[Tharreau, Estelle] Il était une fois la guerre
4 participants
Page 1 sur 1
Avez vous aimé ce livre ?
[Tharreau, Estelle] Il était une fois la guerre
Il était une fois la guerre
Estelle Tharreau
Taurnada éditions
paru le 3 novembre 2022
254 pages
résumé:
Sébastien Braqui est soldat. Sa mission : assurer les convois logistiques. Au volant de son camion, il assiste aux mutations d'un pays et de sa guerre. Homme brisé par les horreurs vécues, il devra subir le rejet de ses compatriotes lorsque sonnera l'heure de la défaite. C'est sa descente aux enfers et celle de sa famille que décide de raconter un reporter de guerre devenu son frère d'âme après les tragédies traversées « là-bas ». Un thriller psychologique dur et bouleversant sur les traumatismes des soldats et les sacrifices de leurs familles, les grandes oubliées de la guerre. « Toutes les morts ne pèsent pas de la même manière sur une conscience. »
mon avis:
Dès les premiers chapitres on comprend que la fin sera grave avec comme titre “bombe amorcée” puis “J - 1095 avant explosion”, grave sera aussi le thème de ce roman avec pour fond la guerre et la déchéance d’un militaire.
C’est d’abord l’histoire de Sébastien Braqui que nous raconte l’auteure au travers des mots d’un journaliste de guerre.
Sébastien est tout jeune lorsque il s’engage dans l’armée, il sera conducteur de camion comme son père. Il est réquisitionné pour partir à Shonga, pays ravagé par la guerre civile pour conduire les camions . A plusieurs reprises et pendant 17 ans il quittera les siens pour ce pays détruit, il rentrera à chaque fois un peu plus meurtri, ravagé par l’horreur d’une guerre qu’il ne sait, qu’il ne peut expliquer à sa femme et sa fille creusant un peu plus l’abîme dans lequel il s’enfonce et la distance qu’il met entre lui et sa famille.
Comment oublier ces atrocités ? comment reprendre sa vie avec ces images dans la tête? Comment vivre avec ces cauchemars qui hantent ses nuits ?
C’est aussi l'histoire de Claire et Virginie qui sont entraînées malgré elles par la chute de leur père et mari, qui vont subir différemment les ravages de la guerre.
Ce roman m’a remuée, émue, l’auteure raconte avec des mots justes, forts, percutants sans jamais tomber dans le voyeurisme la guerre et la lente descente aux enfers de Sébastien honteusement abandonné par son pays à son retour, répudié, montré du doigt.
Je me souviendrai longtemps de ce roman et je vote coup de cœur !
Un coup de cœur aussi pour la photo illustrant le titre.
Je remercie les éditions Taurnada et le forum Partage Lecture pour m’avoir permis de découvrir ce roman.
_________________
Lecture de novembre
-
-
- Arpenter la nuit de Leila Mottley
- Un Noël sans fin de Christina Lauren
- Tata de Valérie Perrin
mes livres lus en 2023
mes livres lus en 2024
Jeetca- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4311
Age : 52
Localisation : Auvergne
Emploi/loisirs : AMP / lecture, sport(vélo, natation, course à pied), cuisine, aromathérapie
Date d'inscription : 23/02/2018
Re: [Tharreau, Estelle] Il était une fois la guerre
Dans l’État fictif du Shonga, quelque part en Afrique, cela fait dix-sept ans que, malgré l’intervention sur place de l’ONU et de l’armée française, la guerre civile fait rage, opposant forces régulières et séparatistes au profit de diverses mouvances terroristes. L’enlisement du conflit et les attentats commis en représailles à Paris ont eu raison de l’opinion publique française, de plus en plus hostile à tout engagement militaire. Le retrait des troupes tricolores est ordonné, et l’armée - soucieuse de redorer son blason après cette débâcle - « purgée » des anciens combattants du Shonga.
A quarante ans, le soldat Sébastien Braqui, que ses quatre missions « là-bas » comme chef de convois logistiques ont rendu chaque fois plus brisé à une famille qui a fini par voler en éclats, n’est plus qu’amertume et désespoir face à son impossible réinsertion dans la vie civile ordinaire. C’est un reporter de guerre et frère d’âme, qui, constatant la descente aux enfers de Sébastien, entreprend la narration croisée de ce retour cauchemardesque et des dix-sept ans d’épreuves, toutes plus traumatisantes les unes que les autres, qui l’ont précédé.
Enclenchée par un bref prologue présentant le protagoniste principal comme « une bombe à retardement que les Hommes ont lentement amorcée jusqu’à l’explosion », la tension s’installe d’emblée et ne fait que monter crescendo, au rythme du compte à rebours égrené par les titres de chapitre. Dans l’attente pleine de suspense de l’ultime catastrophe annoncée, nous voilà peu à peu immergés, non pas seulement dans la noire réalité des atrocités de la guerre, des massacres entre ethnies et des conditions épouvantables des camps de réfugiés, mais aussi dans l’insupportable impuissance de ces hommes envoyés combattre un ennemi invisible et insaisissable.
Le récit excelle à dépeindre simplement la complexité des enjeux en présence, l’inextricable engrenage de l’échec et les processus psychologiques à l’oeuvre autour du traumatisme, du sentiment de culpabilité et, enfin, de l’injustice, quand, après avoir risqué leur vie et s’être confronté à l’innommable sans véritables moyens d’action, ils se retrouvent honteusement mis au rebut, rejetés de l’armée sans reconversion, pointés du doigt par l’opinion, incompris de leurs proches épuisés par leurs cauchemars et par leur déphasage après leur absence et la peur. Car, au terrible mal-être de ces hommes répond celui de leurs familles, démunies et déchirées, et qui, à force d’incompréhension et de malentendus, achève d’enfermer ceux qui ont fait la guerre dans la solitude de leur douleur sans fond.
Averti d'un funeste dénouement dont l'ultime rebondissement ne l'en surprendra pas moins, le lecteur reste impressionné par la pertinence d'analyse des situations et par la finesse psychologique des personnages. De l'angoisse, puis de la frustration et du désarroi de familles incapables de rivaliser avec les fantômes de la guerre, à l'intolérable dissonance entre, d'un côté, le moi profond et les valeurs fondamentales du soldat Braqui, de l'autre, l'atroce et injuste absurdité du rôle qu'on lui fait endosser, l'on ressort ébranlé de ce récit en tout point convaincant. Coup de coeur. (5/5)
Merci à PartageLecture et aux éditions Taurnada pour ce partenariat.
A quarante ans, le soldat Sébastien Braqui, que ses quatre missions « là-bas » comme chef de convois logistiques ont rendu chaque fois plus brisé à une famille qui a fini par voler en éclats, n’est plus qu’amertume et désespoir face à son impossible réinsertion dans la vie civile ordinaire. C’est un reporter de guerre et frère d’âme, qui, constatant la descente aux enfers de Sébastien, entreprend la narration croisée de ce retour cauchemardesque et des dix-sept ans d’épreuves, toutes plus traumatisantes les unes que les autres, qui l’ont précédé.
Enclenchée par un bref prologue présentant le protagoniste principal comme « une bombe à retardement que les Hommes ont lentement amorcée jusqu’à l’explosion », la tension s’installe d’emblée et ne fait que monter crescendo, au rythme du compte à rebours égrené par les titres de chapitre. Dans l’attente pleine de suspense de l’ultime catastrophe annoncée, nous voilà peu à peu immergés, non pas seulement dans la noire réalité des atrocités de la guerre, des massacres entre ethnies et des conditions épouvantables des camps de réfugiés, mais aussi dans l’insupportable impuissance de ces hommes envoyés combattre un ennemi invisible et insaisissable.
Le récit excelle à dépeindre simplement la complexité des enjeux en présence, l’inextricable engrenage de l’échec et les processus psychologiques à l’oeuvre autour du traumatisme, du sentiment de culpabilité et, enfin, de l’injustice, quand, après avoir risqué leur vie et s’être confronté à l’innommable sans véritables moyens d’action, ils se retrouvent honteusement mis au rebut, rejetés de l’armée sans reconversion, pointés du doigt par l’opinion, incompris de leurs proches épuisés par leurs cauchemars et par leur déphasage après leur absence et la peur. Car, au terrible mal-être de ces hommes répond celui de leurs familles, démunies et déchirées, et qui, à force d’incompréhension et de malentendus, achève d’enfermer ceux qui ont fait la guerre dans la solitude de leur douleur sans fond.
Averti d'un funeste dénouement dont l'ultime rebondissement ne l'en surprendra pas moins, le lecteur reste impressionné par la pertinence d'analyse des situations et par la finesse psychologique des personnages. De l'angoisse, puis de la frustration et du désarroi de familles incapables de rivaliser avec les fantômes de la guerre, à l'intolérable dissonance entre, d'un côté, le moi profond et les valeurs fondamentales du soldat Braqui, de l'autre, l'atroce et injuste absurdité du rôle qu'on lui fait endosser, l'on ressort ébranlé de ce récit en tout point convaincant. Coup de coeur. (5/5)
Merci à PartageLecture et aux éditions Taurnada pour ce partenariat.
Dernière édition par Cannetille le Sam 21 Jan 2023 - 10:11, édité 1 fois
Re: [Tharreau, Estelle] Il était une fois la guerre
Je suis admirative de ta critique Cannetille !
_________________
Lecture de novembre
-
-
- Arpenter la nuit de Leila Mottley
- Un Noël sans fin de Christina Lauren
- Tata de Valérie Perrin
mes livres lus en 2023
mes livres lus en 2024
Jeetca- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4311
Age : 52
Localisation : Auvergne
Emploi/loisirs : AMP / lecture, sport(vélo, natation, course à pied), cuisine, aromathérapie
Date d'inscription : 23/02/2018
Re: [Tharreau, Estelle] Il était une fois la guerre
Merci Jeetca. Mais la tienne rend aussi très bien hommage à cet excellent livre. Nos émotions se rejoignent !
Re: [Tharreau, Estelle] Il était une fois la guerre
Il était une fois la guerre ... la guerre au Shonga.
Il était une fois un soldat ... un soldat fier de son pays, Sébastien Braqui, part au Shonga comme conducteur de convoi. Depuis tout petit c'est son rêve de conduire des gros engins comme son père, son héros. Et en plus servir son pays.
Il était une fois un pays ... un pays à feu et à sang, où les enfants, les civils sont des armes de guerre. Sébastien Braqui dès sa première mission sera plongé dans l'horreur, il va d'ailleurs sympathiser avec un gamin attachant Momar, lui donnant des rations, et malgré l'avertissement de ses chefs ou camarades il va s'y attacher. Le jour de son départ, il partira sans Momar, il partira avec l'image de son regard empli de désespoir, de trahison, cela le hantera ... La deuxième mission sera des plus terribles, rapatriement de personnels soignants inconscients des risques, maladies contagieuses, bombes humaines, l'horreur absolus.
Il était une fois une famille --- Sébastien retrouve sa femme, qui à chaque mission se retrouve toute seule à tout gérer, chercher un boulot, mettre au monde seule leur fille. Gérer les retours de missions, retours de plus en plus durs, une incompréhension, les cauchemars, les séparent de plus en plus.
Il était une fois la dernière mission au Shonga ... Sébastien Braqui a donné son corps et son âme, à son pays, pourquoi ? Pour une chimère, puis tout laisser tomber, car cette guerre n'est plus politiquement correcte, on a perdu et c'est la faute de ces militaires.
Il était une fois des parias ... Sébastien Braqui et ses hommes seront accueillis comme des parias à coups de pierre et de huées, toutes les portes se fermeront derrière eux, même leur familles subiront des injustices. Sébastien Braqui rentrera seul avec ses cauchemars, séparé de sa femme, haï de sa fille, seul un reporter de guerre restera pas loin de lui, et l'alcool qui réchauffera son âme. Et malgré un petit boulot de déménageur, la haine sera plus forte, dés le début, le drame se profile au fil des J-00000.
C'est un roman des plus bouleversants, des plus noirs et tellement vrai.
Les personnages sont bien travaillés, on a mal pour ce soldat abandonné, incompris, on a mal pour sa femme et sa fille, dommages collatéraux, elles aussi incomprises et les politiques qui ferment les yeux et abandonnent lâchement leurs hommes ...
Alors, même si j'ai bien compris le déroulement de l'histoire, j'avoue que parfois il me fallait quelques lignes pour me rendre compte que c'était le reporter qui était le narrateur ou qu'on était reparti un peu en arrière, ou qu'on était au Shonga.
Par contre, même si on s'attend à la fin, j'ai aimé ce roman.
Un grand merci au forum Partage/Lecture et aux éditions Taurnada pour ce partenariat.
Il était une fois un soldat ... un soldat fier de son pays, Sébastien Braqui, part au Shonga comme conducteur de convoi. Depuis tout petit c'est son rêve de conduire des gros engins comme son père, son héros. Et en plus servir son pays.
Il était une fois un pays ... un pays à feu et à sang, où les enfants, les civils sont des armes de guerre. Sébastien Braqui dès sa première mission sera plongé dans l'horreur, il va d'ailleurs sympathiser avec un gamin attachant Momar, lui donnant des rations, et malgré l'avertissement de ses chefs ou camarades il va s'y attacher. Le jour de son départ, il partira sans Momar, il partira avec l'image de son regard empli de désespoir, de trahison, cela le hantera ... La deuxième mission sera des plus terribles, rapatriement de personnels soignants inconscients des risques, maladies contagieuses, bombes humaines, l'horreur absolus.
Il était une fois une famille --- Sébastien retrouve sa femme, qui à chaque mission se retrouve toute seule à tout gérer, chercher un boulot, mettre au monde seule leur fille. Gérer les retours de missions, retours de plus en plus durs, une incompréhension, les cauchemars, les séparent de plus en plus.
Il était une fois la dernière mission au Shonga ... Sébastien Braqui a donné son corps et son âme, à son pays, pourquoi ? Pour une chimère, puis tout laisser tomber, car cette guerre n'est plus politiquement correcte, on a perdu et c'est la faute de ces militaires.
Il était une fois des parias ... Sébastien Braqui et ses hommes seront accueillis comme des parias à coups de pierre et de huées, toutes les portes se fermeront derrière eux, même leur familles subiront des injustices. Sébastien Braqui rentrera seul avec ses cauchemars, séparé de sa femme, haï de sa fille, seul un reporter de guerre restera pas loin de lui, et l'alcool qui réchauffera son âme. Et malgré un petit boulot de déménageur, la haine sera plus forte, dés le début, le drame se profile au fil des J-00000.
C'est un roman des plus bouleversants, des plus noirs et tellement vrai.
Les personnages sont bien travaillés, on a mal pour ce soldat abandonné, incompris, on a mal pour sa femme et sa fille, dommages collatéraux, elles aussi incomprises et les politiques qui ferment les yeux et abandonnent lâchement leurs hommes ...
Alors, même si j'ai bien compris le déroulement de l'histoire, j'avoue que parfois il me fallait quelques lignes pour me rendre compte que c'était le reporter qui était le narrateur ou qu'on était reparti un peu en arrière, ou qu'on était au Shonga.
Par contre, même si on s'attend à la fin, j'ai aimé ce roman.
Un grand merci au forum Partage/Lecture et aux éditions Taurnada pour ce partenariat.
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24590
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Tharreau, Estelle] Il était une fois la guerre
Sébastien est jeune.
Sébastien est militaire
Il a suivi les traces de son père dans le milieu de la logistique pour le transport des vivres, des biens et des munitions
Mais Sébastien est également un mari et un père de famille.
Est-ce que la vie d’un militaire et une vie de famille sont compatibles ?
Notre protagoniste s’engage pour le Shonga où les combats font rage afin de ramener une paix dans ce pays en totale destruction.
Un roman où l’auteur va mêler les soucis de conflits territoriaux, de problèmes diplomatiques.
Les guerres où les victimes sont à la fois les militaires qui s’y battent mais aussi la population locale où les rebelles sans états d’âmes pillent, volent et violent…
Mais la guerre, derrière ces images de combats, de morts et d’explosion cache également l’aspect humain de ces militaires qui lorsqu’ils reviennent dans leurs familles ne reviennent jamais tout à fait. Hantés par les images des décors, des villes détruites, des corps de leurs camarades.
Mais cela, les familles ne peuvent pas l’imaginer. Elles n’ont à disposition que les images que la télé veut bien leur laisser voir. Des images contrôlées par un gouvernement pour minimiser les conséquences et maximiser l’importance de cette implication.
Ces images sont-elles biaisées ? Peut-on croire en leur véracité ? Et sont-elles représentatives de tout ce qui peut s’y passer ?
Un roman qui vous prend aux tripes, où vous accompagner nos soldats et vous-même d’où vous ne revenez pas totalement indemne en y laissant une part de vous que vous seriez incapable de partager avec autrui tant les mots vous manqueront.
Je remercie énormément les éditions Taurnada ainsi que notre forum pour cette lecture très très appréciée qui vaut qu’on la découvre pour voir la guerre différemment et pour tenter aussi difficile soit-il de comprendre le ressenti de nos braves partis au combat et jamais revenus tout à fait …
Sébastien est militaire
Il a suivi les traces de son père dans le milieu de la logistique pour le transport des vivres, des biens et des munitions
Mais Sébastien est également un mari et un père de famille.
Est-ce que la vie d’un militaire et une vie de famille sont compatibles ?
Notre protagoniste s’engage pour le Shonga où les combats font rage afin de ramener une paix dans ce pays en totale destruction.
Un roman où l’auteur va mêler les soucis de conflits territoriaux, de problèmes diplomatiques.
Les guerres où les victimes sont à la fois les militaires qui s’y battent mais aussi la population locale où les rebelles sans états d’âmes pillent, volent et violent…
Mais la guerre, derrière ces images de combats, de morts et d’explosion cache également l’aspect humain de ces militaires qui lorsqu’ils reviennent dans leurs familles ne reviennent jamais tout à fait. Hantés par les images des décors, des villes détruites, des corps de leurs camarades.
Mais cela, les familles ne peuvent pas l’imaginer. Elles n’ont à disposition que les images que la télé veut bien leur laisser voir. Des images contrôlées par un gouvernement pour minimiser les conséquences et maximiser l’importance de cette implication.
Ces images sont-elles biaisées ? Peut-on croire en leur véracité ? Et sont-elles représentatives de tout ce qui peut s’y passer ?
Un roman qui vous prend aux tripes, où vous accompagner nos soldats et vous-même d’où vous ne revenez pas totalement indemne en y laissant une part de vous que vous seriez incapable de partager avec autrui tant les mots vous manqueront.
Je remercie énormément les éditions Taurnada ainsi que notre forum pour cette lecture très très appréciée qui vaut qu’on la découvre pour voir la guerre différemment et pour tenter aussi difficile soit-il de comprendre le ressenti de nos braves partis au combat et jamais revenus tout à fait …
_________________
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Lecture en cours :
Silo de Hugh Howey
La Princesse des glaces de Camilla Läckberg
Sujets similaires
» [Éditions Taurnada] Il était une fois la guerre d'Estelle Tharreau
» [Tharreau, Estelle] L'Impasse
» [Tharreau, Estelle] Orages
» [ Tharreau, Estelle ] Contre l'espèce
» [Tharreau, Estelle] La Peine du Bourreau
» [Tharreau, Estelle] L'Impasse
» [Tharreau, Estelle] Orages
» [ Tharreau, Estelle ] Contre l'espèce
» [Tharreau, Estelle] La Peine du Bourreau
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum