[Orban, Christine] Soumise
Page 1 sur 1
[Orban, Christine] Soumise
[Orban, Christine] Soumise
[Orban, Christine]
Soumise
Albin Michel 4 janvier 2023
286 pages
Quatrième de couverture
Qui est Jacqueline, celle que Blaise Pascal aimait le plus au monde, si méconnue et si essentielle dans la vie et l'oeuvre de son génie de frère ? Lui mathématicien, elle poétesse, lui austère, elle charmante, lui dans la lumière, elle dans l'effacement.
Ces deux-là sont frère et soeur et forment un couple. Deux êtres exceptionnels s'aiment et se déchirent. Elle le veut parfait, il cède au divertissement. Elle le veut croyant pas savant, il pense que l'on peut être croyant et savant.
C'était une âme forte, un sacré tempérament et pourtant soumise. Elle soignera sans relâche ce frère en perpétuel défi contre lui-même, renoncera aux dons qui ont fait l'admiration de Corneille et Richelieu. Le grand Siècle pèse sur la destinée des femmes.
Blaise ne pouvait pas se passer d'elle, elle ne pouvait pas se passer de Dieu. Christine Orban lève le voile sur cette relation ardente, fusionnelle, conflictuelle et en tire un récit follement romanesque.
Mon avis
Jacqueline petite dernière d’une fratrie, la maman est décédée, c’est alors que Etienne, leur père dispensera la même éducation à Gilberte, Blaise et Jacqueline sans aucune différence. Très jeune Jacqueline, déjà forte tête est contre l’amour et le mariage, ce qui à l’époque n’est pas bien vu, à treize ans elle est présentée à la reine Anne d’Autriche à qui elle récite une pièce de théâtre de son invention, n’empêche elle est entêtée et réussira selon ses désirs, elle est poétesse car à l’âge de onze ans, elle fait des quatrains, tandis que Blaise est fait pour les mathématiques, les expériences scientifiques, il fabrique la première machine à calculer, quand à Gilberte, elle s’est trouvée une vie convenable en se mariant. Si jeune déjà Jacqueline a une force de caractère, et c’est dans un portrait entrecroisé entre Jacqueline et Blaise que Christine Orban avec beaucoup de talent, nous livre un récit historique de l’époque janséniste ou justement Jacqueline s’y laisse prendre, à la mort de son père, elle entre à Port Royal ou l’autrice nous fait rencontrer Soeur Angélique Arnaud, Philippe de Champagne et le père Antoine Singlin. Si jeune déjà, Jacqueline a une force d’âme peu commune, les siècles ont écrasé son talent, sa vitalité, son désir, le cercle des poètes est un cercle d’hommes, elle écrasera toute passion, sa passion, elle là réserve à Dieu. Pas facile de résumer ce très beau livre que j’ai lu avec grand intérêt, qui pourrait être presqu’un coup de coeur...4,5/5
Soumise
Albin Michel 4 janvier 2023
286 pages
Quatrième de couverture
Qui est Jacqueline, celle que Blaise Pascal aimait le plus au monde, si méconnue et si essentielle dans la vie et l'oeuvre de son génie de frère ? Lui mathématicien, elle poétesse, lui austère, elle charmante, lui dans la lumière, elle dans l'effacement.
Ces deux-là sont frère et soeur et forment un couple. Deux êtres exceptionnels s'aiment et se déchirent. Elle le veut parfait, il cède au divertissement. Elle le veut croyant pas savant, il pense que l'on peut être croyant et savant.
C'était une âme forte, un sacré tempérament et pourtant soumise. Elle soignera sans relâche ce frère en perpétuel défi contre lui-même, renoncera aux dons qui ont fait l'admiration de Corneille et Richelieu. Le grand Siècle pèse sur la destinée des femmes.
Blaise ne pouvait pas se passer d'elle, elle ne pouvait pas se passer de Dieu. Christine Orban lève le voile sur cette relation ardente, fusionnelle, conflictuelle et en tire un récit follement romanesque.
Mon avis
Jacqueline petite dernière d’une fratrie, la maman est décédée, c’est alors que Etienne, leur père dispensera la même éducation à Gilberte, Blaise et Jacqueline sans aucune différence. Très jeune Jacqueline, déjà forte tête est contre l’amour et le mariage, ce qui à l’époque n’est pas bien vu, à treize ans elle est présentée à la reine Anne d’Autriche à qui elle récite une pièce de théâtre de son invention, n’empêche elle est entêtée et réussira selon ses désirs, elle est poétesse car à l’âge de onze ans, elle fait des quatrains, tandis que Blaise est fait pour les mathématiques, les expériences scientifiques, il fabrique la première machine à calculer, quand à Gilberte, elle s’est trouvée une vie convenable en se mariant. Si jeune déjà Jacqueline a une force de caractère, et c’est dans un portrait entrecroisé entre Jacqueline et Blaise que Christine Orban avec beaucoup de talent, nous livre un récit historique de l’époque janséniste ou justement Jacqueline s’y laisse prendre, à la mort de son père, elle entre à Port Royal ou l’autrice nous fait rencontrer Soeur Angélique Arnaud, Philippe de Champagne et le père Antoine Singlin. Si jeune déjà, Jacqueline a une force d’âme peu commune, les siècles ont écrasé son talent, sa vitalité, son désir, le cercle des poètes est un cercle d’hommes, elle écrasera toute passion, sa passion, elle là réserve à Dieu. Pas facile de résumer ce très beau livre que j’ai lu avec grand intérêt, qui pourrait être presqu’un coup de coeur...4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9607
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Sujets similaires
» [Orban, Christine] l'attente
» [Orban, Christine] la mélancolie du dimanche
» [Angot, Christine] L'inceste
» [Orban, Christine] N'oublie pas d'être heureuse.
» [Orban, Christine] Charmer, s'égarer et mourir
» [Orban, Christine] la mélancolie du dimanche
» [Angot, Christine] L'inceste
» [Orban, Christine] N'oublie pas d'être heureuse.
» [Orban, Christine] Charmer, s'égarer et mourir
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum