[Adhémar, Maylis] La Grande ourse
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[Adhémar, Maylis] La Grande ourse
[Adhémar, Maylis] La Grande ourse
Résumé :
ita aurait dû être bergère sur une estive des Pyrénées, comme ses ancêtres. Le déclin du pastoralisme, la réintroduction des ours et ses bons résultats scolaires en ont décidé autrement. Ingénieure agronome, elle enchaîne les contrats à travers le monde, expatriée de l’agro-industrie.
Cinq ans après son départ, Zita rentre à Ossèse, la ferme de ses parents située dans un fond de vallée ariégeois. Elle retrouve sa cabane des hauteurs, leurs brebis et les contes bestiaux de Petite-Mère, son aïeule. Un soir, au café du village, elle percute la vie de Pierrick, un citadin. Leur histoire d’amour sera celle de la maturité, celle où Zita s’installe dans un bel appartement avec vue sur la Garonne. Mais Pierrick n’y est pas seul. Il y a aussi sa petite Inès et souvent Émilie, son ancienne compagne, gérante d’une épicerie bio. Zita se retrouve vite à l’étroit dans le costume de belle-mère qu’on veut lui tailler.
Un jour d’automne, le cadavre de l’ours Anis est retrouvé sur l’estive où paissent les brebis de sa famille. Une balle est plantée entre les yeux du plantigrade. Pour Pierrick, Émilie et Inès, le braconnier n’est qu’un pitoyable assassin, un arriéré refusant le nécessaire réensauvagement. Le silence de Zita brise peu à peu l’entente cordiale des habitants des villes et des montagnes. Tiraillée entre deux mondes, elle devra faire un choix entre la proie et le prédateur.
Les destins se croisent, se mêlent et se brisent dans ce vibrant roman des grands espaces, qui pose une question centrale : y a-t-il encore une place pour ceux qui parlent la langue des bêtes ?
Mon avis :
Un second roman maitrisé pour Maylis Adhémar qui change totalement de sujet après Bénie soit Sixtine !
L'auteur nous plonge dans les Pyrénées au cœur de la vie des éleveurs de brebis : le lecteur part en estive avec eux et en apprend beaucoup sur les vraies conditions de vie des éleveurs, notamment avec la réintroduction des ours sur des terres où ils ont été exterminés... L'histoire d'amour entre Zita et Pierrick est l'objet qui représente tous ces achoppements entre citadins et paysans, entre parents et beaux parents, entre ancien et nouvel amour.
Roman sur la nature, roman sur les contraires. Un roman qui interroge le lecteur face, peut-être, à ses propres contradictions et donne à penser la place à laisser au sauvage
Le personnage de Zita est bien creusé, énigmatique, profond. J'ai trouvé les personnages citadins comme Pierrick un peu moins réalistes, les traits sont un peu tirés. Et les contes ancestraux de Petite mère sont parfaits dans ce roman et donne une fin captivante !
Une bien belle lecture que je vous recommande.
Elo- Grand sage du forum
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