[Irish, William] La mariée était en noir
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Votre avis
[Irish, William] La mariée était en noir
La marié était en noir
Auteur : William Irish
Édition : Presses de la cité
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture :
Une femme se tenait debout sur le seuil, immobile. Elle était en noir et la blancheur crémeuse de ses épaules jaillissait d'un corsage ajusté, sans épaulettes. Une sorte de voile léger, garni de jais, était posé sur ses cheveux d'or ...
- Appelez un médecin ! gémit-il.
- Il arriverait trop tard.
Il tomba à ses pieds et une légère écume moussa au coin de ses lèvres.
- ... voulais vous rendre heureuse, balbutia-t-il dans un râle.
Venue de très loin, une voix lui assura ironiquement :
- vous y avez réussi.
Mon appréciation
Auteur : William Irish
Édition : Presses de la cité
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture :
Une femme se tenait debout sur le seuil, immobile. Elle était en noir et la blancheur crémeuse de ses épaules jaillissait d'un corsage ajusté, sans épaulettes. Une sorte de voile léger, garni de jais, était posé sur ses cheveux d'or ...
- Appelez un médecin ! gémit-il.
- Il arriverait trop tard.
Il tomba à ses pieds et une légère écume moussa au coin de ses lèvres.
- ... voulais vous rendre heureuse, balbutia-t-il dans un râle.
Venue de très loin, une voix lui assura ironiquement :
- vous y avez réussi.
Mon appréciation
Plusieurs hommes sont retrouvés morts. Accidents ou meurtres? L'inspecteur Lew Wanger penche pour la deuxième hypothèse. Il va tout mettre en oeuvre pour trouver ce qui lie les différentes victimes pour appréhender le coupable. Au fil de son enquête, il apparaît très vite que pour chaque meurtre, une mystérieuse femme a été vue auprès de la victime peu de temps avant sa mort. Mais qui est cette femme, tantôt brune, tantôt blonde qui semble sortie de nulle part?
Ce roman policier n'est pas exceptionnel, il est même très traditionnel mais on retrouve tous les éléments que l'on recherche dans ce type de littérature ce qui en rend la lecture plaisante. On devine le dénouement de l'histoire assez rapidement mais il faut tout de même attendre la fin du roman pour avoir tous les éléments.
Je serai maintenant curieuse de voir l'adaptation cinématographique de ce roman.
Ce roman policier n'est pas exceptionnel, il est même très traditionnel mais on retrouve tous les éléments que l'on recherche dans ce type de littérature ce qui en rend la lecture plaisante. On devine le dénouement de l'histoire assez rapidement mais il faut tout de même attendre la fin du roman pour avoir tous les éléments.
Je serai maintenant curieuse de voir l'adaptation cinématographique de ce roman.
Invité- Invité
Re: [Irish, William] La mariée était en noir
Lu et apprécié. Du même auteur, j'avais préféré "Fenêtre sur Cour". Néanmmoins, même si ça n'a pas été un choc de lecture, je l'ai lu rapidement et avec du plaisir.
Invité- Invité
Re: [Irish, William] La mariée était en noir
Je ne m'en souviens plus tellement, il faudrait que je le relise...
Ah je l'ai lu celui-là, il est génial !
bambi_slaughter a écrit:Lu et apprécié. Du même auteur, j'avais préféré "Fenêtre sur Cour". Néanmmoins, même si ça n'a pas été un choc de lecture, je l'ai lu rapidement et avec du plaisir.
Ah je l'ai lu celui-là, il est génial !
Invité- Invité
Re: [Irish, William] La mariée était en noir
bambi_slaughter a écrit:Lu et apprécié. Du même auteur, j'avais préféré "Fenêtre sur Cour". Néanmmoins, même si ça n'a pas été un choc de lecture, je l'ai lu rapidement et avec du plaisir.
William Irish est le pseudonyme de Cornell Woolrich, écrivain américain né le 4 décembre 1903 à New York, où il meurt le 25 septembre 1968.
The Bride Wore Black (1940) (La Mariée était en noir) a été adapté au cinéma par François Truffaut en 1968 avec Jeanne Moreau, Michel Bouquet, Jean-Clause Brialy, Charles Denner, Clause Rich, Michael Lonsdale...
Fenêtre sur cour (Rear Window), film américain à suspense produit et réalisé par Alfred Hitchcock, a été écrit par John Michael Hayes d'après la nouvelle "It Had to Be Murder" de Cornell Woolrich (pseudonyme : William Irish).
Du même auteur, François Truffaut a aussi adapté Waltz into Darkness (1947) : La sirène du Mississipi en 1969 avec Belmondo, Deneuve et Michel Bouquet...
Quand on connait les liens d'admiration et d'affection réciproques qui unissaient Hitchcock et Truffaut, il n'est pas étonnant qu'ils aient été séduits par des oeuvres du même auteur.
Invité- Invité
Re: [Irish, William] La mariée était en noir
Je n'ai pas lu le livre, mais il s'agit assurément d'un incontournable sur le plan cinématographique!!!FrançoisG a écrit: The Bride Wore Black (1940) (La Mariée était en noir) a été adapté au cinéma par François Truffaut en 1968 avec Jeanne Moreau, Michel Bouquet, Jean-Clause Brialy, Charles Denner, Clause Rich, Michael Lonsdale...
Invité- Invité
Re: [Irish, William] La mariée était en noir
Je n'ai pas vu les adaptations de ses deux livres, "La mariée était en noir" et "Fenêtre sur cour", ça ne m'intéresse pas tellement, d'une part, je suis pour ainsi dire toujours déçu des adaptations de livres que j'aime, et d'autre part, le cinéma n'est pas mon truc.
Invité- Invité
Re: [Irish, William] La mariée était en noir
Mon avis :
Ce roman, publié en 1940 mais dont la traduction française "complète" n'aura lieu qu'en 2001, est le premier roman de William Irish. Je trouve important de le préciser tant il est surprenant, dénouement y compris. Il y aurait des choses à dire, à redire sur ce dénouement, mais le révéler, ce serait gâcher la lecture pour ceux qui se lanceraient dans la découverte de ce polar.
Kenneth Bliss tombe de son balcon le jour de ses fiançailles - du dix-septième étage, cela ne pardonne pas. Quelques temps plus tard, Mitchell est assassiné, avec du cyanure placé dans une de ses boissons favorites. Puis, c'est au tour d'un brave père de famille de mourir au cours d'une partie de cache-cache effectué avec son fils. Si certains voient trois affaires distinctes, ce n'est pas le cas de l'inspecteur Lew Wanger. Lui, qui a déjà pensé que le premier décès n'était ni un accident ni un suicide, est persuadé que les trois affaires sont liées par la mystérieuse femme qui était à chaque fois sur les lieux et qui, à chaque fois, n'a pas pu être retrouvée. Elle s'est aussi bien gardée de se présenter comme témoin, comme elle aurait pu le faire si la mort de Kenneth Bliss avait été purement accidentelle.
Il faut de la patience, il faut de l'acharnement pour découvrir l'identité de la coupable et plus encore pour découvrir pourquoi elle a agi ainsi. Elle a toujours veillée, de manière fort étonnante parfois, à ce qu'aucune innocente ne se retrouve incriminée. Cherchez la femme, déjà, à l'époque, la femme la plus proche, pas une autre, parce que c'est forcément elle la responsable. Pour d'autres, la femme est totalement invisible, juste une compagne, et encore. Rester invisible jusqu'au bout, c'est ce qu'a réussi à accomplir la mystérieuse meurtrière.
Et si vous ne l'avez pas déjà vu, je ne peux que vous conseiller de regarder le film de François Truffaut.
Ce roman, publié en 1940 mais dont la traduction française "complète" n'aura lieu qu'en 2001, est le premier roman de William Irish. Je trouve important de le préciser tant il est surprenant, dénouement y compris. Il y aurait des choses à dire, à redire sur ce dénouement, mais le révéler, ce serait gâcher la lecture pour ceux qui se lanceraient dans la découverte de ce polar.
Kenneth Bliss tombe de son balcon le jour de ses fiançailles - du dix-septième étage, cela ne pardonne pas. Quelques temps plus tard, Mitchell est assassiné, avec du cyanure placé dans une de ses boissons favorites. Puis, c'est au tour d'un brave père de famille de mourir au cours d'une partie de cache-cache effectué avec son fils. Si certains voient trois affaires distinctes, ce n'est pas le cas de l'inspecteur Lew Wanger. Lui, qui a déjà pensé que le premier décès n'était ni un accident ni un suicide, est persuadé que les trois affaires sont liées par la mystérieuse femme qui était à chaque fois sur les lieux et qui, à chaque fois, n'a pas pu être retrouvée. Elle s'est aussi bien gardée de se présenter comme témoin, comme elle aurait pu le faire si la mort de Kenneth Bliss avait été purement accidentelle.
Il faut de la patience, il faut de l'acharnement pour découvrir l'identité de la coupable et plus encore pour découvrir pourquoi elle a agi ainsi. Elle a toujours veillée, de manière fort étonnante parfois, à ce qu'aucune innocente ne se retrouve incriminée. Cherchez la femme, déjà, à l'époque, la femme la plus proche, pas une autre, parce que c'est forcément elle la responsable. Pour d'autres, la femme est totalement invisible, juste une compagne, et encore. Rester invisible jusqu'au bout, c'est ce qu'a réussi à accomplir la mystérieuse meurtrière.
Et si vous ne l'avez pas déjà vu, je ne peux que vous conseiller de regarder le film de François Truffaut.
Sharon- Modérateur
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Date d'inscription : 01/11/2008
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