[Baldacci, David] Les pleins pouvoirs
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[Baldacci, David] Les pleins pouvoirs
Titre : Les pleins pouvoirs
Auteur : David Baldacci
éditions : Talent éditions
Nombre de pages : 592 pages
Présentation de l’éditeur :
Au début des années 90, Luther Whitney est passé maître dans l’art du cambriolage. Une nuit, il se lance dans un dernier gros coup : s’introduire dans la luxueuse demeure d’un milliardaire. Mais ce qu’il imaginait comme le casse de sa vie se transforme en enfer. À son corps défendant, tapi derrière une glace sans tain, il assiste à une scène aussi invraisemblable que morbide. Le président des États-Unis en personne se livre à des jeux sexuels hors de tout contrôle. La mort rôde dans la chambre à coucher du milliardaire. Mais la garde rapprochée du président veille au grain… ou presque. En une poignée de secondes, Luther Whitney parvient à s’échapper de cette maison mais il devient l’ennemi principal des services secrets. Entre trafics d’influence, manipulations et abus de pouvoir, armé de sa seule ingéniosité, il est propulsé dans une course-poursuite, aussi improbable qu’explosive. Parviendra-t-il à blanchir son nom et sauver sa vie ?
Le tout premier livre de David Baldacci, l’un des auteurs de thrillers les plus vendus au monde. Ancien avocat, il fut spécialisé dans le système politique américain et les services de renseignement. Lors de sa sortie, Les pleins pouvoirs, est devenu instantanément un bestseller international. Il fut adapté au cinéma avec en vedette Clint Eastwood.
Mon avis :
Dès que j’ai commencé à lire ce livre, je me suis dit qu’il serait parfait pour une adaptation cinématographique – et c’est le cas, il a été adapté au cinéma en 1997 (je me dis qu’il faudrait que je vois le film d’ailleurs, sorti à une époque où je n’allais pas encore régulièrement au cinéma).
Pourquoi cette pensée ? A cause de l’efficacité de l’intrigue. Nous sommes tout de suite dedans, pas besoin de longues présentations, de longues circonvolutions, le noeud de l’intrigue est très vite posé, et Luther, cambrioleur sexagénaire, est témoin de ce qu’il faut bien nommer un meurtre – sauf que ce n’est pas n’importe qui qui a causé la mort de la victime, et que c’est bien parti pour que cette mort soit généreusement étouffée. D’aucuns pense d’ailleurs que la victime, Christine Sullivan, n’a eu que ce qu’elle mérite. Note : c’est une femme, Gloria Russell, qui le pense, implicitement. Et la victime est elle aussi une femme. Non, ce n’est pas que l’auteur n’est pas féministe (et je n’ai d’ailleurs pas à me poser la question s’il l’est ou pas) : il démontre simplement qu’une femme peut parfaitement intégrer un point de vue misogyne et ne pas s’en rendre compte, ne pas se poser de questions, tant que cela sert ses ambitions personnelles. L’ambition : le mot-clef de ce roman. Elle n’est pas la seule à être ambitieuse, j’ai un autre personnage féminin qui illustre parfaitement ce concept, quitte à pourrir (un peu) la vie de son fiancé : ce n’est pas que Jennifer ne s’en rend pas compte, c’est qu’elle est tellement sûre d’elle et de son bon droit qu’elle ne comprend pas que tout le monde, y compris les collègues de Jack, son fiancé, ne doit pas céder à ses caprices.
Jack. Avocat de son état. Ex de Kate, la fille de Luther – oui, on peut être avocate et avoir un père cambrioleur, ce n’est pas incompatible, surtout si l’on a coupé les ponts avec celui-ci depuis fort longtemps. Jack qui fera un trait d’union entre les différents univers, découvrira que beaucoup de personnes ne sont pas du tout ce qu’elles paraissent être, que ce soit dans un sens négatif ou dans un sens positif. Dès le départ, j’ai eu envie de le secouer, lui qui, à mes yeux, fait visiblement une erreur, que ce soit dans son parcours professionnel ou dans son parcours personnel : il aura tout le livre ou presque pour s’en rendre compte, parce qu’il ne restera pas sans rien faire face à ce qui survient.
Autre personnage « lumineux » (j’appelle ainsi les personnages qui font ce que leur conscience leur demande de faire, et tant pis si cela dérange) : Seth, l’enquêteur, capable d’aller au bout des choses, et c’est très bien ainsi.
Auteur : David Baldacci
éditions : Talent éditions
Nombre de pages : 592 pages
Présentation de l’éditeur :
Au début des années 90, Luther Whitney est passé maître dans l’art du cambriolage. Une nuit, il se lance dans un dernier gros coup : s’introduire dans la luxueuse demeure d’un milliardaire. Mais ce qu’il imaginait comme le casse de sa vie se transforme en enfer. À son corps défendant, tapi derrière une glace sans tain, il assiste à une scène aussi invraisemblable que morbide. Le président des États-Unis en personne se livre à des jeux sexuels hors de tout contrôle. La mort rôde dans la chambre à coucher du milliardaire. Mais la garde rapprochée du président veille au grain… ou presque. En une poignée de secondes, Luther Whitney parvient à s’échapper de cette maison mais il devient l’ennemi principal des services secrets. Entre trafics d’influence, manipulations et abus de pouvoir, armé de sa seule ingéniosité, il est propulsé dans une course-poursuite, aussi improbable qu’explosive. Parviendra-t-il à blanchir son nom et sauver sa vie ?
Le tout premier livre de David Baldacci, l’un des auteurs de thrillers les plus vendus au monde. Ancien avocat, il fut spécialisé dans le système politique américain et les services de renseignement. Lors de sa sortie, Les pleins pouvoirs, est devenu instantanément un bestseller international. Il fut adapté au cinéma avec en vedette Clint Eastwood.
Mon avis :
Dès que j’ai commencé à lire ce livre, je me suis dit qu’il serait parfait pour une adaptation cinématographique – et c’est le cas, il a été adapté au cinéma en 1997 (je me dis qu’il faudrait que je vois le film d’ailleurs, sorti à une époque où je n’allais pas encore régulièrement au cinéma).
Pourquoi cette pensée ? A cause de l’efficacité de l’intrigue. Nous sommes tout de suite dedans, pas besoin de longues présentations, de longues circonvolutions, le noeud de l’intrigue est très vite posé, et Luther, cambrioleur sexagénaire, est témoin de ce qu’il faut bien nommer un meurtre – sauf que ce n’est pas n’importe qui qui a causé la mort de la victime, et que c’est bien parti pour que cette mort soit généreusement étouffée. D’aucuns pense d’ailleurs que la victime, Christine Sullivan, n’a eu que ce qu’elle mérite. Note : c’est une femme, Gloria Russell, qui le pense, implicitement. Et la victime est elle aussi une femme. Non, ce n’est pas que l’auteur n’est pas féministe (et je n’ai d’ailleurs pas à me poser la question s’il l’est ou pas) : il démontre simplement qu’une femme peut parfaitement intégrer un point de vue misogyne et ne pas s’en rendre compte, ne pas se poser de questions, tant que cela sert ses ambitions personnelles. L’ambition : le mot-clef de ce roman. Elle n’est pas la seule à être ambitieuse, j’ai un autre personnage féminin qui illustre parfaitement ce concept, quitte à pourrir (un peu) la vie de son fiancé : ce n’est pas que Jennifer ne s’en rend pas compte, c’est qu’elle est tellement sûre d’elle et de son bon droit qu’elle ne comprend pas que tout le monde, y compris les collègues de Jack, son fiancé, ne doit pas céder à ses caprices.
Jack. Avocat de son état. Ex de Kate, la fille de Luther – oui, on peut être avocate et avoir un père cambrioleur, ce n’est pas incompatible, surtout si l’on a coupé les ponts avec celui-ci depuis fort longtemps. Jack qui fera un trait d’union entre les différents univers, découvrira que beaucoup de personnes ne sont pas du tout ce qu’elles paraissent être, que ce soit dans un sens négatif ou dans un sens positif. Dès le départ, j’ai eu envie de le secouer, lui qui, à mes yeux, fait visiblement une erreur, que ce soit dans son parcours professionnel ou dans son parcours personnel : il aura tout le livre ou presque pour s’en rendre compte, parce qu’il ne restera pas sans rien faire face à ce qui survient.
Autre personnage « lumineux » (j’appelle ainsi les personnages qui font ce que leur conscience leur demande de faire, et tant pis si cela dérange) : Seth, l’enquêteur, capable d’aller au bout des choses, et c’est très bien ainsi.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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