[Angerborn, Ingelin] Chambre 213
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[Angerborn, Ingelin] Chambre 213
Titre : Chambre 213
Auteur : Ingelin Angerborn
éditeur : Rageot
Nombre de pages : 208 pages
Présentation de l’éditeur :
Cet été, Elvira, 12 ans, part pour la première fois en colonie de vacances. Mais à peine est-elle installée dans la chambre 213, une chambre inoccupée depuis des années, avec deux camarades que des incidents étranges se produisent. Une bague disparaît puis réapparaît, des objets sont déplacés, la porte de leur chambre s’ouvre toute seule… Quelqu’un s’amuse-t-il à leur faire peur ou bien des événements plus surnaturels sont-ils à l’œuvre ?
Mon avis :
Merci à Netgalley et aux éditions Rageot pour ce partenariat.
Ce que j’aime dans la littérature jeunesse suédoise, c’est sa capacité à être originale. Je pourrai dire qu’il appartient au genre policier – des objets disparaissent, et les adolescentes enquêtent pour les retrouver. Je pourrai dire aussi qu’il s’agit d’un roman assez classique : il est fréquent que la littérature jeunesse fasse se rencontrer des personnes d’horizons différents et montrent ce que leur a apporté leur confrontation. Je pourrai ajouter que le roman se teinte peu à peu de fantastique. Ce serait à chaque fois réducteur parce que l’autrice Ingelin Angerborn connaît les codes des différents genres et jouent avec eux.
Le récit est rétrospectif, l’on sait donc qu’Elvira et ses amies Bea et Maja vont s’en sortir. L’on sait aussi qu’elles n’ont plus envie de parler de ce qui s’est passé, preuve que les événements qu’elles ont vécus les ont marqués, plus profondément qu’un lecteur adulte pourrait le penser. Comme dans tout bon roman proche du genre fantastique, il restera des zones d’ombre, des faits pas entièrement expliqués, des doutes, enfin, puisque seules les jeunes filles sont témoins de certains phénomènes, et elles ont beau les vivre, elles n’ont pas elles-même d’explications rationnelles de ce qu’elles ont vécu, doutant de leur propre perception.
Plus légèrement, le lecteur peut voir aussi que la colonie de vacances se passe bien, que des amitiés se nouent, malgré les différences. Les activités se passent bien, les adultes prennent soin des jeunes qui leur sont confiés. C’est sans doute parce que tout se passe bien que le fantastique peut s’épanouir – parce que tout va bien.
Chambre 213 – une lecture pour frissonner.
Auteur : Ingelin Angerborn
éditeur : Rageot
Nombre de pages : 208 pages
Présentation de l’éditeur :
Cet été, Elvira, 12 ans, part pour la première fois en colonie de vacances. Mais à peine est-elle installée dans la chambre 213, une chambre inoccupée depuis des années, avec deux camarades que des incidents étranges se produisent. Une bague disparaît puis réapparaît, des objets sont déplacés, la porte de leur chambre s’ouvre toute seule… Quelqu’un s’amuse-t-il à leur faire peur ou bien des événements plus surnaturels sont-ils à l’œuvre ?
Mon avis :
Merci à Netgalley et aux éditions Rageot pour ce partenariat.
Ce que j’aime dans la littérature jeunesse suédoise, c’est sa capacité à être originale. Je pourrai dire qu’il appartient au genre policier – des objets disparaissent, et les adolescentes enquêtent pour les retrouver. Je pourrai dire aussi qu’il s’agit d’un roman assez classique : il est fréquent que la littérature jeunesse fasse se rencontrer des personnes d’horizons différents et montrent ce que leur a apporté leur confrontation. Je pourrai ajouter que le roman se teinte peu à peu de fantastique. Ce serait à chaque fois réducteur parce que l’autrice Ingelin Angerborn connaît les codes des différents genres et jouent avec eux.
Le récit est rétrospectif, l’on sait donc qu’Elvira et ses amies Bea et Maja vont s’en sortir. L’on sait aussi qu’elles n’ont plus envie de parler de ce qui s’est passé, preuve que les événements qu’elles ont vécus les ont marqués, plus profondément qu’un lecteur adulte pourrait le penser. Comme dans tout bon roman proche du genre fantastique, il restera des zones d’ombre, des faits pas entièrement expliqués, des doutes, enfin, puisque seules les jeunes filles sont témoins de certains phénomènes, et elles ont beau les vivre, elles n’ont pas elles-même d’explications rationnelles de ce qu’elles ont vécu, doutant de leur propre perception.
Plus légèrement, le lecteur peut voir aussi que la colonie de vacances se passe bien, que des amitiés se nouent, malgré les différences. Les activités se passent bien, les adultes prennent soin des jeunes qui leur sont confiés. C’est sans doute parce que tout se passe bien que le fantastique peut s’épanouir – parce que tout va bien.
Chambre 213 – une lecture pour frissonner.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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