[Laville, Pierre] La guerre les avait jetés là
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[Laville, Pierre] La guerre les avait jetés là
[Laville, Pierre] La guerre les avait jetés là
[Laville, Pierre]
La guerre les avait jeté là
Laffont 9 février 2023
410 pages
Quatrième de couverture
Paris, 1942. Quand la Comédie Française était très occupée
« La nuit est tombée progressivement. La lumière se fait tout à coup, inondant le couloir. Résonnent les voix joyeuses de comédiens costumés en Marquis et en Arlequin qui se hâtent de rejoindre les coulisses. Puis un régisseur chargé de rameuter son monde crie :
- En scène ! Plus que cinq minutes. En scène !
Dans quelques instants, après les coups de brigadier, naîtra sur le plateau une vie, le temps qui sépare un lever et un baisser de rideau. Gabrielle s’éloigne, poussant devant elle le chariot des costumes serrés dans leur housse. »
Paris, hiver 1942. Les bannières colorées qui affichent le symbole nazi claquent dans le vent et se déplient sur les façades du Louvre ou des grands hôtels. En ces temps troublés d’occupation allemande, la Comédie Française fait salle comble : le public se presse pour applaudir Marie Bell, la plus grande comédienne de son temps. Phèdre, Roxane, Chimène, Cléopâtre, Esther, Dona Prouhèze… on ne compte plus les rôles prestigieux de cette fantasque reine du théâtre.
Autour d’elle, précipités par des événements qu’ils ne maîtrisent pas, avec conscience ou aveuglement, les plus grands esprits de l’époque s’affrontent : Cocteau, Guitry, Arletty, Céline, Sartre, Camus, les Renaud-Barrault, Colette, ou encore Paul Claudel. Fraîchement arrivé dans la capitale, un jeune auteur dramatique rêve, lui, de percer à tout prix.
Cependant, une fois le rideau baissé, un choix s’impose : fermer les yeux sur la révoltante compromission, voir collaborer ? Ou, au contraire, entrer en résistance, et sauver ceux qui doivent l’être, telle la jeune Juliette Gréco qui fuit la Gestapo ?
Être ensemble et rester soi-même, tous y parviendront-ils ?
Mon avis
Nous voici à Paris ou le monde du théâtre tient la place la plus importante, on y croise Sacha Guitry, Marie Bell, Jean Cocteau, Jean Paul Sartre, Juliette Gréco ainsi que beaucoup d’autres. C’est un Paris occupé pendant la guerre 1940/45, de la scène aux coulisses, tous y circulent et ils sont nombreux ces acteurs, tous des personnages authentiques qu’ils soient collaborateurs ou résistants, hommes ou femmes, ce que furent leurs attitudes et leur destin connus ou reconnus, certains par leur courage ou d’autres pour leur lâcheté, tout est vrai dans ce livre ou presque. Les jeunes espoirs tels que François Pèrier, Michel Bouquet, Bernard Blier et d’autres commencent à se faire connaître vers la fin de la guerre. Les ambiguïtés s’entremêlent car les personnages évoluent presque tous dans ces années grises, toujours à mi-chemin lors de ces heures sombres, fait d’accommodements avec l’occupant, de terreur, de haine mais aussi de courage et générosité, lors des rafles des juifs, le retour des survivants des camps de concentration. C’est une fresque magistrale, faisant revivre les heures sombres, un formidable roman, un sujet brûlant que j’ai beaucoup apprécié...4,5/5
La guerre les avait jeté là
Laffont 9 février 2023
410 pages
Quatrième de couverture
Paris, 1942. Quand la Comédie Française était très occupée
« La nuit est tombée progressivement. La lumière se fait tout à coup, inondant le couloir. Résonnent les voix joyeuses de comédiens costumés en Marquis et en Arlequin qui se hâtent de rejoindre les coulisses. Puis un régisseur chargé de rameuter son monde crie :
- En scène ! Plus que cinq minutes. En scène !
Dans quelques instants, après les coups de brigadier, naîtra sur le plateau une vie, le temps qui sépare un lever et un baisser de rideau. Gabrielle s’éloigne, poussant devant elle le chariot des costumes serrés dans leur housse. »
Paris, hiver 1942. Les bannières colorées qui affichent le symbole nazi claquent dans le vent et se déplient sur les façades du Louvre ou des grands hôtels. En ces temps troublés d’occupation allemande, la Comédie Française fait salle comble : le public se presse pour applaudir Marie Bell, la plus grande comédienne de son temps. Phèdre, Roxane, Chimène, Cléopâtre, Esther, Dona Prouhèze… on ne compte plus les rôles prestigieux de cette fantasque reine du théâtre.
Autour d’elle, précipités par des événements qu’ils ne maîtrisent pas, avec conscience ou aveuglement, les plus grands esprits de l’époque s’affrontent : Cocteau, Guitry, Arletty, Céline, Sartre, Camus, les Renaud-Barrault, Colette, ou encore Paul Claudel. Fraîchement arrivé dans la capitale, un jeune auteur dramatique rêve, lui, de percer à tout prix.
Cependant, une fois le rideau baissé, un choix s’impose : fermer les yeux sur la révoltante compromission, voir collaborer ? Ou, au contraire, entrer en résistance, et sauver ceux qui doivent l’être, telle la jeune Juliette Gréco qui fuit la Gestapo ?
Être ensemble et rester soi-même, tous y parviendront-ils ?
Mon avis
Nous voici à Paris ou le monde du théâtre tient la place la plus importante, on y croise Sacha Guitry, Marie Bell, Jean Cocteau, Jean Paul Sartre, Juliette Gréco ainsi que beaucoup d’autres. C’est un Paris occupé pendant la guerre 1940/45, de la scène aux coulisses, tous y circulent et ils sont nombreux ces acteurs, tous des personnages authentiques qu’ils soient collaborateurs ou résistants, hommes ou femmes, ce que furent leurs attitudes et leur destin connus ou reconnus, certains par leur courage ou d’autres pour leur lâcheté, tout est vrai dans ce livre ou presque. Les jeunes espoirs tels que François Pèrier, Michel Bouquet, Bernard Blier et d’autres commencent à se faire connaître vers la fin de la guerre. Les ambiguïtés s’entremêlent car les personnages évoluent presque tous dans ces années grises, toujours à mi-chemin lors de ces heures sombres, fait d’accommodements avec l’occupant, de terreur, de haine mais aussi de courage et générosité, lors des rafles des juifs, le retour des survivants des camps de concentration. C’est une fresque magistrale, faisant revivre les heures sombres, un formidable roman, un sujet brûlant que j’ai beaucoup apprécié...4,5/5
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