[Archambault, Gilles] Mes débuts dans l'éternité
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[Archambault, Gilles] Mes débuts dans l'éternité
[Archambault, Gilles] Mes débuts dans l'éternité
Titre: Mes débuts dans l'éternité
Auteur: Gilles Archambault
Éditions: Les Éditions du Boréal
Genre: Nouvelles
Époque contemporaine
129 pages
ISBN 978-2-7648-2721-1
Quatrième de couverture
Il est probable que je mourrai avant la fin de l’année. On est en mai. J’écoule mes journées à ne rien faire. Comme si je suivais une règle définie. Au fond, je me laisse porter par le temps. La vie se détache de moi petit à petit. Je ne proteste plus, je suis même devenu une sorte de croyant. Je crois fermement aux instants de paix qui me restent.
Les personnages de ces brèves nouvelles ont pour la plupart dépassé ce que l'on considère habituellement comme le seuil de la vieillesse. Ils évoquent la disparition d’un ami, la visite en rêve d’un père mort depuis longtemps. Ils se remémorent leurs amours défuntes, feuillettent assidument les pages nécrologiques des journaux, contemplent le piano qu’ils n’ouvriront plus, caressent le rêve d’une fin de vie peuplée de lectures aussi libres que jouissives. Ce qui les réunit, c’est l’art subtil de Gilles Archambault, tout en clair-obscur, son regard oblique qui sait faire ressortir, sans jamais forcer le trait, l’inattendue richesse de chacun des instants qu’ils traversent.
_____
«Qu'est-ce qui fait qu'Archambault soit devenu avec le temps l'un des écrivains majeurs du Québec, la longévité mise à part? Sans doute plusieurs raisons, dont la principale serait qu'il a su cultiver un jardin esthétique, un ton très particulier, en tourbillonnant pour ainsi dire autour de ce qui fait l'essence de l'être humain.»
Michel Lord, Vingt-cinq ans de nouvelles québécoises
Les personnages de ces brèves nouvelles ont pour la plupart dépassé ce que l'on considère habituellement comme le seuil de la vieillesse. Ils évoquent la disparition d’un ami, la visite en rêve d’un père mort depuis longtemps. Ils se remémorent leurs amours défuntes, feuillettent assidument les pages nécrologiques des journaux, contemplent le piano qu’ils n’ouvriront plus, caressent le rêve d’une fin de vie peuplée de lectures aussi libres que jouissives. Ce qui les réunit, c’est l’art subtil de Gilles Archambault, tout en clair-obscur, son regard oblique qui sait faire ressortir, sans jamais forcer le trait, l’inattendue richesse de chacun des instants qu’ils traversent.
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«Qu'est-ce qui fait qu'Archambault soit devenu avec le temps l'un des écrivains majeurs du Québec, la longévité mise à part? Sans doute plusieurs raisons, dont la principale serait qu'il a su cultiver un jardin esthétique, un ton très particulier, en tourbillonnant pour ainsi dire autour de ce qui fait l'essence de l'être humain.»
Michel Lord, Vingt-cinq ans de nouvelles québécoises
Mon avis
Ce livre, c'est trente (30) courtes nouvelles à la lecture facile.
Chacune de ces nouvelles est une photographie dans laquelle il est facile de se reconnaître. Le sujet est souvent en clair obscur, comme un chapeau qui nous fait si bien.
Je suis rarement un amateur de "nouvelle", mais ici, c'est de moi qu'il parle.
À lire (dès la plus tendre vieillesse).
Ma cote: 6,5/10.
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 07/01/2012
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