[Dramé, Fanta] Ajar-Paris
2 participants
Page 1 sur 1
[Dramé, Fanta] Ajar-Paris
[Dramé, Fanta] Ajar-Paris
[Dramé, Fanta]
Ajar – Paris
Editions Plon 25 août 2022
202 pages
Quatrième de couverture
En 2013, après le décès de sa grand-mère, Fanta Dramé se rend pour la première fois en Mauritanie à Ajar, le village natal de son père, lieu de sépulture de la défunte. De retour à Paris et bouleversée par ce voyage où elle a foulé la terre de ses ancêtres, elle décide de poursuivre le chemin et d'aller à la rencontre du plus troublant des paysages, celui de ses origines.
Pour la première fois, son père se met à nu, évoquant les doutes et les épreuves qui ont marqué sa décision de quitter son pays et jalonné son existence au coeur d'une culture si différente de la sienne, et dans laquelle il élèvera finalement ses enfants alors qu'il n'aurait dû y être que de passage. N'éludant que ce qui met à mal sa pudeur culturelle, il dévoile enfin l'histoire qu'il n'avait jamais racontée, celle que sa fille n'avait jusqu'alors jamais osé lui demander.
Ajar-Paris emmène le lecteur dans un récit sensible où les voix générationnelles se confrontent, dans l'émotion, l'incompréhension parfois, retraçant un itinéraire personnel et intime qui, trop souvent laissé de côté, s'inscrit pleinement dans la grande histoire nationale.
Mon avis
L’auteur avec l’approbation de son père fait le récit sur la vie de celui-ci, le départ de son pays, l’attente d’être reconnu et accepté habitant de ce pays qu’est la France. C’est l’attente et le parcours au fil des années que décrit si bien Fanta Dramé, en assemblant les mots qui permettent de se faire une idée des souffrances de l’exil et l’acceptation pas toujours à la hauteur d’un pays qui se dit accepter les droits de l’homme. De ce récit, elle permet de voir au-delà de l’histoire de son père, et de porter un autre regard sur les oubliés, jamais racontés, comme effacés de notre monde alors qu’on les voit faire. Ce parcours de l’émigrant si bien décrit par Fanta Dramé créant de l’émotion, du trouble entre la façon de vivre de notre pays et la réalité de la culture d’un pays tellement différent. Un premier roman écrit avec délicatesse, pudeur et parfois un brin d’humour, une belle lecture que je recommande...4,5/5
Ajar – Paris
Editions Plon 25 août 2022
202 pages
Quatrième de couverture
En 2013, après le décès de sa grand-mère, Fanta Dramé se rend pour la première fois en Mauritanie à Ajar, le village natal de son père, lieu de sépulture de la défunte. De retour à Paris et bouleversée par ce voyage où elle a foulé la terre de ses ancêtres, elle décide de poursuivre le chemin et d'aller à la rencontre du plus troublant des paysages, celui de ses origines.
Pour la première fois, son père se met à nu, évoquant les doutes et les épreuves qui ont marqué sa décision de quitter son pays et jalonné son existence au coeur d'une culture si différente de la sienne, et dans laquelle il élèvera finalement ses enfants alors qu'il n'aurait dû y être que de passage. N'éludant que ce qui met à mal sa pudeur culturelle, il dévoile enfin l'histoire qu'il n'avait jamais racontée, celle que sa fille n'avait jusqu'alors jamais osé lui demander.
Ajar-Paris emmène le lecteur dans un récit sensible où les voix générationnelles se confrontent, dans l'émotion, l'incompréhension parfois, retraçant un itinéraire personnel et intime qui, trop souvent laissé de côté, s'inscrit pleinement dans la grande histoire nationale.
Mon avis
L’auteur avec l’approbation de son père fait le récit sur la vie de celui-ci, le départ de son pays, l’attente d’être reconnu et accepté habitant de ce pays qu’est la France. C’est l’attente et le parcours au fil des années que décrit si bien Fanta Dramé, en assemblant les mots qui permettent de se faire une idée des souffrances de l’exil et l’acceptation pas toujours à la hauteur d’un pays qui se dit accepter les droits de l’homme. De ce récit, elle permet de voir au-delà de l’histoire de son père, et de porter un autre regard sur les oubliés, jamais racontés, comme effacés de notre monde alors qu’on les voit faire. Ce parcours de l’émigrant si bien décrit par Fanta Dramé créant de l’émotion, du trouble entre la façon de vivre de notre pays et la réalité de la culture d’un pays tellement différent. Un premier roman écrit avec délicatesse, pudeur et parfois un brin d’humour, une belle lecture que je recommande...4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Sujets similaires
» [Horvilleur, Delphine] Il n'y a pas de Ajar
» [Schwartzmann, Raymond] Le Drame de Courrières
» [Paris, Gilles] L'été des lucioles
» [Paris, Gilles] Le bal des cendres
» [Hemingway, Ernest] Paris est une fête
» [Schwartzmann, Raymond] Le Drame de Courrières
» [Paris, Gilles] L'été des lucioles
» [Paris, Gilles] Le bal des cendres
» [Hemingway, Ernest] Paris est une fête
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum