[Gomez-Jurado, Juan] Reine rouge - Tome 2 : Louve noire.
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[Gomez-Jurado, Juan] Reine rouge - Tome 2 : Louve noire.
Titre : Louve noire
Auteur : Juan Gomez-Jurado
édition : Fleuve noir
Nombre de pages : 478 pages
Présentation de l’éditeur :
Antonia Scott est la pièce maîtresse du projet Reine rouge, créé pour résoudre les crimes les plus retors. Un soir, elle et Jon Gutiérrez, un flic à l’instinct aiguisé, sont sollicités sur une affaire urgente : la disparition de Lola Moreno, la femme de Yuri Voronin, trésorier d’un clan mafieux qui opère dans la zone de Malaga. Cette dernière s’est évaporée dans la nature juste après que quelqu’un a tenté de la tuer dans un centre commercial et que son mari a été brutalement assassiné dans leur villa. Mais les deux agents ne sont pas les seuls à vouloir la retrouver.
En effet, celle qui répond au nom de Louve noire, une dangereuse tueuse à gages à la solde de la mafia russe, est également sur ses traces. Des paysages ensoleillés de l’Andalousie aux décors enneigés de la Sierra, Antonia Scott, toujours en proie à ses démons, devra affronter cette terrible rivale.
Mon avis :
Cette enquête n’est pas la suite de la précédente – même si Antonia y pense toujours, il faut dire qu’elle pense beaucoup – mais elle nous plonge dans le pire de ce que l’être humain est capable pour s’enrichir en asservissant d’autres êtres humains – le trafic de drogues, le trafic d’êtres humains, et ce, sans aucun état d’âme. Avec, parfois même, une once de bonne conscience : chacun a droit à sa part du gâteau, non ? Non.
Cette enquête, qui mènera Antonia sur le terrain, la fera basculer. Elle est submergée parce qu’elle voit, par ce qu’elle doit faire, parce qu’elle ne veut pas s’avouer, même si elle en a conscience depuis longtemps. Elle qui n’a pas les codes sociaux et est même à côté; largement, de ceux-ci, a pour contrepoint humain, si humain, Jon, celui qui lui a été assigné comme co-équipier et qui remplit parfaitement sa tâche, simplement parce que ce n’est pas une simple mission, des liens se sont créés avec Antonia.
Louve noire – derrière ce nom, se cache l’étape ultime de la deshumanisation. Les différents camps, celui que l’on pourrait qualifier du bien, celui que l’on pourrait qualifier du mal, sont renvoyés dos à dos parce qu’ils emploient quasiment les mêmes moyens. Le tout est d’être le premier camp à les maîtriser. Et tant pis pour ceux que cela choque, comme Jon Gutiérrez, être humain terriblement et profondément humain.
Dans une Espagne qui a lutté contre les violences faites aux femmes, qui se montre féministe dans le vote de certaines lois, la place des femmes n’est pourtant pas aussi assurée que cela. Je ne parle même pas de la place des femmes dans la police : pour monter en grade, il est attendu (encore et toujours) que les femmes doivent se comporter comme des hommes – la référence, comme en beaucoup de domaines, restant encore et toujours l’homme. Lola Moreno est recherchée, menacée parce qu’elle était la femme d’un mafieu – la mafia n’est plus italienne, mais russe. Louve noire est une tueuse, la meilleure qui soit, paraît-il : elle sera là où on ne l’attendra pas, et c’est tout de même bien de lire une intrigue policière qui n’est pas prévisible, ce qui se confirmera encore avec le dénouement.
Auteur : Juan Gomez-Jurado
édition : Fleuve noir
Nombre de pages : 478 pages
Présentation de l’éditeur :
Antonia Scott est la pièce maîtresse du projet Reine rouge, créé pour résoudre les crimes les plus retors. Un soir, elle et Jon Gutiérrez, un flic à l’instinct aiguisé, sont sollicités sur une affaire urgente : la disparition de Lola Moreno, la femme de Yuri Voronin, trésorier d’un clan mafieux qui opère dans la zone de Malaga. Cette dernière s’est évaporée dans la nature juste après que quelqu’un a tenté de la tuer dans un centre commercial et que son mari a été brutalement assassiné dans leur villa. Mais les deux agents ne sont pas les seuls à vouloir la retrouver.
En effet, celle qui répond au nom de Louve noire, une dangereuse tueuse à gages à la solde de la mafia russe, est également sur ses traces. Des paysages ensoleillés de l’Andalousie aux décors enneigés de la Sierra, Antonia Scott, toujours en proie à ses démons, devra affronter cette terrible rivale.
Mon avis :
Cette enquête n’est pas la suite de la précédente – même si Antonia y pense toujours, il faut dire qu’elle pense beaucoup – mais elle nous plonge dans le pire de ce que l’être humain est capable pour s’enrichir en asservissant d’autres êtres humains – le trafic de drogues, le trafic d’êtres humains, et ce, sans aucun état d’âme. Avec, parfois même, une once de bonne conscience : chacun a droit à sa part du gâteau, non ? Non.
Cette enquête, qui mènera Antonia sur le terrain, la fera basculer. Elle est submergée parce qu’elle voit, par ce qu’elle doit faire, parce qu’elle ne veut pas s’avouer, même si elle en a conscience depuis longtemps. Elle qui n’a pas les codes sociaux et est même à côté; largement, de ceux-ci, a pour contrepoint humain, si humain, Jon, celui qui lui a été assigné comme co-équipier et qui remplit parfaitement sa tâche, simplement parce que ce n’est pas une simple mission, des liens se sont créés avec Antonia.
Louve noire – derrière ce nom, se cache l’étape ultime de la deshumanisation. Les différents camps, celui que l’on pourrait qualifier du bien, celui que l’on pourrait qualifier du mal, sont renvoyés dos à dos parce qu’ils emploient quasiment les mêmes moyens. Le tout est d’être le premier camp à les maîtriser. Et tant pis pour ceux que cela choque, comme Jon Gutiérrez, être humain terriblement et profondément humain.
Dans une Espagne qui a lutté contre les violences faites aux femmes, qui se montre féministe dans le vote de certaines lois, la place des femmes n’est pourtant pas aussi assurée que cela. Je ne parle même pas de la place des femmes dans la police : pour monter en grade, il est attendu (encore et toujours) que les femmes doivent se comporter comme des hommes – la référence, comme en beaucoup de domaines, restant encore et toujours l’homme. Lola Moreno est recherchée, menacée parce qu’elle était la femme d’un mafieu – la mafia n’est plus italienne, mais russe. Louve noire est une tueuse, la meilleure qui soit, paraît-il : elle sera là où on ne l’attendra pas, et c’est tout de même bien de lire une intrigue policière qui n’est pas prévisible, ce qui se confirmera encore avec le dénouement.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Gomez-Jurado, Juan] Reine rouge - Tome 2 : Louve noire.
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Lecture en cours :
Silo de Hugh Howey
La Princesse des glaces de Camilla Läckberg
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