[Dalembert, louis- Philippe] Une histoire romaine
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[Dalembert, Louis-Philippe] Une histoire romaine
[Dalembert, louis- Philippe] Une histoire romaine
[Dalembert, Louis Philippe]
Une histoire romaine
Editions Sabine -Wespieser 24 août 2023
247 pages
Quatrième de couverture
Tiraillée entre deux mondes que sépare le Tibre, Laura a bien du mal à s’affranchir des puissantes figures féminines qui ont marqué sa prime jeunesse : rebelle de pacotille dans le bouillonnement politique et culturel des années 1970, elle est insensiblement ramenée à sa double lignée, aristocratique et juive.
Sur la rive droite, dans le quartier huppé de Prati, la contessa veille à tenir son rang et à sauver les apparences, malgré les revers de fortune chez les De Pretis : avare d’effusions, elle fascine sa petite-fille par ses récits de la tradition familiale. Elle n’a pourtant pas hésité à se séparer de l’impressionnante bibliothèque accumulée au fil des siècles, pour continuer de recevoir tout ce que Rome compte d’hôtes d’importance. Et quand sa fille Elena, la future mère de Laura, à qui elle désespérait de trouver un bon parti, lui présente enfin Giuseppe, peu lui importe qu’il soit juif, l’essentiel étant qu’il ne soit pas dans la gêne et que l’union soit bénie par l’Église.
Son mariage conduit Elena à s’éloigner de son envahissante comtesse de mère et à s’installer rive gauche, dans l’immeuble de la Via Giulia où règne zia Rachele : la plantureuse vieille dame, dont les poches débordent de dragées qu’elle distribue avec générosité, initie Elena, et plus tard Laura, à l’histoire de sa famille non pratiquante qui s’enorgueillit de lointaines racines romaines. Les lois raciales et la guerre l’ont durablement marquée, elle qui, avec sa fratrie, a été miraculeusement sauvée de la déportation grâce à un réseau de résistants.
Maître dans l’art de tresser ces fortes destinées, Louis-Philippe Dalembert emporte le lecteur par l’intelligence, la finesse et l’humour avec lesquels il évoque ce double héritage. Le personnage principal de son allègre roman n’en reste pas moins la ville de Rome, dont l’écrivain dessine un éblouissant portrait des années 70 – nourri par sa connaissance intime de l’histoire, des charmes et des secrets de la Ville éternelle.
Mon avis
Dans ce livre, nous suivons trois générations de femmes d’une famille romaine, cela du début du XXème siècle jusqu’aux années 70, la grand-mère, la Comtessa Adélaïde est le principal personnage, cette femme est toute imbue de sa de sa lignée aristocrate, elle règne d’une main de fer sur sa famille, et est obnubilée par son désir de perpétuer les valeurs traditionnelles catholiques. Chacune des trois parties de ce roman est centrée sur une des femmes de la famille, trois générations sont ainsi représentées, celui de la comtessa est jubilatoire, L-P Dalembert arrive à nous les faire connaître en très peu de mots tout en parlant de leur évolution non dénuée d’humour, c’est aussi un beau portrait de Rome plein de diversité. Bref c’est un portrait de famille haut en couleur, souvent drôle et vivant, écrit dans un style classique rythmé et imagé, les personnages sont imagés par leur tempéraments révélateurs, tous assez originaux et l’on peut imaginer que l’ensemble pourrait être une saga, mais non ce sont des personnages qui ne se ressemblent guère tous assez originaux et dont on raconte peu d’action, Cependant j’ai apprécié ce roman qui sort un peu de l’ordinaire.4,5/5
Une histoire romaine
Editions Sabine -Wespieser 24 août 2023
247 pages
Quatrième de couverture
Tiraillée entre deux mondes que sépare le Tibre, Laura a bien du mal à s’affranchir des puissantes figures féminines qui ont marqué sa prime jeunesse : rebelle de pacotille dans le bouillonnement politique et culturel des années 1970, elle est insensiblement ramenée à sa double lignée, aristocratique et juive.
Sur la rive droite, dans le quartier huppé de Prati, la contessa veille à tenir son rang et à sauver les apparences, malgré les revers de fortune chez les De Pretis : avare d’effusions, elle fascine sa petite-fille par ses récits de la tradition familiale. Elle n’a pourtant pas hésité à se séparer de l’impressionnante bibliothèque accumulée au fil des siècles, pour continuer de recevoir tout ce que Rome compte d’hôtes d’importance. Et quand sa fille Elena, la future mère de Laura, à qui elle désespérait de trouver un bon parti, lui présente enfin Giuseppe, peu lui importe qu’il soit juif, l’essentiel étant qu’il ne soit pas dans la gêne et que l’union soit bénie par l’Église.
Son mariage conduit Elena à s’éloigner de son envahissante comtesse de mère et à s’installer rive gauche, dans l’immeuble de la Via Giulia où règne zia Rachele : la plantureuse vieille dame, dont les poches débordent de dragées qu’elle distribue avec générosité, initie Elena, et plus tard Laura, à l’histoire de sa famille non pratiquante qui s’enorgueillit de lointaines racines romaines. Les lois raciales et la guerre l’ont durablement marquée, elle qui, avec sa fratrie, a été miraculeusement sauvée de la déportation grâce à un réseau de résistants.
Maître dans l’art de tresser ces fortes destinées, Louis-Philippe Dalembert emporte le lecteur par l’intelligence, la finesse et l’humour avec lesquels il évoque ce double héritage. Le personnage principal de son allègre roman n’en reste pas moins la ville de Rome, dont l’écrivain dessine un éblouissant portrait des années 70 – nourri par sa connaissance intime de l’histoire, des charmes et des secrets de la Ville éternelle.
Mon avis
Dans ce livre, nous suivons trois générations de femmes d’une famille romaine, cela du début du XXème siècle jusqu’aux années 70, la grand-mère, la Comtessa Adélaïde est le principal personnage, cette femme est toute imbue de sa de sa lignée aristocrate, elle règne d’une main de fer sur sa famille, et est obnubilée par son désir de perpétuer les valeurs traditionnelles catholiques. Chacune des trois parties de ce roman est centrée sur une des femmes de la famille, trois générations sont ainsi représentées, celui de la comtessa est jubilatoire, L-P Dalembert arrive à nous les faire connaître en très peu de mots tout en parlant de leur évolution non dénuée d’humour, c’est aussi un beau portrait de Rome plein de diversité. Bref c’est un portrait de famille haut en couleur, souvent drôle et vivant, écrit dans un style classique rythmé et imagé, les personnages sont imagés par leur tempéraments révélateurs, tous assez originaux et l’on peut imaginer que l’ensemble pourrait être une saga, mais non ce sont des personnages qui ne se ressemblent guère tous assez originaux et dont on raconte peu d’action, Cependant j’ai apprécié ce roman qui sort un peu de l’ordinaire.4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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