[Capitaine Frederick Maitland & Amiral George Cockburn] Napoléon sur la route de Sainte-Hélène
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[Capitaine Frederick Maitland & Amiral George Cockburn] Napoléon sur la route de Sainte-Hélène
Auteurs: Capitaine Frederick Maitland & Amiral George Cockburn
Titre: Napoléon sur la route de Sainte-Hélène
Editions: Voilier Rouge
Nombres de pages: 245
ISBN: 978-2-940744-04-6
Quatrième de couverture:
En juillet 1815, le destin de Napoléon bascule une seconde fois. Déchus et désormais fugitif, il est contraint de faire un choix qui marquera la dernière partie de son existence: se rendre aux Anglais. En montant à bord de Bellerophon, puis du Northumberland, avec une suite de derniers fidèles, commence alors une aventure humaine autant que maritime qui terminera à Sainte-Hélène.
Ce huis clos de près de trois mois, rapporté par les commandants britanniques est rarement présenté aux lecteurs et se veux original en ce que la parole est donnée aux ennemis les plus implacables du régime impérial.
Préfacés par le professeur Jean Tulard, ces deux témoignages nouvellement traduits présentent un épisode marquant de la vie de Napoléon, qui prépare le terme de son parcours et lance sa légende.
Mon avis:
Tout d'abord une petite présentation des auteurs de ce livre:
Le Capitaine Frederick Lewis Maitland ( 1777-1839 ), officier commandant le HMS Bellerophon en juillet 1815. Officier d'origine écossaise ayant servi sous les ordres de la Royal Navy.
Le contre-amiral George Cockburn ( 1772-1853 ) commandant le HMS Northumberland, d'origine anglaise, il servit sous les ordres de la Royal Navy.
HMS: His Majesty Ship préfixe pour les navires de la Royal Navy.
" Juillet 1815: après sa défaite à Waterloo et son abdication, Napoléon est pressé de quitter la France. Il pense se réfugier aux Etats-Unis, mais comment échapper au blocus des côtes françaises par la flotte anglaise ? "
Après un accord passé avec le Capitaine Maitland, Napoléon et sa suite sont embarqués sur le HMS Bellerophon, direction l'Angleterre, où Napoléon espère s' installer. Maitland va consigner sa rencontre avec Napoléon, retranscrit ici grâce aux éditions Voilier Rouge. On découvre un personnage qui malgré sa défaite, malgré qu'il soit dans les mains de ses ennemis, reste un homme courtois et agréable à côtoyer. Les journées sur le Bellerophon sont rythmées par les repas, les balades sur le pont propices aux discussions avec l'équipage ou avec le commandant, les soirées où Napoléon aime jouer aux cartes avec le commandant.
Napoléon pose beaucoup de questions sur la flotte britannique, il y reconnait une supériorité anglaise, notamment au niveau commandement très strict. Il n'y met aucune rancune. Et même si Maitland lui a bien fait comprendre que son sort ne dépend pas de lui mais du Prince régent George de Galles, il a fort espoir de vivre paisiblement en Angleterre. Quelle déception pour lui qui arrivé à Plymouth apprend qu'il ne peut pas rester en Angleterre et qu'il va être envoyé à Sainte-Hélène. Il fera comprendre avec ses fidèles son mécontentement tout en restant courtois.
Le 6 aout 1815, il embarquera avec quelques fidèles sur le navire le Northumberland, sous les ordres de l'Amiral George Cockburn, pour Sainte-Hélène. Le même rythme de croisière occupera Napoléon, quand le temps le permettra, avec Cockburn, Napoléon parlera plus de ses faits d'armes, ses réussites et ses échecs, le pourquoi du comment. J'ai ressenti un homme assez présomptueux, qui a tendance à tenir les autres comme responsables de la plupart de ses échecs. Et qui reste persuadé que si il avait pu atteindre les Etats Unis, il aurait pu retourner la situation.
J'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai senti un attachement entre Maitland et Napoléon, à leur façon de communiquer, il était même mal à l'aise quand il lui a appris qu'il n'irait pas en Angleterre. Par contre Cockburn je l'ai senti moins avenant plus distant, du moins au début, et si ils ont bien communiqué, une certaine réserve les habiter. Cockburn lui trouveun caractère de cochon et de boudeur, et il ne faisait rien pour améliorer les choses.
Ils arrivèrent à Sainte-Hélène le 15 octobre 1815.
J'ai appris beaucoup de choses sur Napoléon, ses succès et ses échecs. Sur la vie à bord d'un navire, toute la logistique pour gérer toute une flotte, les moyens de communications, retranscrit tous les courriers échangés, entre Maitland et l'amirauté, pour empêcher quoiqu'il arrive la fuite de Napoléon vers les Etats-Unis.
Le livre s'arrête une fois Napoléon à Sainte-Hélène, et une fois installés les soldats sur des îles alentours ou sur des navires qui seront les gardiens de Napoléon, de peur qu'il s'évade.
Merci aux éditions Voilier Rouge de mettre en lumière tous ces écrits. J'adore découvrir toutes ces histoires. C'est tellement intéressant.
Titre: Napoléon sur la route de Sainte-Hélène
Editions: Voilier Rouge
Nombres de pages: 245
ISBN: 978-2-940744-04-6
Quatrième de couverture:
En juillet 1815, le destin de Napoléon bascule une seconde fois. Déchus et désormais fugitif, il est contraint de faire un choix qui marquera la dernière partie de son existence: se rendre aux Anglais. En montant à bord de Bellerophon, puis du Northumberland, avec une suite de derniers fidèles, commence alors une aventure humaine autant que maritime qui terminera à Sainte-Hélène.
Ce huis clos de près de trois mois, rapporté par les commandants britanniques est rarement présenté aux lecteurs et se veux original en ce que la parole est donnée aux ennemis les plus implacables du régime impérial.
Préfacés par le professeur Jean Tulard, ces deux témoignages nouvellement traduits présentent un épisode marquant de la vie de Napoléon, qui prépare le terme de son parcours et lance sa légende.
Mon avis:
Tout d'abord une petite présentation des auteurs de ce livre:
Le Capitaine Frederick Lewis Maitland ( 1777-1839 ), officier commandant le HMS Bellerophon en juillet 1815. Officier d'origine écossaise ayant servi sous les ordres de la Royal Navy.
Le contre-amiral George Cockburn ( 1772-1853 ) commandant le HMS Northumberland, d'origine anglaise, il servit sous les ordres de la Royal Navy.
HMS: His Majesty Ship préfixe pour les navires de la Royal Navy.
" Juillet 1815: après sa défaite à Waterloo et son abdication, Napoléon est pressé de quitter la France. Il pense se réfugier aux Etats-Unis, mais comment échapper au blocus des côtes françaises par la flotte anglaise ? "
Après un accord passé avec le Capitaine Maitland, Napoléon et sa suite sont embarqués sur le HMS Bellerophon, direction l'Angleterre, où Napoléon espère s' installer. Maitland va consigner sa rencontre avec Napoléon, retranscrit ici grâce aux éditions Voilier Rouge. On découvre un personnage qui malgré sa défaite, malgré qu'il soit dans les mains de ses ennemis, reste un homme courtois et agréable à côtoyer. Les journées sur le Bellerophon sont rythmées par les repas, les balades sur le pont propices aux discussions avec l'équipage ou avec le commandant, les soirées où Napoléon aime jouer aux cartes avec le commandant.
Napoléon pose beaucoup de questions sur la flotte britannique, il y reconnait une supériorité anglaise, notamment au niveau commandement très strict. Il n'y met aucune rancune. Et même si Maitland lui a bien fait comprendre que son sort ne dépend pas de lui mais du Prince régent George de Galles, il a fort espoir de vivre paisiblement en Angleterre. Quelle déception pour lui qui arrivé à Plymouth apprend qu'il ne peut pas rester en Angleterre et qu'il va être envoyé à Sainte-Hélène. Il fera comprendre avec ses fidèles son mécontentement tout en restant courtois.
Le 6 aout 1815, il embarquera avec quelques fidèles sur le navire le Northumberland, sous les ordres de l'Amiral George Cockburn, pour Sainte-Hélène. Le même rythme de croisière occupera Napoléon, quand le temps le permettra, avec Cockburn, Napoléon parlera plus de ses faits d'armes, ses réussites et ses échecs, le pourquoi du comment. J'ai ressenti un homme assez présomptueux, qui a tendance à tenir les autres comme responsables de la plupart de ses échecs. Et qui reste persuadé que si il avait pu atteindre les Etats Unis, il aurait pu retourner la situation.
J'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai senti un attachement entre Maitland et Napoléon, à leur façon de communiquer, il était même mal à l'aise quand il lui a appris qu'il n'irait pas en Angleterre. Par contre Cockburn je l'ai senti moins avenant plus distant, du moins au début, et si ils ont bien communiqué, une certaine réserve les habiter. Cockburn lui trouveun caractère de cochon et de boudeur, et il ne faisait rien pour améliorer les choses.
Ils arrivèrent à Sainte-Hélène le 15 octobre 1815.
J'ai appris beaucoup de choses sur Napoléon, ses succès et ses échecs. Sur la vie à bord d'un navire, toute la logistique pour gérer toute une flotte, les moyens de communications, retranscrit tous les courriers échangés, entre Maitland et l'amirauté, pour empêcher quoiqu'il arrive la fuite de Napoléon vers les Etats-Unis.
Le livre s'arrête une fois Napoléon à Sainte-Hélène, et une fois installés les soldats sur des îles alentours ou sur des navires qui seront les gardiens de Napoléon, de peur qu'il s'évade.
Merci aux éditions Voilier Rouge de mettre en lumière tous ces écrits. J'adore découvrir toutes ces histoires. C'est tellement intéressant.
Dernière édition par louloute le Mar 25 Juil 2023 - 9:14, édité 1 fois
louloute- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 24602
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Capitaine Frederick Maitland & Amiral George Cockburn] Napoléon sur la route de Sainte-Hélène
Merci pour cette très belle critique louloute
qui donne envie de connaitre un peu mieux la vie et la personnalité de Napoléon !
qui donne envie de connaitre un peu mieux la vie et la personnalité de Napoléon !
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Lecture en cours :
Silo de Hugh Howey
La Princesse des glaces de Camilla Läckberg
Re: [Capitaine Frederick Maitland & Amiral George Cockburn] Napoléon sur la route de Sainte-Hélène
Merci Loïc
louloute- Grand sage du forum
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