[Goby, Valentine] L'île haute
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[Goby, Valentine] L'île haute
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[Goby, Valentine]
L’île haute
Actes Sud 18 août 2022
271 pages
Quatrième de couverture
Un jour d’hiver, le jeune Vadim, petit Parisien de douze ans, gamin des Batignolles, inquiet et asthmatique, est conduit par le train vers un air plus pur. Il ignore tout des gens qui vont l’héberger, quelque part dans un repli des hautes montagnes. Il est transi de fatigue quand, au sortir du wagon, puis d’un tunnel – l’avalanche a bloqué la voie –, il foule la neige épaisse et pesante, met ses pas dans ceux d’un inconnu. Avance vers un endroit dont il ne sait rien. Ouvre bientôt les yeux sur un décor qui le sidère, archipel de sommets entre brume et nuages, hameau blotti sur un replat. Immensité enivrante qui le rend minuscule. Là, tout va commencer, il faudra apprendre : surmonter la séparation, passer de la stupeur à l’apprivoisement, de l’éblouissement à la connaissance. Confier sa vie à d’autres, à ceux qui l’accueillent et qui savent ce qui doit advenir.
L’île haute est le récit initiatique d’une absolue première fois, d’une découverte impensable : somptueux roman-paysage qui emplit le regard jusqu’à l’irradier d’humilité et d’humanité. Images et perceptions qui nous traversent comme autant d’émotions, nous élèvent vers ces ailleurs bouleversants, ces montagnes dont la démesure change et libère les hommes – et sauve un enfant.
Mon avis
Valentin (Vadim) arrive enfin dans un petit village, l’enfant croit rêver, car c’est un décor cerné de glaciers et de pics qui se dessinent dans le brouillard, là-haut c’est la neige sous les pas de l’enfant émerveillé, petit parisien n’ayant jamais vu la neige, il va découvrir une nature qui règne en maître au fil du cycle des saisons ou chacun, hommes, femmes et enfants, des gens modestes a ses tâches. Parmi ces gens, il y a la famille qui l’accueille et à laquelle il va s’attacher dont Blanche, Monette 10 ans et Martin qui aveugle voit la vie avec ses doigts, et bien d’autres? C’est la vie dans les Alpes des années 40, j’ai ressenti très fort l’humanité de ces gens simples aux vies modestes et d’une humanité décuplée par les obligations, qui vont partager leur vie avec le petit garçon émerveillé par les découvertes d’un monde qu’il n’imaginait pas. Il n’oublie pas d’ou il vient, c’est ancré dans son coeur, mais ses premiers émois et la montagne l’aideront à passer les obstacles et à grandir. Je suis complètement entrée dans cette très belle histoire avec un décor très bien décrit par Valentine Goby qui n’a pu que me faire rêver…..Un tout gros coup de coeur…..5/5
L’île haute
Actes Sud 18 août 2022
271 pages
Quatrième de couverture
Un jour d’hiver, le jeune Vadim, petit Parisien de douze ans, gamin des Batignolles, inquiet et asthmatique, est conduit par le train vers un air plus pur. Il ignore tout des gens qui vont l’héberger, quelque part dans un repli des hautes montagnes. Il est transi de fatigue quand, au sortir du wagon, puis d’un tunnel – l’avalanche a bloqué la voie –, il foule la neige épaisse et pesante, met ses pas dans ceux d’un inconnu. Avance vers un endroit dont il ne sait rien. Ouvre bientôt les yeux sur un décor qui le sidère, archipel de sommets entre brume et nuages, hameau blotti sur un replat. Immensité enivrante qui le rend minuscule. Là, tout va commencer, il faudra apprendre : surmonter la séparation, passer de la stupeur à l’apprivoisement, de l’éblouissement à la connaissance. Confier sa vie à d’autres, à ceux qui l’accueillent et qui savent ce qui doit advenir.
L’île haute est le récit initiatique d’une absolue première fois, d’une découverte impensable : somptueux roman-paysage qui emplit le regard jusqu’à l’irradier d’humilité et d’humanité. Images et perceptions qui nous traversent comme autant d’émotions, nous élèvent vers ces ailleurs bouleversants, ces montagnes dont la démesure change et libère les hommes – et sauve un enfant.
Mon avis
Valentin (Vadim) arrive enfin dans un petit village, l’enfant croit rêver, car c’est un décor cerné de glaciers et de pics qui se dessinent dans le brouillard, là-haut c’est la neige sous les pas de l’enfant émerveillé, petit parisien n’ayant jamais vu la neige, il va découvrir une nature qui règne en maître au fil du cycle des saisons ou chacun, hommes, femmes et enfants, des gens modestes a ses tâches. Parmi ces gens, il y a la famille qui l’accueille et à laquelle il va s’attacher dont Blanche, Monette 10 ans et Martin qui aveugle voit la vie avec ses doigts, et bien d’autres? C’est la vie dans les Alpes des années 40, j’ai ressenti très fort l’humanité de ces gens simples aux vies modestes et d’une humanité décuplée par les obligations, qui vont partager leur vie avec le petit garçon émerveillé par les découvertes d’un monde qu’il n’imaginait pas. Il n’oublie pas d’ou il vient, c’est ancré dans son coeur, mais ses premiers émois et la montagne l’aideront à passer les obstacles et à grandir. Je suis complètement entrée dans cette très belle histoire avec un décor très bien décrit par Valentine Goby qui n’a pu que me faire rêver…..Un tout gros coup de coeur…..5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Goby, Valentine] L'île haute
Merci Lalyre pour ta critique, ça a l'air d'être un joli coup de coeur !
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Jeetca- Grand sage du forum
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Re: [Goby, Valentine] L'île haute
Coup de cœur pour moi aussi. Pendant les quelques heures qu'aura duré la lecture, j'ai été Vadim, Vincent et Moinette, j'ai respiré l'air de la montagne, entendu tinter les clarines et gronder le tonnerre, goûté tomme et myrtilles. J'ai retenu mon souffle à chaque épreuve, vitale ou futile, traversée par le jeunes héros. J'ai pleuré bien entendu, mais l'impression qui reste à la fin de cette lecture est celle d'un grand élan de vie, d'enfance et d'humanité.
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