[Jaramillo Klinkert, Sara] Comment j'ai tué mon père
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[Jaramillo Klinkert, Sara] Comment j'ai tué mon père
[Jaramillo Klinkert, Sara] Comment j'ai tué mon père
[Jaramillo Klinkert, Sara]
Comment j’ai tué mon père
Editions Lattès 5 octobre 2022
227 pages
Quatrième de couverture
« Je ne savais pas qu’on tuerait mon père. Aucun enfant ne peut imaginer une chose pareille. Mais ça arrive. J’ai encore du mal à croire qu’à peine trente-cinq grammes d’acier et un gramme de poudre aient pu détruire une famille. Je l’atteste pourtant. Ils ont détruit la mienne. »
À onze ans, Sara Jaramillo Klinkert perd son père, avocat colombien, assassiné par un tueur à gages. Rien ne sera plus jamais comme avant. La petite fille privilégiée, élevée par des parents aimants dans une somptueuse villa entourée de végétation luxuriante, est soudain obligée de quitter l’enfance.
Comment devenir adulte lorsque la violence a terrassé l’innocence ? Comment parler à sa mère, qui doit élever seule ses cinq enfants ?
Loin de la plainte et de la lamentation, l’autrice remonte le fleuve de ses souvenirs d’enfant pour affronter ses traumatismes et ceux de ses frères. Chapitre après chapitre lui revient l’odeur capiteuse du manguier qui trônait dans son jardin, le crépitement des galettes de maïs de sa mère, la cabane aux longues branches construite par son père, transformant le chagrin en force, la reconstruction et la résilience en un cri universel.
Porté par une langue à la fois sobre et sensuelle, Comment j’ai tué mon père se lit en un seul souffle et laisse le lecteur sans voix.µ
Mon avis
La famille Jaramillo est une famille nombreuse, aisée et unie, le père est avocat assassiné, on ne sait pour quelle raison, Il a fallu plusieurs années pour qu’existe ce livre ou Sara ne parle pas ou peu du contexte social qui a abouti à l’assassinat de son père, il n’y aura pas d’enquête, car trop d’assassinats cette année-là. Ce que Sara nous d’écrit c’est que jusqu’à la disparition de son père c’était une famille heureuse ou elle a grandi mais celle-ci a très rapidement dégénéré, elle nous parle de sa mère avec cinq enfants, elle raconte aussi la lente descente aux enfers de l’un de ses frères. Elle cite aussi les réalités de la survie, la famille passée par différentes étapes : tristesse, angoisse, colère et finalement résignation, mais se résigner prendre du temps, et il leur en a fallu beaucoup à tous. Et c’est à la fin du livre lors d’une rencontre dont je ne dévoilerai rien, que Sara revient à la réalité de la Colombie dans les années 1990, pour nous livrer, dans un dénouement surprenant, toute l’horreur qui plane sur un pays dominé par la mafia et elle nous dira comment elle a tué son père, ce qui est très surprenant mais très beau Un livre remarquable par sa sobriété….5/5
Comment j’ai tué mon père
Editions Lattès 5 octobre 2022
227 pages
Quatrième de couverture
« Je ne savais pas qu’on tuerait mon père. Aucun enfant ne peut imaginer une chose pareille. Mais ça arrive. J’ai encore du mal à croire qu’à peine trente-cinq grammes d’acier et un gramme de poudre aient pu détruire une famille. Je l’atteste pourtant. Ils ont détruit la mienne. »
À onze ans, Sara Jaramillo Klinkert perd son père, avocat colombien, assassiné par un tueur à gages. Rien ne sera plus jamais comme avant. La petite fille privilégiée, élevée par des parents aimants dans une somptueuse villa entourée de végétation luxuriante, est soudain obligée de quitter l’enfance.
Comment devenir adulte lorsque la violence a terrassé l’innocence ? Comment parler à sa mère, qui doit élever seule ses cinq enfants ?
Loin de la plainte et de la lamentation, l’autrice remonte le fleuve de ses souvenirs d’enfant pour affronter ses traumatismes et ceux de ses frères. Chapitre après chapitre lui revient l’odeur capiteuse du manguier qui trônait dans son jardin, le crépitement des galettes de maïs de sa mère, la cabane aux longues branches construite par son père, transformant le chagrin en force, la reconstruction et la résilience en un cri universel.
Porté par une langue à la fois sobre et sensuelle, Comment j’ai tué mon père se lit en un seul souffle et laisse le lecteur sans voix.µ
Mon avis
La famille Jaramillo est une famille nombreuse, aisée et unie, le père est avocat assassiné, on ne sait pour quelle raison, Il a fallu plusieurs années pour qu’existe ce livre ou Sara ne parle pas ou peu du contexte social qui a abouti à l’assassinat de son père, il n’y aura pas d’enquête, car trop d’assassinats cette année-là. Ce que Sara nous d’écrit c’est que jusqu’à la disparition de son père c’était une famille heureuse ou elle a grandi mais celle-ci a très rapidement dégénéré, elle nous parle de sa mère avec cinq enfants, elle raconte aussi la lente descente aux enfers de l’un de ses frères. Elle cite aussi les réalités de la survie, la famille passée par différentes étapes : tristesse, angoisse, colère et finalement résignation, mais se résigner prendre du temps, et il leur en a fallu beaucoup à tous. Et c’est à la fin du livre lors d’une rencontre dont je ne dévoilerai rien, que Sara revient à la réalité de la Colombie dans les années 1990, pour nous livrer, dans un dénouement surprenant, toute l’horreur qui plane sur un pays dominé par la mafia et elle nous dira comment elle a tué son père, ce qui est très surprenant mais très beau Un livre remarquable par sa sobriété….5/5
lalyre- Grand sage du forum
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