[Cuenca, Catherine] Les démons de Notre-Dame
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[Cuenca, Catherine] Les démons de Notre-Dame
Titre : Les démons de Notre-Dame
Auteur : Catherine Cuenca
éditeur : Scrineo
Nombre de pages : 160 pages
Présentation de l’éditeur :
Printemps 1163.
Après avoir participé au creusement des fondations de la nouvelle cathédrale de l’île de la Cité, Grâce et son amie Clémence découvrent avec stupeur leur toute nouvelle mission : aller chercher des pierres à la carrière de Vauvert. Mais à Paris, les ruines du château sont connues pour abriter le diable : il arrive malheur à tous ceux qui s’y égarent la nuit ! Et très vite, de mystérieux incidents surviennent sur le chantier. On y découvre d’ailleurs une étrange pierre gravée qui sème la peur parmi les ouvriers. Malgré tout, les deux amies continuent de se rendre à Vauvert, jusqu’au soir où Grâce fait la connaissance du Maître, une créature effrayante qui la contraint à un terrible marché…
Mon avis :
J’ai l’impression que nous avons moins, dans les années 2020, de romans de littérature jeunesse qui se passe au moyen-âge que nous ne pouvions en avoir dans les années 2000. Serait-ce lié à une mode ? Ou à une demande institutionnelle ? Beaucoup de ces livres étaient facilement étudiables en cours, contenant des éléments de narration facilement identifiables, au détriment, peut-être, de la fluidité et de l’originalité du récit.
Ici, ce n’est pas le cas. Nous sommes face à un roman de littérature jeunesse qui peut être lu par des adolescents, et qui, je l’espère, leur plaira beaucoup, mais nous ne sommes pas face à une oeuvre scolaire. Le récit s’ouvre d’ailleurs sur un prologue mystérieux, dans lequel le lecteur comprend la situation, mais se demande quels sont les personnages en présence, et surtout, quelles sont les véritables enjeux de ce face à face. De quoi retenir immédiatement l’attention, et aiguiser la curiosité.
Nous nous retrouvons plongés près de mille en arrière, assistant à la construction d’un monument dont nous avons vécu la destruction partielle et la reconstruction. Nous découvrons aussi un monde dans lequel la religion est omniprésente, dicte les règles de vie pour tous, que l’on soit religieux ou non. Cela ne veut pas dire que la société soit sûre : les incidents sont nombreux, et tous ne sont pas liés à des accidents. Une intention malveillante dicte ces gestes.
De nos jours, on enquêterait immédiatement. En 1163, l’on pense d’abord à une influence diabolique – et certains savent très bien jouer avec les peurs de leur contemporain. Dans la carrière de Vauvert, sur le chantier de la cathédrale, nous suivrons les pas de Grâce et de Clémence, deux amies, deux enfants trouvés qui ont eu la chance d’avoir été déposées devant l’Hôtel-Dieu – comme beaucoup d’enfants le seront après elles – et d’avoir été recueillies par les sœurs Augustine. Avec elles, nous découvrons que les femmes travaillaient dur, autant que les hommes, nous découvrons la précarité de la vie, à cette époque, quand l’on dépend d’un seigneur, d’une dame, pour obtenir du travail.
L’oeuvre est relativement courte (160 pages), je pense cependant que certains faits, certaines révélations pourront entraîner des discussions avec les jeunes lecteurs : certains thèmes défient le passage du temps.
Auteur : Catherine Cuenca
éditeur : Scrineo
Nombre de pages : 160 pages
Présentation de l’éditeur :
Printemps 1163.
Après avoir participé au creusement des fondations de la nouvelle cathédrale de l’île de la Cité, Grâce et son amie Clémence découvrent avec stupeur leur toute nouvelle mission : aller chercher des pierres à la carrière de Vauvert. Mais à Paris, les ruines du château sont connues pour abriter le diable : il arrive malheur à tous ceux qui s’y égarent la nuit ! Et très vite, de mystérieux incidents surviennent sur le chantier. On y découvre d’ailleurs une étrange pierre gravée qui sème la peur parmi les ouvriers. Malgré tout, les deux amies continuent de se rendre à Vauvert, jusqu’au soir où Grâce fait la connaissance du Maître, une créature effrayante qui la contraint à un terrible marché…
Mon avis :
J’ai l’impression que nous avons moins, dans les années 2020, de romans de littérature jeunesse qui se passe au moyen-âge que nous ne pouvions en avoir dans les années 2000. Serait-ce lié à une mode ? Ou à une demande institutionnelle ? Beaucoup de ces livres étaient facilement étudiables en cours, contenant des éléments de narration facilement identifiables, au détriment, peut-être, de la fluidité et de l’originalité du récit.
Ici, ce n’est pas le cas. Nous sommes face à un roman de littérature jeunesse qui peut être lu par des adolescents, et qui, je l’espère, leur plaira beaucoup, mais nous ne sommes pas face à une oeuvre scolaire. Le récit s’ouvre d’ailleurs sur un prologue mystérieux, dans lequel le lecteur comprend la situation, mais se demande quels sont les personnages en présence, et surtout, quelles sont les véritables enjeux de ce face à face. De quoi retenir immédiatement l’attention, et aiguiser la curiosité.
Nous nous retrouvons plongés près de mille en arrière, assistant à la construction d’un monument dont nous avons vécu la destruction partielle et la reconstruction. Nous découvrons aussi un monde dans lequel la religion est omniprésente, dicte les règles de vie pour tous, que l’on soit religieux ou non. Cela ne veut pas dire que la société soit sûre : les incidents sont nombreux, et tous ne sont pas liés à des accidents. Une intention malveillante dicte ces gestes.
De nos jours, on enquêterait immédiatement. En 1163, l’on pense d’abord à une influence diabolique – et certains savent très bien jouer avec les peurs de leur contemporain. Dans la carrière de Vauvert, sur le chantier de la cathédrale, nous suivrons les pas de Grâce et de Clémence, deux amies, deux enfants trouvés qui ont eu la chance d’avoir été déposées devant l’Hôtel-Dieu – comme beaucoup d’enfants le seront après elles – et d’avoir été recueillies par les sœurs Augustine. Avec elles, nous découvrons que les femmes travaillaient dur, autant que les hommes, nous découvrons la précarité de la vie, à cette époque, quand l’on dépend d’un seigneur, d’une dame, pour obtenir du travail.
L’oeuvre est relativement courte (160 pages), je pense cependant que certains faits, certaines révélations pourront entraîner des discussions avec les jeunes lecteurs : certains thèmes défient le passage du temps.
Sharon- Modérateur
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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