[Pantalé, Bastien] Ascendance - Tome 3 : L'Héritage du Vide

Présentation (source Amazon) :

Les civilisations abritées par Neït, Terre, Anamets et Galéa ne cessent d’évoluer. Quelles que soient leurs orientations respectives, ces peuples restent éternellement liés dans le Tout.
Si l’alliance récente entre Lyvius et Maxime a ouvert des possibilités insoupçonnées, le voyage tellurique nécessitera des précautions empreintes de sagesse. Comme un pont à travers l’esprit et la matière, les pyramides dévoilent progressivement leur potentiel ; une réalité nouvelle qui n’échappe pas au regard acerbe de l’Un. Tandis que certains souhaitent préserver ce secret, d’autres se risquent à l’explorer, à l’utiliser, quitte à franchir les limites de leur compréhension.
Au delà des enjeux propres à chaque espèce, une menace souveraine pèse sur leurs planètes. Un affrontement qui appellera la pleine maîtrise de ce pouvoir millénaire, l’union salutaire de ses héritiers, et l’intervention d’une dimension transcendante.


Mon avis :

Je suis heureuse de ne pas avoir attendu encore plusieurs années pour achever ma lecture de cette trilogie, je n'ai pas eu cette sensation d'être perdue (que j'avais eu en lisant le 2ème tome, 4 ans après le 1er !)
J'ai beaucoup aimé découvrir de nouveaux personnages, voir les liens avec les premiers tomes. Découvrir leurs histoires. J'ai adoré l'alternance des peuples suivis et apprécié les avoir tous retrouvé. Sans être chauvine, je dois avouer que ma petite préférence allait à la Terre et ses habitants. Très étonnant de ma part, car je pense qu'ils sont les moins "méritants". Mais voilà, il y a Eliott...

Bastien Pantalé continue sur sa lignée : à un univers SF, il mêle des pensées humanistes et philosophique. Avec le Tout, j'avoue que c'était parfois trop métaphysique pour moi, mais j'ai noté beaucoup de beaux passages, de phrases qui résonnent en moi.


Citations :

"Eliott vit la ville comme une prison à ciel ouvert, que des exploitants faisaient tourner sans se soucier de l’état moral ou physique de sa matière première, ses travailleurs."

"Pour qui se prenait-il, cet adolescent, pour venir aborder ici un thème que même les anciens rechignaient à ouvrir ?"

"Dans leur conception d’une civilisation, le terme de “régression” avait depuis longtemps transcendé la connotation négative que cela induisait encore pour d’autres. Les vidams y voyaient plutôt une adaptation à un environnement changeant ou à un déséquilibre quelconque. Faisant fi d’une fierté inefficiente ou d’un ego de l’espèce mortifère, ils concevaient naturellement la régression pour ce qu’elle était vraiment : une intelligence incluse dans le principe même d’évolution."

"Parmi les nombreuses lois et évidences communes à l’Univers, il en était une que le jeune homme déchiffra seul, et pour cause, elle était gravée au plus profond de son âme : l’amour refusait la mort, le souvenir la combattait de toutes ses forces."