aider.
Au fil des pages, j’ai tenté de m’imaginer les scènes et je me suis rendue compte que je verrais bien ce livre adapté en images. C’est un roman plein d’action qui nous emporte dans un souffle. Mais un souffle qui ne bouscule pas mais transporte plutôt. Le rythme alterne entre des moments d’action et des moments de réflexion, ce qui fait que l’on ne s’ennuie pas un seul instant. Alors même si je ne connais pas tous ces points de l’histoire, je ne me suis pas sentie exclue pour autant. J’ai eu l’impression de découvrir des choses et cela m’a laissé une impression agréable.
Invité- Invité
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Ma critique : Le crépuscule des hyènes est un roman très dynamique dans lequel on ne s'ennuie pas. Il met en scène un agent des services secrets que l'on suit sur plusieurs années, dans plusieurs pays et chargé de différentes missions. Le lecteur suit donc Raùl dans ses pérégrinations et ses aventures. C'est très intéressant parce qu'en suivant Raùl le lecteur apprend beaucoup de choses sur différents événements parfois méconnus. Le suspens est maitrisé de bout en bout avec des rebondissements crédibles, ce qui n'est pas toujours le cas dans ce style de roman ! J. C. Patrick mélange les drames, l'Histoire et la politique avec beaucoup de talent. Le personnage principal est très attachant surtout parce que dès le début du roman il vit un drame qui le poursuivra toute sa vie et, comme lui, le lecteur n'a pas envie qu'un tel drame se reproduise...
L'auteur nous offre donc un foisonnant roman très bien construit, quoique parfois un peu complexe. Il est, en effet, extrêmement bien documenté, et parfois on se perd un peu dans tous les détails, surtout quand, justement, on ne connait pas bien les événements historiques dont parle l'auteur. Mis à part cela, il s'agit d'un très bon livre écrit avec un style soigné, fluide, vraiment très agréable à lire.
Encore une fois je n'ai pas été déçue par les Editions Kyklos que je remercie pour cette découverte ! Merci également au forum Partage Lecture !
L'auteur nous offre donc un foisonnant roman très bien construit, quoique parfois un peu complexe. Il est, en effet, extrêmement bien documenté, et parfois on se perd un peu dans tous les détails, surtout quand, justement, on ne connait pas bien les événements historiques dont parle l'auteur. Mis à part cela, il s'agit d'un très bon livre écrit avec un style soigné, fluide, vraiment très agréable à lire.
Encore une fois je n'ai pas été déçue par les Editions Kyklos que je remercie pour cette découverte ! Merci également au forum Partage Lecture !
yaki- Grand sage du forum
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Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Mon avis :
Plusieurs affaires, plusieurs lieux dès les premiers chapitres : le lecteur comprend vite que chacune est liée mais, ce lien met longtemps à apparaître. Je me suis alors sentie décontenancée, me demandant où l'auteur voulait en venir et trouvant tout cela un peu long à se mettre en place. Il faut une centaine de pages et l'arrivée des photos en noir et blanc pour que tout s'imbrique et que l'histoire commence véritablement. A ce moment-là, impossible de lâcher ma lecture : je voulais savoir, démêler les fils de l'intrigue en même temps que Raúl.
J'ai beaucoup aimé l'aspect historique, que l'on aborde très peu en général durant nos études, cette part sombre et passée sous silence de l'après-guerre. Néanmoins, les informations fournies par Sombart et qui viennent éclairer toute l'histoire étaient véritablement foisonnantes : je n'en ai saisi que les grandes lignes, les détails s'étant noyés dans la masse. J'aurais préféré qu'elles soient plus disséminées dans le texte et non pas qu'elles arrivent toutes en même temps. Cela faisait beaucoup à intégrer en peu de temps, d'autant que les acteurs impliqués tant au niveau des États (Etats-Unis, Angleterre, URSS, Serbie, Croatie, Vatican...) que des organisations (KGB, BRU, CIC, OPC, Krizaris...) sont nombreux. J'ai perdu le fil à plusieurs reprises.
Une lecture donc très intéressante, qui m'a donné envie d'approfondir le sujet. Le personnage central est définitivement Raúl, c'est lui qui mène la barque et je l'ai trouvé très touchant : sa souffrance est palpable et on a envie qu'il reprenne pied, qu'il cicatrise de ses anciens traumatismes. Il est loin des super-héros qui n'ont peur de rien et qui foncent dans le tas sans réfléchir. J'ai aimé le duo qu'il forme avec Mondolani même si celui-ci est finalement peu présent dans l'histoire.
Encore merci au forum et aux éditions Kyklos pour ce partenariat !
Plusieurs affaires, plusieurs lieux dès les premiers chapitres : le lecteur comprend vite que chacune est liée mais, ce lien met longtemps à apparaître. Je me suis alors sentie décontenancée, me demandant où l'auteur voulait en venir et trouvant tout cela un peu long à se mettre en place. Il faut une centaine de pages et l'arrivée des photos en noir et blanc pour que tout s'imbrique et que l'histoire commence véritablement. A ce moment-là, impossible de lâcher ma lecture : je voulais savoir, démêler les fils de l'intrigue en même temps que Raúl.
J'ai beaucoup aimé l'aspect historique, que l'on aborde très peu en général durant nos études, cette part sombre et passée sous silence de l'après-guerre. Néanmoins, les informations fournies par Sombart et qui viennent éclairer toute l'histoire étaient véritablement foisonnantes : je n'en ai saisi que les grandes lignes, les détails s'étant noyés dans la masse. J'aurais préféré qu'elles soient plus disséminées dans le texte et non pas qu'elles arrivent toutes en même temps. Cela faisait beaucoup à intégrer en peu de temps, d'autant que les acteurs impliqués tant au niveau des États (Etats-Unis, Angleterre, URSS, Serbie, Croatie, Vatican...) que des organisations (KGB, BRU, CIC, OPC, Krizaris...) sont nombreux. J'ai perdu le fil à plusieurs reprises.
Une lecture donc très intéressante, qui m'a donné envie d'approfondir le sujet. Le personnage central est définitivement Raúl, c'est lui qui mène la barque et je l'ai trouvé très touchant : sa souffrance est palpable et on a envie qu'il reprenne pied, qu'il cicatrise de ses anciens traumatismes. Il est loin des super-héros qui n'ont peur de rien et qui foncent dans le tas sans réfléchir. J'ai aimé le duo qu'il forme avec Mondolani même si celui-ci est finalement peu présent dans l'histoire.
Encore merci au forum et aux éditions Kyklos pour ce partenariat !
Invité- Invité
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Mon avis :
Tout d’abord, un grand merci au forum et aux éditions Kyklos pour m’avoir permis, une fois de plus, de faire une découverte originale.
Ici, on sort effectivement des sentiers battus, avec des espions bien éloignés des séduisants clichés à la James Bond. Pas de beau gosse anglais ou américain en costume Armani, au volant d’une voiture hors de prix, chic jusque dans ses habitudes alimentaires.
Plus tristounet ?
Plus réaliste, surtout !
Dans le même esprit, l’auteur ne nous sert pas la vieille rengaine de la lutte héroïque de l’Occident contre le terrorisme islamiste, le communiste rampant, ou la pourriture néo-nazi (même si la seconde guerre mondiale et ses exactions sont au centre de l’intrigue). Les faits abordés, plus méconnus et moins flatteurs pour les Alliés que ces habituelles «croisades du Bien contre le Mal», donnent lieu à une intrigue complexe, aux interactions et aux implications multiples, où toutes les grandes et respectables puissances en prennent pour leur grade, des Etats-Unis à l’Angleterre, en passant par le Vatican.
L’écriture est vive, simple, les personnages attachants, et l’histoire est malheureusement plus que crédible.
Je n’ai que deux regrets.
D’abord, Raul Da Silva est un brin trop angélique dans son rôle d’espion au grand cœur, ami de Salvador Allende, pourfendeur des Nazis et de leurs acolytes. La France n’a pas toujours eu de quoi s’enorgueillir de ses interventions internationales, notamment en Afrique, et je trouve cette droiture un peu hypocrite.
Ensuite, l’enchaînement est très (trop) rapide, en particulier sur la fin. Si le début est à peu près cohérent et laisse au lecteur le temps de s’imprégner des scènes et des situations, la fin a un goût de bâclé. Les révélations s’enchaînent aussi froidement que pour un briefing militaire, bouclant l’affaire en quelques pages là où quelques explications approfondies s’avéreraient nécessaires.
Les dernières pages rattrapent un peu cette sensation d’inachevé, heureusement, avec une touche d’émotion bienvenue.
Dans l’ensemble, ce fut donc une lecture agréable, que je recommande sans hésitation.
Ma note : 7/10Ici, on sort effectivement des sentiers battus, avec des espions bien éloignés des séduisants clichés à la James Bond. Pas de beau gosse anglais ou américain en costume Armani, au volant d’une voiture hors de prix, chic jusque dans ses habitudes alimentaires.
Plus tristounet ?
Plus réaliste, surtout !
Dans le même esprit, l’auteur ne nous sert pas la vieille rengaine de la lutte héroïque de l’Occident contre le terrorisme islamiste, le communiste rampant, ou la pourriture néo-nazi (même si la seconde guerre mondiale et ses exactions sont au centre de l’intrigue). Les faits abordés, plus méconnus et moins flatteurs pour les Alliés que ces habituelles «croisades du Bien contre le Mal», donnent lieu à une intrigue complexe, aux interactions et aux implications multiples, où toutes les grandes et respectables puissances en prennent pour leur grade, des Etats-Unis à l’Angleterre, en passant par le Vatican.
L’écriture est vive, simple, les personnages attachants, et l’histoire est malheureusement plus que crédible.
Je n’ai que deux regrets.
D’abord, Raul Da Silva est un brin trop angélique dans son rôle d’espion au grand cœur, ami de Salvador Allende, pourfendeur des Nazis et de leurs acolytes. La France n’a pas toujours eu de quoi s’enorgueillir de ses interventions internationales, notamment en Afrique, et je trouve cette droiture un peu hypocrite.
Ensuite, l’enchaînement est très (trop) rapide, en particulier sur la fin. Si le début est à peu près cohérent et laisse au lecteur le temps de s’imprégner des scènes et des situations, la fin a un goût de bâclé. Les révélations s’enchaînent aussi froidement que pour un briefing militaire, bouclant l’affaire en quelques pages là où quelques explications approfondies s’avéreraient nécessaires.
Les dernières pages rattrapent un peu cette sensation d’inachevé, heureusement, avec une touche d’émotion bienvenue.
Dans l’ensemble, ce fut donc une lecture agréable, que je recommande sans hésitation.
Invité- Invité
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Je remercie les éditions Kyklos et partage lecture de m’avoir permis de découvrir ce roman.
En lisant le résumé, je m’attendais à ce qu’on parle un peu d’amour… Mais cette histoire est passée en second plan voir en dernier plan. Par contre je me suis beaucoup intéressée à ce qui concernait les trésors de guerre cachés, une partie de l’histoire que j’ai découvert ici avec ce livre. Mais je me suis un peu perdue dans ce roman d’espionnage et de contre-espionnage et dans une ribambelle de noms et de personnages.
J’ai eu beaucoup de difficultés à lire ce roman et donc à faire cette critique.
Ce livre m’a paru compliqué, j’ai eu l’impression de me perdre dans un flot d’informations. Je ne suis pas une amatrice de ce genre mais je reste toujours ouverte ayant eu de bonnes surprises avec certains livres. Ici mon avis reste partagé car j’ai le sentiment de ne pas avoir tout compris et d’être un peu dans le flou.
Ma note: 5/10
En lisant le résumé, je m’attendais à ce qu’on parle un peu d’amour… Mais cette histoire est passée en second plan voir en dernier plan. Par contre je me suis beaucoup intéressée à ce qui concernait les trésors de guerre cachés, une partie de l’histoire que j’ai découvert ici avec ce livre. Mais je me suis un peu perdue dans ce roman d’espionnage et de contre-espionnage et dans une ribambelle de noms et de personnages.
J’ai eu beaucoup de difficultés à lire ce roman et donc à faire cette critique.
Ce livre m’a paru compliqué, j’ai eu l’impression de me perdre dans un flot d’informations. Je ne suis pas une amatrice de ce genre mais je reste toujours ouverte ayant eu de bonnes surprises avec certains livres. Ici mon avis reste partagé car j’ai le sentiment de ne pas avoir tout compris et d’être un peu dans le flou.
Ma note: 5/10
Invité- Invité
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
En fait, je dirais que le livre doit être plus agréable pour quelqu'un qui a déjà des connaissances et/ou des notions sur ces grands faits historiques. Par exemple, je suis plutôt calée, pour des raisons familiales, sur le coup d'état de Pinochet au Chili, et j'ai beaucoup apprécié la première partie, sur la prise de la Moneda, ainsi que les dernières pages. J'ai ressenti une réelle émotion.Moony a écrit:En lisant le résumé, je m’attendais à ce qu’on parle un peu d’amour… Mais cette histoire est passée en second plan voir en dernier plan. Par contre je me suis beaucoup intéressée à ce qui concernait les trésors de guerre cachés, une partie de l’histoire que j’ai découvert ici avec ce livre. Mais je me suis un peu perdue dans ce roman d’espionnage et de contre-espionnage et dans une ribambelle de noms et de personnages.
J’ai eu beaucoup de difficultés à lire ce roman et donc à faire cette critique.
Ce livre m’a paru compliqué, j’ai eu l’impression de me perdre dans un flot d’informations. Je ne suis pas une amatrice de ce genre mais je reste toujours ouverte ayant eu de bonnes surprises avec certains livres. Ici mon avis reste partagé car j’ai le sentiment de ne pas avoir tout compris et d’être un peu dans le flou.
Par contre, sur le pillage des trésors européens, la fuite des nazis ou le conflit serbo-croate, je suis beaucoup moins aux taquets... Et là, effectivement, j'ai eu du mal à suivre et à m'immerger dans l'histoire...
Invité- Invité
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Je suis un peu de l'avis de FrançoisG, mais je n'ai pas abandonné ce livre et je l'ai lu jusqu'au bout.
Au début: impression d'avoir déjà lu ce genre d'histoire
ensuite : J’étais un peu perdue, car les lieux changeaient tout le temps et presque sans transition.
J'étais gênée aussi par le fait des citations de toutes les organisations secrètes (abréviations) pratiquement du monde entier
Au milieu du livre j'ai cru lire carrément du James Bond.
Ce que j'ai apprécié : le vocabulaire est excellent : l'auteur sait écrire, c'est indéniable.
Dans ma jeunesse je lisais beaucoup de politique fiction, mais j'avoue que maintenant ce n'est plus ma lecture préférée, je n'ai donc pas beaucoup apprécié ce livre, même si je l'ai lu jusqu'au bout. Encore une fois, l'impression d'avoir déjà lu toutes ces histoires de trésor des Nazis, ainsi que l'aide apportée par le Vatican dans la fuite des Nazis vers l'argentine, le Chili etc.
Au début: impression d'avoir déjà lu ce genre d'histoire
ensuite : J’étais un peu perdue, car les lieux changeaient tout le temps et presque sans transition.
J'étais gênée aussi par le fait des citations de toutes les organisations secrètes (abréviations) pratiquement du monde entier
Au milieu du livre j'ai cru lire carrément du James Bond.
Ce que j'ai apprécié : le vocabulaire est excellent : l'auteur sait écrire, c'est indéniable.
Dans ma jeunesse je lisais beaucoup de politique fiction, mais j'avoue que maintenant ce n'est plus ma lecture préférée, je n'ai donc pas beaucoup apprécié ce livre, même si je l'ai lu jusqu'au bout. Encore une fois, l'impression d'avoir déjà lu toutes ces histoires de trésor des Nazis, ainsi que l'aide apportée par le Vatican dans la fuite des Nazis vers l'argentine, le Chili etc.
Invité- Invité
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, John C. Patrick est le nom de plume d'un auteur bien français. C'est donc grâce au forum Partage lecture et aux éditions Kyklos que j'ai eu l'occasion de lire mon premier roman d'espionnage. La quatrième de couverture m'avait intéressée par tous les thèmes historiques du 20e siècle qui semblaient abordés. J'avais même peur que ce ne soit très compliqué à lire (surtout en cette période un peu chargée). Mais pas du tout : l'histoire est racontée de façon très claire, dans un ordre chronologique immuable qui permet de passer de 1945 en France à 1973 au Chili et ensuite en 1993 (retour en France) sans problème. Pas de longueurs, pas de digressions qui freinent la lecture.
Bon, c'est un univers de "mecs" et je n'y ai pas fort accroché... Le héros, Raul, me semble très (trop) parfait (il connaît toutes les techniques de défense et de survie qui évidemment tombent à pic au bon moment, il a un sens de la répartie qui prouve une connaissance très étendue de l'histoire et des ficelles des services secrets, il sort à peine fatigué des nombreuses cavalcades qui lui sont imposées dans cette aventure...) mais c'est peut-être la loi du genre, je n'ai aucune expérience en ce domaine de lecture (même pas lu un John Le Carré, c'est dire).
Le traitement du récit reste dans le même registre : que ce soit dans les péripéties ou dans les dialogues, l'auteur semble vouloir nous faire connaître tous les détails concernant les services secrets, le coup d'Etat de Pinochet, les trafics des nazis... On y apprend énormément de choses, mais cela reste toujours dans ce genre purement "historique". Même si deux femmes jouent un rôle dans l'affectivité du héros, elles ne jouent aucun rôle important dans l'histoire et cela renforce l'image très lisse de Raul. (Un bon James Bond à la télé n'est pas pour me déplaire, mais dans un livre, le héros trop parfait me dérange un peu... beaucoup.)
Cela dit, le roman est très bien écrit, une belle langue agréable et imagée. Hélas, j'ai une fois de plus remarqué quelques coquilles et fautes d'orthographe malencontreuses. Dommage pour l'auteur...
Un grand merci aux Editions Kyklos et à Partage lecture pour cette lecture !
Bon, c'est un univers de "mecs" et je n'y ai pas fort accroché... Le héros, Raul, me semble très (trop) parfait (il connaît toutes les techniques de défense et de survie qui évidemment tombent à pic au bon moment, il a un sens de la répartie qui prouve une connaissance très étendue de l'histoire et des ficelles des services secrets, il sort à peine fatigué des nombreuses cavalcades qui lui sont imposées dans cette aventure...) mais c'est peut-être la loi du genre, je n'ai aucune expérience en ce domaine de lecture (même pas lu un John Le Carré, c'est dire).
Le traitement du récit reste dans le même registre : que ce soit dans les péripéties ou dans les dialogues, l'auteur semble vouloir nous faire connaître tous les détails concernant les services secrets, le coup d'Etat de Pinochet, les trafics des nazis... On y apprend énormément de choses, mais cela reste toujours dans ce genre purement "historique". Même si deux femmes jouent un rôle dans l'affectivité du héros, elles ne jouent aucun rôle important dans l'histoire et cela renforce l'image très lisse de Raul. (Un bon James Bond à la télé n'est pas pour me déplaire, mais dans un livre, le héros trop parfait me dérange un peu... beaucoup.)
Cela dit, le roman est très bien écrit, une belle langue agréable et imagée. Hélas, j'ai une fois de plus remarqué quelques coquilles et fautes d'orthographe malencontreuses. Dommage pour l'auteur...
Un grand merci aux Editions Kyklos et à Partage lecture pour cette lecture !
Invité- Invité
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
"Le Crépuscule des Hyènes" de John C. Patrick
Mon ressenti sur cette lecture
Une intrigue intéressante, complexe, sans essoufflement, mêlant faits historiques et évènements romancés…
L’histoire commence en Mai 1945 qui marque la fin de l’Allemagne nazie et de la seconde guerre mondiale. Mathieu Sombart, l’un des principaux protagonistes, entre en scène. Il a pour mission la traque de criminels nazis, et surtout la détection et le démantèlement des différents réseaux organisés qui permettent la fuite des criminels.
Puis, l’auteur nous offre un saut dans le temps, et nous nous retrouvons 28 ans plus tard, en Septembre 73, au Chili, à la veille du coup d’Etat dirigé contre le Président Salvador Allende.
Et, c’est à ce moment là que nous découvrons notre personnage principal, Raùl Da Silva.
Un militaire de carrière, brillant qui a choisi un parcours dangereux et chaotique en acceptant de travailler pour les services secrets français.
Un nouveau bond en avant, le lecteur suit Raùl Da Silva, en Bosnie-Herzégovine, en Juin 92, pays alors en pleine guerre.
Ses missions dans le recueil du renseignement sont de premier ordre et capitales.
Enfin, notre héros, arrive en France, en Août 1993, pour prendre un congé bien mérité.
Mais, le congé sera de très courte durée… Des personnages étranges, voisins et riverains de son lieu de villégiature, se manifestent !
Et un agent secret même « en vacances », réfléchit et agit comme s’il était sur le terrain en mission.
Sa nouvelle mission est finalement des plus périlleuses : il devra tout mettre en œuvre pour sauver sa vie !
L’auteur sait capter l’attention de son lecteur, malgré une grande complexité dans le maillage des différents réseaux d’espionnage et de contre-espionnage, dont le Vatican a, à priori, joué un rôle clé dans l’exfiltration des criminels nazis, notamment en utilisant l’engagement extrémiste des membres de l’Opus Déi.
Une écriture simple, fluide, et un vocabulaire extrêmement séduisant, notamment dans les descriptions des personnages et des lieux.
Donc au final, John C. Patrick nous offre une intrigue assez complexe qui demande une concentration permanente, qui, cependant, peut se lire d’une traite, ce qui a été mon cas.
Je remercie beaucoup l’équipe de Forum et Partage ainsi que les Editions Kyklos de m’avoir sélectionnée pour ce partenariat, qui une fois de plus est une belle découverte.
Ma note : 8,5/10
Mon ressenti sur cette lecture
Une intrigue intéressante, complexe, sans essoufflement, mêlant faits historiques et évènements romancés…
L’histoire commence en Mai 1945 qui marque la fin de l’Allemagne nazie et de la seconde guerre mondiale. Mathieu Sombart, l’un des principaux protagonistes, entre en scène. Il a pour mission la traque de criminels nazis, et surtout la détection et le démantèlement des différents réseaux organisés qui permettent la fuite des criminels.
Puis, l’auteur nous offre un saut dans le temps, et nous nous retrouvons 28 ans plus tard, en Septembre 73, au Chili, à la veille du coup d’Etat dirigé contre le Président Salvador Allende.
Et, c’est à ce moment là que nous découvrons notre personnage principal, Raùl Da Silva.
Un militaire de carrière, brillant qui a choisi un parcours dangereux et chaotique en acceptant de travailler pour les services secrets français.
Un nouveau bond en avant, le lecteur suit Raùl Da Silva, en Bosnie-Herzégovine, en Juin 92, pays alors en pleine guerre.
Ses missions dans le recueil du renseignement sont de premier ordre et capitales.
Enfin, notre héros, arrive en France, en Août 1993, pour prendre un congé bien mérité.
Mais, le congé sera de très courte durée… Des personnages étranges, voisins et riverains de son lieu de villégiature, se manifestent !
Et un agent secret même « en vacances », réfléchit et agit comme s’il était sur le terrain en mission.
Sa nouvelle mission est finalement des plus périlleuses : il devra tout mettre en œuvre pour sauver sa vie !
L’auteur sait capter l’attention de son lecteur, malgré une grande complexité dans le maillage des différents réseaux d’espionnage et de contre-espionnage, dont le Vatican a, à priori, joué un rôle clé dans l’exfiltration des criminels nazis, notamment en utilisant l’engagement extrémiste des membres de l’Opus Déi.
Une écriture simple, fluide, et un vocabulaire extrêmement séduisant, notamment dans les descriptions des personnages et des lieux.
Donc au final, John C. Patrick nous offre une intrigue assez complexe qui demande une concentration permanente, qui, cependant, peut se lire d’une traite, ce qui a été mon cas.
Je remercie beaucoup l’équipe de Forum et Partage ainsi que les Editions Kyklos de m’avoir sélectionnée pour ce partenariat, qui une fois de plus est une belle découverte.
Ma note : 8,5/10
Invité- Invité
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Et les autres ayant reçu ce livre, qu'en ont-il pensé ?
L'éditeur a hâte de lire leur avis.
L'éditeur a hâte de lire leur avis.
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
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Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Moi je ne l'ai pas reçu dans le partenariat mais je viens de le finir, mon avis d'ici demain soir. Encore une fois, un livre apprécié.
_________________
Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Avis et commentaires :
C'est une habitude avec cet éditeur très exclusif dans sa ligne de publication ; chaque livre est unique par sa thématique et l'originalité de ses auteurs.
Une nouvelle publication brillante, très documentée sur les soubresauts de la fin du XX ème siècle et de ses génocides humains (seconde guerre mondiale, ex yougoslavie, fin d'Allende en Argentine). Tour cela s'articule avec de très nombreux personnages (parfois difficiles à identifier et à situer) qui vont s'enchaîner dans cette époque trouble autour du héros principal Raul da Silva et de son périple au sein du contre espionnage.
John C. Patrick nous entraîne allègrement et violemment dans la quête de son personnage et du trésor supposé volé aux juifs durant la seconde guerre mondiale et qui passe de mains en mains.
Des mains et des loges obscures (anti communiste, Opus Deï) à travers lesquelles Raul Da Silva, à travers ses drames personnels liés essentiellement aux femmes de sa vie, va devoir faire la part des choses et le plus souvent par la violence dans le sud de la France.
Foultitude de personnages réels ou non, mêles à l'histoire sombre de l'Europe, mais l'ensemble reste crédible sur, je l'imagine, un fond conséquent d'archives historiques. Il faut néanmoins prendre ses repères et des notes pour suivre l'esprit tortueux de John C Patrick.
Lecture commune au sein du Forum Partage Lecture.
Ma note : 6 / 10
C'est une habitude avec cet éditeur très exclusif dans sa ligne de publication ; chaque livre est unique par sa thématique et l'originalité de ses auteurs.
Une nouvelle publication brillante, très documentée sur les soubresauts de la fin du XX ème siècle et de ses génocides humains (seconde guerre mondiale, ex yougoslavie, fin d'Allende en Argentine). Tour cela s'articule avec de très nombreux personnages (parfois difficiles à identifier et à situer) qui vont s'enchaîner dans cette époque trouble autour du héros principal Raul da Silva et de son périple au sein du contre espionnage.
John C. Patrick nous entraîne allègrement et violemment dans la quête de son personnage et du trésor supposé volé aux juifs durant la seconde guerre mondiale et qui passe de mains en mains.
Des mains et des loges obscures (anti communiste, Opus Deï) à travers lesquelles Raul Da Silva, à travers ses drames personnels liés essentiellement aux femmes de sa vie, va devoir faire la part des choses et le plus souvent par la violence dans le sud de la France.
Foultitude de personnages réels ou non, mêles à l'histoire sombre de l'Europe, mais l'ensemble reste crédible sur, je l'imagine, un fond conséquent d'archives historiques. Il faut néanmoins prendre ses repères et des notes pour suivre l'esprit tortueux de John C Patrick.
Lecture commune au sein du Forum Partage Lecture.
Ma note : 6 / 10
_________________
Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Je remercie du fond du coeur les éditions Kyklos ainsi que partage lecture pour m'avoir accordé leurs confiances en me proposant ce partenariat.
Le crépuscule des hyènes de Patrick John C
Résumé de l'éditeur :
Raúl da Silva, taupe du contre-espionnage infiltrée dans le gouvernement d'Allende, n'aura pas su protéger sa compagne chilienne lors du coup d’État de Pinochet. En 1992, lorsqu'il se retrouve au cœur de la guerre en Bosnie-Herzégovine, le destin frappe à nouveau, manquant lui arracher pour la seconde fois la femme qu'il aime.
De retour en France, Raúl est amené à enquêter sur les séquelles des réseaux d'exfiltration des criminels de guerre mis en place par le Vatican après la Seconde Guerre mondiale. Manipulé par Mathieu Sombart, un homme de l'ombre qui fut en 1944 aux prises avec les scories de l'Occupation, traqué par des tueurs liés à une organisation intégriste catholique et les services secrets serbes et croates, Raúl voit se profiler le fantôme de Szkolnikoff, maître du marché noir, à l'origine d'un gigantesque pillage savamment organisé par les nazis.
Ma critique :
De l'action, encore de l'action, toujours de l'action.
Même si le quatrième de couverture proposé par l'éditeur est explicite je ne m'attendais pas à autant d'action et de rebondissement.
Ce livre est digne d'un film façon James Bond : Un agent secret charismatique plus que brillant, des femmes innocentes en danger, de multiples ennemis armés, des coups de feu à la pelle et bien sûr un trésor, bref un cocktail explosif pour une histoire qui vous aspire dans le passé.
Cependant attention, l'intrigue n'est pas aussi simple qu'il n'y parait, car il est question de manipulation et le héros lui-même ne connait pas la mission qui lui incombe.
De plus une grande concentration, voire une relecture s'impose à certains moments si le lecteur n'est pas un féru d'histoire; Tel fut mon cas.
Je recommande donc au lecteur d'être très attentif au cours de sa lecture, puisque si à la seconde lecture tout est pourtant claire, la première fois je me suis égarée dans quelques explications historiques.
Je trouve dommage que ces explications (nécessaires je l'accorde) soient étouffantes car le lecteur se concentre dessus et passe à côté de l'histoire, d'autant plus si on la relit.
En effet on a déjà cerné une bonne partie de l'histoire pendant la première lecture, la surprise n'est donc plus au rendez vous justement au moment où l'histoire prend tout son sens.
J'ai beaucoup appris sur l'après guerre, le thème de l'exfiltration n'étant pas souvent exploité dans les ouvrages traitants de la seconde guerre mondiale. Je félicite également l'auteur pour sa parfaite maîtrise du sujet.
La perte pour le héros de sa femme au Chili au début du roman n'est, selon moi, pas assez creusé et ce passage qui devait donner de la profondeur au personnage de Raùl me semble avoir été rajouté ultérieurement au récit sur les conseils d'un tiers (du moins c'est l'impression que j'en ai eu).
Je félicite les éditions Kyklos de nous permettre de découvrir des nouveaux auteurs qui ont beaucoup à nous apporter.
Le crépuscule des hyènes de Patrick John C
Résumé de l'éditeur :
Raúl da Silva, taupe du contre-espionnage infiltrée dans le gouvernement d'Allende, n'aura pas su protéger sa compagne chilienne lors du coup d’État de Pinochet. En 1992, lorsqu'il se retrouve au cœur de la guerre en Bosnie-Herzégovine, le destin frappe à nouveau, manquant lui arracher pour la seconde fois la femme qu'il aime.
De retour en France, Raúl est amené à enquêter sur les séquelles des réseaux d'exfiltration des criminels de guerre mis en place par le Vatican après la Seconde Guerre mondiale. Manipulé par Mathieu Sombart, un homme de l'ombre qui fut en 1944 aux prises avec les scories de l'Occupation, traqué par des tueurs liés à une organisation intégriste catholique et les services secrets serbes et croates, Raúl voit se profiler le fantôme de Szkolnikoff, maître du marché noir, à l'origine d'un gigantesque pillage savamment organisé par les nazis.
Ma critique :
De l'action, encore de l'action, toujours de l'action.
Même si le quatrième de couverture proposé par l'éditeur est explicite je ne m'attendais pas à autant d'action et de rebondissement.
Ce livre est digne d'un film façon James Bond : Un agent secret charismatique plus que brillant, des femmes innocentes en danger, de multiples ennemis armés, des coups de feu à la pelle et bien sûr un trésor, bref un cocktail explosif pour une histoire qui vous aspire dans le passé.
Cependant attention, l'intrigue n'est pas aussi simple qu'il n'y parait, car il est question de manipulation et le héros lui-même ne connait pas la mission qui lui incombe.
De plus une grande concentration, voire une relecture s'impose à certains moments si le lecteur n'est pas un féru d'histoire; Tel fut mon cas.
Je recommande donc au lecteur d'être très attentif au cours de sa lecture, puisque si à la seconde lecture tout est pourtant claire, la première fois je me suis égarée dans quelques explications historiques.
Je trouve dommage que ces explications (nécessaires je l'accorde) soient étouffantes car le lecteur se concentre dessus et passe à côté de l'histoire, d'autant plus si on la relit.
En effet on a déjà cerné une bonne partie de l'histoire pendant la première lecture, la surprise n'est donc plus au rendez vous justement au moment où l'histoire prend tout son sens.
J'ai beaucoup appris sur l'après guerre, le thème de l'exfiltration n'étant pas souvent exploité dans les ouvrages traitants de la seconde guerre mondiale. Je félicite également l'auteur pour sa parfaite maîtrise du sujet.
La perte pour le héros de sa femme au Chili au début du roman n'est, selon moi, pas assez creusé et ce passage qui devait donner de la profondeur au personnage de Raùl me semble avoir été rajouté ultérieurement au récit sur les conseils d'un tiers (du moins c'est l'impression que j'en ai eu).
Je félicite les éditions Kyklos de nous permettre de découvrir des nouveaux auteurs qui ont beaucoup à nous apporter.
Invité- Invité
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Un grand merci à Partage Lecture et aux Editions Kylos pour cette belle lecture
Mon avis
Raül da Silva est le personnage principal de ce roman, avec lui j’ai découvert des faits de l’Histoire du XXe siècle, principalement des moments historiques tels que le coup d’Etat de Pinochet au Chili, l’histoire de l’ex-Yougoslavie et les assassinats lors de l’épuration religieuse en Bosnie-Herzégovine. Il y est aussi question de son enquête pour dépister les criminels de guerre, me faisant découvrir ce Michel Szkolnikoff qui grâce à ses exactions et au marché noir pendant la guerre devint très riche et influent, il aurait aussi pris part à des arrestations de juifs et à des pillages pour le compte des nazis. Il semblerait qu’à la libération, il se serait enfui en Espagne ou il aurait été assassiné, mais le roman me fait douter, car lorsque l’on a retrouvé son corps calciné et méconnaissable, personne n’a put certifier que ce fut lui, tout au moins c’est ce que je crois avoir compris en lisant cette histoire. Ce livre est un roman d’aventures, d’action, de suspense, d’espionnage et même de mystère, car qui est ce Mathieu Sombart, homme de l’ombre et manipulateur ? C’est un roman qui a fait remonté des souvenirs, des séquelles de la guerre que j’ai connue. Je peux dire que grâce à ma lecture, un voile semble s’être soulevé sur ces époques cruelles et occultées. C’est un livre que j’ai apprécié car les thèmes sont intéressants, un beau style et je pense que l’écrivain a dû beaucoup se documenter avant d’aborder ce roman, ce qui me donnerait l’envie d’en lire d’autres de lui. Pour moi ce sera un coup de coeur... 5/5
Mon avis
Raül da Silva est le personnage principal de ce roman, avec lui j’ai découvert des faits de l’Histoire du XXe siècle, principalement des moments historiques tels que le coup d’Etat de Pinochet au Chili, l’histoire de l’ex-Yougoslavie et les assassinats lors de l’épuration religieuse en Bosnie-Herzégovine. Il y est aussi question de son enquête pour dépister les criminels de guerre, me faisant découvrir ce Michel Szkolnikoff qui grâce à ses exactions et au marché noir pendant la guerre devint très riche et influent, il aurait aussi pris part à des arrestations de juifs et à des pillages pour le compte des nazis. Il semblerait qu’à la libération, il se serait enfui en Espagne ou il aurait été assassiné, mais le roman me fait douter, car lorsque l’on a retrouvé son corps calciné et méconnaissable, personne n’a put certifier que ce fut lui, tout au moins c’est ce que je crois avoir compris en lisant cette histoire. Ce livre est un roman d’aventures, d’action, de suspense, d’espionnage et même de mystère, car qui est ce Mathieu Sombart, homme de l’ombre et manipulateur ? C’est un roman qui a fait remonté des souvenirs, des séquelles de la guerre que j’ai connue. Je peux dire que grâce à ma lecture, un voile semble s’être soulevé sur ces époques cruelles et occultées. C’est un livre que j’ai apprécié car les thèmes sont intéressants, un beau style et je pense que l’écrivain a dû beaucoup se documenter avant d’aborder ce roman, ce qui me donnerait l’envie d’en lire d’autres de lui. Pour moi ce sera un coup de coeur... 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Mon avis :
Tout d'abord, merci aux éditions Kyklos et au forum Partage-Lecture pour ce partenariat. Je tiens aussi à m'excuser pour le retard : cet avis n'aura pas été facile à écrire.
Je divise ma lecture en deux parties : le parcours dans le passé et l'enquête présente, en France. J'ai beaucoup aimé, en dépit de sujets difficiles, la première partie, qui raconte la traque des collaborateurs après la seconde guerre mondiale, le coup d'état au Chili en 1973 et la guerre en Bosnie-Herzégovine en 1992. J'ai apprécié l'écriture soignée et élégante, au vocabulaire choisi, j'ai encore plus apprécié quand l'auteur ose briser ce style si châtié (p.38-39) pour utiliser un phrasé plus saccadé, rejoignant ainsi le rythme heurté des événements vécus.
Le fil conducteur entre ces trois événements majeurs sont deux hommes, Mathieu Sombart, résistant charismatique, et Raùl, dont nous suivons la "carrière" (si je puis employer ce mot) d'agent secret, du recrutement à sa maturité (en âge, parce que sa maturité d'agent apparaît très tôt, sinon il n'aurait survécu à aucune mission). Bref, l'existence mouvementée d'un agent infiltré ordinaire.
J'ai eu plus de mal avec la seconde partie. D'un côté, nous avons Raùl, tiré de son repos bien mérité par une nouvelle affaire. Les péripéties s'enchaînent, trop nombreuses et trop répétitives à mon goût : je ne parvenais pas à les trouver crédibles. Surtout, elles prennent place au milieu de très longues explications, intéressantes certes, mais qui ralentissaient d'autant le rythme de l'action. Je me suis trouvée perdue entre ses brusques accélérations et ses ralentissements du récit, comme si l'auteur ne parvenait pas à choisir entre le documentaire et le roman d'espionnage pur (à l'image du dénouement, très visuel).
De plus, j'ai trouvé que les personnages secondaires, à de rares exceptions près, manquaient de consistance. Je ne me suis réellement attachée à aucune de ses présences fugitives. L'exception qui confirme la règle est pour moi Isabella - la présence de l'absente.
Le crépuscule des hyènes est un roman que j'aurai aimé apprécier dans sa totalité. Il n'en reste pas moins que John C. Patrick est un auteur à suivre.
Tout d'abord, merci aux éditions Kyklos et au forum Partage-Lecture pour ce partenariat. Je tiens aussi à m'excuser pour le retard : cet avis n'aura pas été facile à écrire.
Je divise ma lecture en deux parties : le parcours dans le passé et l'enquête présente, en France. J'ai beaucoup aimé, en dépit de sujets difficiles, la première partie, qui raconte la traque des collaborateurs après la seconde guerre mondiale, le coup d'état au Chili en 1973 et la guerre en Bosnie-Herzégovine en 1992. J'ai apprécié l'écriture soignée et élégante, au vocabulaire choisi, j'ai encore plus apprécié quand l'auteur ose briser ce style si châtié (p.38-39) pour utiliser un phrasé plus saccadé, rejoignant ainsi le rythme heurté des événements vécus.
Le fil conducteur entre ces trois événements majeurs sont deux hommes, Mathieu Sombart, résistant charismatique, et Raùl, dont nous suivons la "carrière" (si je puis employer ce mot) d'agent secret, du recrutement à sa maturité (en âge, parce que sa maturité d'agent apparaît très tôt, sinon il n'aurait survécu à aucune mission). Bref, l'existence mouvementée d'un agent infiltré ordinaire.
J'ai eu plus de mal avec la seconde partie. D'un côté, nous avons Raùl, tiré de son repos bien mérité par une nouvelle affaire. Les péripéties s'enchaînent, trop nombreuses et trop répétitives à mon goût : je ne parvenais pas à les trouver crédibles. Surtout, elles prennent place au milieu de très longues explications, intéressantes certes, mais qui ralentissaient d'autant le rythme de l'action. Je me suis trouvée perdue entre ses brusques accélérations et ses ralentissements du récit, comme si l'auteur ne parvenait pas à choisir entre le documentaire et le roman d'espionnage pur (à l'image du dénouement, très visuel).
De plus, j'ai trouvé que les personnages secondaires, à de rares exceptions près, manquaient de consistance. Je ne me suis réellement attachée à aucune de ses présences fugitives. L'exception qui confirme la règle est pour moi Isabella - la présence de l'absente.
Le crépuscule des hyènes est un roman que j'aurai aimé apprécier dans sa totalité. Il n'en reste pas moins que John C. Patrick est un auteur à suivre.
Sharon- Modérateur
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Nombre de messages : 13271
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Patrick, John C.] Le crépuscule des hyènes
Un grand merci à Partage Lecture ainsi qu 'aux Editons Kyklos de m'avoir permis de découvrir cet auteur.
En premier lieu j'ai beaucoup aimé l'écriture de cet auteur, la tournure de ses phrases et son vocabulaire. J'ai aussi apprécié le fait du va et vient entre passé et présent aux differents chapitres.
Le début de l'histoire m'a de suite plu mais j'ai été assez déçu par la suite. Pourquoi ? trop de bagarre, trop d'action, à la fin je ne savais plus qui poursuivait qui et pourquoi ! j,ai du reprendre la lecture de certains chapitres pour m'y retrouver et j'ai trouvé cela vraiment dommage car l'auteur a un tres beau potentiel dans son écriture. Les recherches sont tres interessantes et précises. Enfin bref, je ne regrette pas de l'avoir connu mais ce n'est pas un livre que je relirai volontier. Par contre, l'auteur m'interesse pour une autre lecture.
note 3/5.
En premier lieu j'ai beaucoup aimé l'écriture de cet auteur, la tournure de ses phrases et son vocabulaire. J'ai aussi apprécié le fait du va et vient entre passé et présent aux differents chapitres.
Le début de l'histoire m'a de suite plu mais j'ai été assez déçu par la suite. Pourquoi ? trop de bagarre, trop d'action, à la fin je ne savais plus qui poursuivait qui et pourquoi ! j,ai du reprendre la lecture de certains chapitres pour m'y retrouver et j'ai trouvé cela vraiment dommage car l'auteur a un tres beau potentiel dans son écriture. Les recherches sont tres interessantes et précises. Enfin bref, je ne regrette pas de l'avoir connu mais ce n'est pas un livre que je relirai volontier. Par contre, l'auteur m'interesse pour une autre lecture.
note 3/5.
BESMAR- Grand expert du forum
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Localisation : Au Quebec
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