[Villemin-Sicherman, Anne] Augustin Duroch - Tome 1: Guet-apens rue des juifs

Aujourd'hui je voudrais vous faire découvrir cette auteure et la série qu'elle a créée.

Anne Villemin-Sicherman est née e le 6 février 1951 à Pont-à-Mousson. Elle passe son enfance à Delme, en Moselle. Elle suit ses études secondaires chez les dominicaines de Nancy et des études de médecine également à Nancy. Elle devient écrivain après une carrière professionnelle de gynécologue.
Issue d'une lignée de quatre générations de vétérinaires, elle leur donne un successeur de fiction à travers l'enquêteur de ses romans, Augustin Duroch, un artiste vétérinaire, comme on les appelait alors, issu de la première promotion de la première école vétérinaire du monde, créée à Lyon au XVIIIème siècle.
Ses romans se déroulent dans ce même siècle et exclusivement à Metz, ville où elle réside.
Celui-ci est le premier de la série "Augustin Duroch"

A Metz en 1770, Augustin, jeune diplômé est aux prises avec une mystérieuse maladie qui se propage dans les écuries de l'intendant du roi, M. de Calonne. L'assassinat d'un marchand de chevaux juif perpétré dans le ghetto est-il en relation avec cette épidémie énigmatique ? La ville de Metz sert de décor à cette enquête.

Un livre très intéressant qui s'appuie sur de nombreuses recherches et qui met en scène des personnages ayant réellement existé. Plusieurs anecdotes sont tirées de témoignages de contemporains dont l’auteure cite la source.
Si l'histoire n'a rien de très original, le lieu où elle se déroule l'est beaucoup plus et m'a particulièrement plu. Metz est parfaitement décrite et l’on peut suivre le héros sur un plan actuel car les lieux et les noms des rues n’ont pratiquement pas changé.
C'est un bon livre dans l'ensemble et qui m’a fait penser aux aventures de Nicolas Le Floch de Jean-François Parot. Toutefois j’ai préféré Augustin Duroch à ce dernier car il est moins exalté.

Passionnée par les chevaux, j’ai beaucoup apprécié les descriptions des pathologies et leurs traitements de l’époque. Tous les termes sont justes et c’est très agréable.

Merci Dulcie pour ta critique