[Monfils, Nadine] Les folles enquêtes de Magritte et Georgette - Tome 3 : les fantômes de Bruges
Page 1 sur 1
Votre avis
[Monfils, Nadine] Les folles enquêtes de Magritte et Georgette - Tome 3 : les fantômes de Bruges
Titre : Les folles enquêtes de Magritte et Georgette, tome 3 : Les fantômes de Bruges
Auteur : Nadine Monfils
édition : Robert Laffont
Nombre de pages : 288 pages
Présentation de l’éditeur :
Le peintre Magritte et sa femme Georgette sont réveillés à la tombée de la nuit par Carmen, la femme de ménage. Elle est dans tous ses états. Pensez donc ! La pauvre, qui travaille aussi pour le comte Rodenbach, est tombée sur son cadavre en prenant son service. Mais, quand le trio déboule chez lui, le corps a disparu !
Leur enquête va les mener à Bruges, la « Venise du Nord », d’une étrange beauté avec ses canaux sur lesquels glissent de silencieux fantômes…
Mon avis :
C’est un livre policier agréable à lire parce qu’il n’est pas qu’un roman policier. Magritte et sa femme Georgette enquêtent, oui, mais j’ai presque envie de dire qu’il fallait bien que quelqu’un le fasse puisque la police ne le fait pas. Il faut dire qu’il est dur d’enquêter sur un meurtre quand le corps a disparu, et que le propriétaire de ce sus-dit corps est peut-être tout simplement en train de se promener quelque part. De fil en aiguille, ou plutôt de tableau en tableau, René et Georgette (les prénoms de mes grands-parents) se retrouvent à Bruges avec Loulou (scoop : ma grand-mère aussi a eu une loulou de Poméranie) et essaient de retrouver la trace de ce disparu – à savoir si c’est à titre provisoire ou définitif. S’ils pouvaient également découvrir ce qu’il est advenu d’une toile de Magritte, une commande, qui a changé de propriétaire plus vite que prévu, ce serait bien aussi.
Bruges et son béguinage. Bruges et ses bourgeois confis dans leurs haines, dans leur soucis des apparences, qu’ils ne parviennent parfois même pas à maintenir. Le seul amour qui existe est celui qu’ils éprouvent pour l’argent, qu’ils le gardent ou qu’ils le fructifient. Oui, parfois, il leur permet d’assouvir leurs passions égoïstes – mais pas plus. Le tableau serait totalement déprimante si les artistes n’étaient pas là, déambulant dans les brumes de la ville, découvrant tout ce qu’elle peut avoir de poétique, croisant d’autres artistes, tout aussi passionnés qu’eux. Il vaut mieux, tant certains ne semblent pas capables de se débarrasser du fardeau qui pèse sur leurs épaules.
Je terminerai par deux citations :
René pensait que chacun d’entre nous a un grenier imaginaire dans lequel il enferme ce qu’il est. Pour lui, peindre était sans doute ouvrir cette porte afin de laisser s’échapper ses images.
– Songe et mensonge, c’est presque pareil. Et le mensonge peut contenir notre vraie vérité, conclut Magritte.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Sujets similaires
» [Monfils, Nadine] Les folles enquêtes de Magritte et Georgette - Tome 1: Nom d’une pipe !
» [Monfils, Nadine] Les folles enquêtes de Magritte et Georgette - Tome 5 : Leffe-toi et marche
» [Monfils, Nadine] Les folles enquêtes de Magritte et Georgette - Tome 2: À Knokke-le-Zoute !
» [Monfils, Nadine] Les folles enquêtes de Magritte et Georgette - Tome 4: Liège en eaux troubles
» [Monfils, Nadine] Les enquêtes du commissaire Léon - Tome 7 : Les bonbons de Bruxelles
» [Monfils, Nadine] Les folles enquêtes de Magritte et Georgette - Tome 5 : Leffe-toi et marche
» [Monfils, Nadine] Les folles enquêtes de Magritte et Georgette - Tome 2: À Knokke-le-Zoute !
» [Monfils, Nadine] Les folles enquêtes de Magritte et Georgette - Tome 4: Liège en eaux troubles
» [Monfils, Nadine] Les enquêtes du commissaire Léon - Tome 7 : Les bonbons de Bruxelles
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum