[Baldisserri, Catherine] Les grandes nacres
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[Baldisserri, Catherine] Les grandes nacres
Les grandes nacres
Catherine Baldesseri
Éditions Julliard
208 pages
Parution 24/08/2023
EAN : 9782260056041
Quatrième de couverture :
Sur une île méditerranéenne écrasée de soleil et hérissée de montagnes, Efisia est devenue, comme son aïeule, gardienne des grandes nacres, les précieux coquillages fichés dans les profondeurs cristallines. Depuis qu’elle a prêté serment, elle entonne la prière à la mer et plonge inlassablement pour récolter leurs longs filaments qu’on appelle byssus. Puis elle file, tisse et façonne la soie marine, auréolée de mythes.
Rosalia a toujours vu Efisia, sa grand-mère, laver, teinter, sécher et faire danser le byssus entre ses doigts. Dans son atelier, elle a appris les gestes et les légendes. Mais comment continuer de protéger les grandes nacres quand la folie des hommes menace ?
Mon avis ;
Tout d’abord le titre m’a interpellé, je ne connaissais pas « les grandes nacres ». Les grandes nacres sont des coquillages que l’on trouve notamment en Méditerranée, elles font parties des bivalves et peuvent atteindre un mètre de longueur. Elles sont pourvues de grands filaments qui s’accrochent dans le sable. Ces filaments sont appelés byssus. C’est à partir de ces fibres qu’est née « la soie marine ».
Effectivement dans ce roman, l’histoire tourne autour des grandes nacres, mais pas que cela, une histoire de famille, une complicité entre une petite fille et sa grand-mère.
Au large de la Sardaigne, il se trouve un endroit où il y a de nombreuses grandes nacres, c’est là que vit Efisia. Elle a prêté serment auprès de sa grand-mère afin de perpétuer cet art et de continuer à préserver et à protéger les grandes nacres.
Efisia est passionnée par son travail, elle va chercher les byssus au fond de la mer en apnée. Elle les prépare, les tisse. Elle ne s’occupe pas des voisines commères, qui ne font qu’attendre leur mari. Cet art lui fut transmis par sa grand-mère, elle le transmettra à sa petite fille qui l’a toujours vue dans son atelier , tisser la soie marine tout en fredonnant une prière héritée de sa grand-mère. Rosalia apprendra comme sa grand-mère ce savoir-faire. Mais saura -t-elle le préserver et le transmettre ?
J’ai lu et apprécié ma lecture. C’est un hymne à la mer que nous délivre l’auteur. Ma lecture fut enrichissante , car je ne connaissais absolument pas les byssus. J’ai aimé l’écriture, la poésie qui se dégage des mots, qui décrivent à la fois les sentiments, mais aussi la nature. Cet amour que porte Efisia à sa petite fille, et ce beau cadeau qu’elle lui transmets. Rosalia a su tirer profit de ce cadeau puisque son métier lui rappellera toujours d’où elle vient.
Ce livre nous fait réfléchir sur les actions des hommes face aux océans, à la préservation de leurs richesses et de leur avenir.
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