[Puertolas, Romain] Les Ravissantes
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[Puertolas, Romain] Les Ravissantes
[Puertolas, Romain] Les Ravissantes
Titre: Les Ravissantes
Auteur: Romain Puertolas
Éditions: Éditions Albin Michel
Genre: Roman policier
Époque: 1976
421 pages
ISBN 978-2-226-47028-7
Quatrième de couverture
Romain
PUERTOLAS
PUERTOLAS
Que s’est-il réellement passé en mars 1976
dans la petite ville de Saint Sauveur, en Arizona ?
dans la petite ville de Saint Sauveur, en Arizona ?
C’est la question à laquelle tente de répondre le journaliste Neil Sheehan, confronté à une énigme qui divise la population : la disparition, sans mobile apparent, de plusieurs adolescents. Tandis que le shérif Liam Golden met tout en œuvre pour résoudre l’affaire, les mères des disparus accusent une communauté de marginaux qui s’est installée un an plus tôt dans les parages. Et pendant ce temps, d’étranges lumières apparaissent les nuits sans lune et la tension
continue de monter entre les deux camps...
Comment démêler le vrai du faux ? À qui donner tort ou raison ? Distillant le doute, recoupant témoignages et informations réelles, Romain Puértolas invite le lecteur à mener l’enquête dans ce roman dont chaque page déjoue les certitudes.
Mon avis
J'ai aimé.
C'est un roman policier dont les faits et l'enquête se déroulent aux États-Unis en 1976, soit six années après le Festival de Woodstock.
Serait-ce l'éternelle bataille entre le bien et le mal? Où est le bien? Où est le mal? Noir ou blanc? Noir et blanc? Ou gris?
Un journaliste a décidé d'écrire un livre sur cette affaire d'enlèvement d'adolescents et c'est une femme qui accepte de lui fournir tous les faits relatifs à cette affaire.
La fin voulue justifie-t-elle tous les moyens? D'après moi: non.
Ce roman n'apporte rien de nouveau et est plutôt ordinaire.
Ma cote: 6/10
C'est un roman policier dont les faits et l'enquête se déroulent aux États-Unis en 1976, soit six années après le Festival de Woodstock.
Serait-ce l'éternelle bataille entre le bien et le mal? Où est le bien? Où est le mal? Noir ou blanc? Noir et blanc? Ou gris?
Un journaliste a décidé d'écrire un livre sur cette affaire d'enlèvement d'adolescents et c'est une femme qui accepte de lui fournir tous les faits relatifs à cette affaire.
La fin voulue justifie-t-elle tous les moyens? D'après moi: non.
Ce roman n'apporte rien de nouveau et est plutôt ordinaire.
Ma cote: 6/10
Citation
"Les États-Unis étaient restés ce pays de cow-boys qui se baladaient avec un flingue à la ceinture, bien à l'abri derrière le deuxième amendement de la Constitution qui leur permettait de détenir des armes. Et de les utiliser."
(Page 42)(Romain Puertolas, "Les Ravissantes")
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Puertolas, Romain] Les Ravissantes
Merci Moulin-à-Vent pour ta critique, j'aime beaucoup cet auteur, je le note
louloute- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Puertolas, Romain] Les Ravissantes
Merci Moulin-à-vent !
idem que Louloute, ce roman va rejoindre ma LAL !
idem que Louloute, ce roman va rejoindre ma LAL !
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Jeetca- Grand sage du forum
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Re: [Puertolas, Romain] Les Ravissantes
La petite ville jusqu’ici si tranquille de St Sauveur, au fin fond de l’Arizona, ne respire plus depuis que, derrière les murs de son ancien fort situé sur les hauteurs, est venue s’installer une communauté hippie et son gourou qui se fait passer pour le Christ. Quand, en ce mois de mars 1976, trois adolescents disparaissent sans laisser de traces, les parents incriminent aussitôt ces encombrants voisins. Le reste de la population les suit d’autant plus volontiers que d’étranges et inexplicables lumières, venant régulièrement éclairer la nuit au-dessus du fort, renforcent les préventions à leur encontre. Pourtant, la police reste bredouille…
La marque de fabrique de Romain Puértolas est décidément de mystifier ses lecteurs. Dans ses précédents livres, il se jouait de nous au long de facéties toutes plus malicieuses et surprenantes les unes que les autres. Cette fois, il change de tactique, versant dans un mode beaucoup plus sérieux, mais ne s’en ingénie pas moins, pour notre plus grand plaisir, à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Suffisamment, en tout cas, pour nous faire douter en cours de route : a-t-il tout inventé, ou relate-t-il un fait divers qui aurait réellement défrayé la chronique de l’Amérique profonde des années soixante-dix ?
Plus que l’enquête elle-même, au fond à la mesure du fait divers qui l’occasionne, c’est le trouble du lecteur quant à son semblant de véracité qui fait tout l’intérêt du livre. Romain Puértolas réussit en quelque sorte un « fake », où l’invention prend toutes les allures terre-à-terre du réel au travers de détails soigneusement documentés sur les personnages, les décors et l’atmosphère, mais aussi d’une construction narrative habilement maquillée entre reconstitution et témoignage. Et puis, comme à son habitude, il sème tout au long de sa narration les éléments qui, passés inaperçus du lecteur, viendront le surprendre en une chute inattendue alors qu’ils étaient à sa portée depuis le début.
Même s’il évolue vers un registre plus classique et "passe-partout" qui frustrera peut-être les lecteurs les plus attachés au charme espiègle de ses précédents romans, Romain Puértolas nous offre une nouvelle lecture plus que jamais en trompe-l’oeil, comme il sait si bien nous les concocter. (3,5/5)
La marque de fabrique de Romain Puértolas est décidément de mystifier ses lecteurs. Dans ses précédents livres, il se jouait de nous au long de facéties toutes plus malicieuses et surprenantes les unes que les autres. Cette fois, il change de tactique, versant dans un mode beaucoup plus sérieux, mais ne s’en ingénie pas moins, pour notre plus grand plaisir, à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Suffisamment, en tout cas, pour nous faire douter en cours de route : a-t-il tout inventé, ou relate-t-il un fait divers qui aurait réellement défrayé la chronique de l’Amérique profonde des années soixante-dix ?
Plus que l’enquête elle-même, au fond à la mesure du fait divers qui l’occasionne, c’est le trouble du lecteur quant à son semblant de véracité qui fait tout l’intérêt du livre. Romain Puértolas réussit en quelque sorte un « fake », où l’invention prend toutes les allures terre-à-terre du réel au travers de détails soigneusement documentés sur les personnages, les décors et l’atmosphère, mais aussi d’une construction narrative habilement maquillée entre reconstitution et témoignage. Et puis, comme à son habitude, il sème tout au long de sa narration les éléments qui, passés inaperçus du lecteur, viendront le surprendre en une chute inattendue alors qu’ils étaient à sa portée depuis le début.
Même s’il évolue vers un registre plus classique et "passe-partout" qui frustrera peut-être les lecteurs les plus attachés au charme espiègle de ses précédents romans, Romain Puértolas nous offre une nouvelle lecture plus que jamais en trompe-l’oeil, comme il sait si bien nous les concocter. (3,5/5)
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