[Bouherrafa, Leïla] Tu mérites un pays
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[Bouherrafa, Leïla] Tu mérites un pays
[Bouherrafa, Leïla] Tu mérites un pays
[Bouherrafa, Leïla]
Tu mérites un pays
Allary Editions 18 août 2022
294 pages
Quatrième de couverture
Tu dois être la jeune femme la plus heureuse du monde. "
Ce sont les mots de Marie-Ange, dans son bureau d'aide aux réfugiés, lorsqu'elle tend à Layla sa convocation pour être naturalisée.
Mais que signifie " être la jeune femme la plus heureuse du monde ", quand on a laissé là-bas tous les siens, qu'on vit au Dorothy, hôtel insalubre tenu par un marchand de sommeil, et que son job consiste à rendre impeccables les toilettes du café de madame Meng ? Quand le tendre Momo, son ami, sa boussole, est obligé de fermer son merveilleux manège parce que la Mairie de Paris le juge " trop barbu ", ou que sa colocataire Sadia, sa belle, rebelle Sadia, s'humilie pour une poignée d'euros ?
Vibrant de colère et d’humanité, Tu mérites un pays raconte le parcours du combattant d’une exilée dans cette France où l’on n’est jamais tout à fait « assez français ». L’histoire, aussi, d’une émancipation, portée par une langue à la fois mordante et poétique, singulièrement puissante.
Mon avis
Leïla a enfin reçu sa convocation pour être naturalisée française. Et bien sur que c’est une bonne nouvelle pour elle, réfugiée un peu perdue et pourtant elle s’interroge sur ce pays et ne cesse d’interroger ceux qui l’entoure, car elle sait qu’elle doit apprendre et apprivoiser la langue du pays, devoir apprendre à chanter la Marseillaise par coeur, car elle l’entend chanter le 14 juilllet et pense que l’apprendre, pourrait impressionner l’agent du Haut-commissariat lorsqu’elle ira passer l’entretien. Elle regarde autrement les choses et les êtres qu’elle côtoie, elle se prend d’amitié pour la Dune, une vieille femme qui vend les fleurs flétries qu’elle ramasse après le passage des fleuristes. En bref, c’est le parcours d’une exilée dans cette France ou les étrangers ne sont jamais tout à fait vraiment français. Et puis comment être une jeune femme heureuse lorsqu’on a laissé sa famille au pays et qu’on vit dans un hôtel sale et insalubre. L’auteure avec humour et sensibilité, détaille et raille le système français et son fonctionnement avec aussi beaucoup de finesse. Un style serein et poétique, de court chapitres, avec tout cela, elle a construit un véritable petit bijou. Un gros coup de coeur sans hésiter….5/5
Tu mérites un pays
Allary Editions 18 août 2022
294 pages
Quatrième de couverture
Tu dois être la jeune femme la plus heureuse du monde. "
Ce sont les mots de Marie-Ange, dans son bureau d'aide aux réfugiés, lorsqu'elle tend à Layla sa convocation pour être naturalisée.
Mais que signifie " être la jeune femme la plus heureuse du monde ", quand on a laissé là-bas tous les siens, qu'on vit au Dorothy, hôtel insalubre tenu par un marchand de sommeil, et que son job consiste à rendre impeccables les toilettes du café de madame Meng ? Quand le tendre Momo, son ami, sa boussole, est obligé de fermer son merveilleux manège parce que la Mairie de Paris le juge " trop barbu ", ou que sa colocataire Sadia, sa belle, rebelle Sadia, s'humilie pour une poignée d'euros ?
Vibrant de colère et d’humanité, Tu mérites un pays raconte le parcours du combattant d’une exilée dans cette France où l’on n’est jamais tout à fait « assez français ». L’histoire, aussi, d’une émancipation, portée par une langue à la fois mordante et poétique, singulièrement puissante.
Mon avis
Leïla a enfin reçu sa convocation pour être naturalisée française. Et bien sur que c’est une bonne nouvelle pour elle, réfugiée un peu perdue et pourtant elle s’interroge sur ce pays et ne cesse d’interroger ceux qui l’entoure, car elle sait qu’elle doit apprendre et apprivoiser la langue du pays, devoir apprendre à chanter la Marseillaise par coeur, car elle l’entend chanter le 14 juilllet et pense que l’apprendre, pourrait impressionner l’agent du Haut-commissariat lorsqu’elle ira passer l’entretien. Elle regarde autrement les choses et les êtres qu’elle côtoie, elle se prend d’amitié pour la Dune, une vieille femme qui vend les fleurs flétries qu’elle ramasse après le passage des fleuristes. En bref, c’est le parcours d’une exilée dans cette France ou les étrangers ne sont jamais tout à fait vraiment français. Et puis comment être une jeune femme heureuse lorsqu’on a laissé sa famille au pays et qu’on vit dans un hôtel sale et insalubre. L’auteure avec humour et sensibilité, détaille et raille le système français et son fonctionnement avec aussi beaucoup de finesse. Un style serein et poétique, de court chapitres, avec tout cela, elle a construit un véritable petit bijou. Un gros coup de coeur sans hésiter….5/5
lalyre- Grand sage du forum
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