[Alliot, Pascal] Terre, mange tes morts
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[Alliot, Pascal] Terre, mange tes morts
[Alliot, Pascal] Terre, mange tes morts
Présentation de l’éditeur
"Ce village ne possède ni nom ni toponyme hormis ce-lui de la terre reculée ″. Celui de la dernière chance lui siérait à ravir également. Tant ceux et celles qui s’y réfugient viennent expier leurs enfers privés et s’abandonner aux méandres des paroles sacrées. Plonger dans les abîmes et ne pas remonter. Découvrir les tréfonds d’une génération perdue, laminée, détruite par sa propre candeur et modernité futile. Et donc se trouver accolé à ce bout de terre pour le restant de ses jours et oublier. Et pourtant, et sans le vouloir, ils vont se trouver à nouveau confrontés à un face-à-face avec le Diable : le plus horrible des cauchemars. À en emporter les âmes vers le feu destructeur, celui qui lacère les viscères désabusés et sacrifiés.
Mon avis
Pour changer … Une critique qu’il m’est assez difficile à écrire !
Je vais commencer par remercier les éditions Dehache, l’auteur et notre forum pour l’envoi et cette lecture.
Difficile ; pourquoi ? Parce qu’il paraît que l’on peut tout dire tant que l’on sait utiliser les mots et c’est ce que je compte bien faire aujourd’hui.
Au vu de cette dernière phrase, vous vous doutez donc que ma critique aura du positif mais aussi du « négatif ». Mais je pense qu’il est important pour les futurs lecteurs (lectrices) ainsi que pour l’auteur lui-même d’être honnête envers le ressenti que nous avons pu avoir d’une œuvre.
J’ai envie de prévenir d’office que ce que je vais dire n’engage que moi. Il ne s’agit que de mon avis perso et mon ressenti de lecteur.
J’ai trouvé le style de l’auteur de par sa syntaxe et son choix de vocabulaire un peu maladroit par moment. Une tendance à de la répétition et parfois des mots où j’aurais choisi moi-même des synonymes plutôt que d’autres.
Il y a aussi certains passages de par le malaise qu’ils peuvent générer qui m’ont semblés inappropriés voir limite inutiles. L’ambiance en elle-même se veut assez malsaine et pour cela je le conçois très bien et j’ai beaucoup aimé mais c’est parfois un sentiment de « trop ». Tout comme une certaine scène de se… qui ne m’a en aucun cas choqué mais qui pour moi n’était pas nécessaire et n’avais nullement sa place dans l’histoire.
A côté de ça, il y a aussi les bons côtés du livre !
La policière Sophie Debreuil est un personnage que j’ai fort apprécié de suivre dans son enquête avec un caractère assez trempé. Elle sait mener son équipe de façon efficace et avec un raisonnement logique et réfléchi.
Une histoire où l’on découvre un véritable charnier de cadavres au sein d’une forêt entourée par un mouvement sectaire et où jusqu’à la présence des militaires se mêlera !
C’est vraiment une histoire qui m’a plu malgré les petits défauts relevés plus haut et elle a un très fort potentiel d’intrigue qui plaira je le pense à nombres de lecteurs.
Un livre où vous tournez les pages en suivant notre protagoniste, ses collègues ainsi qu’un membre de la secte dans le but de découvrir le fin mot de l’histoire des plus surprenants.
Livre assez court où en pesant le pour et le contre, je le qualifierai de apprécié et d’après lequel si l’auteur poursuit dans son travail d’écriture je me ferai un plaisir de lire le prochain ouvrage lorsqu’il sortira.
Encore merci à tout ce monde de l’édition pour cette découverte.
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Lecture en cours :
Silo de Hugh Howey
La Princesse des glaces de Camilla Läckberg
Re: [Alliot, Pascal] Terre, mange tes morts
Merci pour ce partenariat.
Avis et commentaires :
Difficile de rentrer dans ce livre, entre polar, thriller et horreur, dans un style par moment très ampoulé. Ce sont de multiples pistes que suivent Sophie Debreuil, chef d'équipe et son équipe de policiers partagées entre trois pistes et trois enquêtes mais autour de scènes d'une rare violence sur les dérives sordides de sectes pratiquant les meurtres rituels en série pour nourrir une terre supposée exigeante en chair humaine.
Pour celles et ceux qui sont sensibles aux dérives de certains êtres définitivement perdus pour la rationalité et l'humanité, cette succession de délires verbaux, de détails crus et la lutte engagée par des enquêteurs de toute nature et faille contre ces dérives est dans l'ordre de ce type de texte.
Pour les autres, dont je suis, le compte n'y est pas totalement, à multiplier les enquêtes en mêlant des meurtres rituels, du trafic de femmes par les militaires, les oppositions entre militaires et policiers, les dérives sectaires, les délires du tueur, les délires du chef de la secte et la traque sanglante de ce tueur fou, la trame devient tenue, les personnages se perdent et le lecteur aussi.
Il y a une forme qui m'a paru indigeste, des lourdeurs de style, des répétitions, l'horreur devient excessive dans ces descriptions. L'idée de base semblait pourtant de bon aloi.
Avis et commentaires :
Difficile de rentrer dans ce livre, entre polar, thriller et horreur, dans un style par moment très ampoulé. Ce sont de multiples pistes que suivent Sophie Debreuil, chef d'équipe et son équipe de policiers partagées entre trois pistes et trois enquêtes mais autour de scènes d'une rare violence sur les dérives sordides de sectes pratiquant les meurtres rituels en série pour nourrir une terre supposée exigeante en chair humaine.
Pour celles et ceux qui sont sensibles aux dérives de certains êtres définitivement perdus pour la rationalité et l'humanité, cette succession de délires verbaux, de détails crus et la lutte engagée par des enquêteurs de toute nature et faille contre ces dérives est dans l'ordre de ce type de texte.
Pour les autres, dont je suis, le compte n'y est pas totalement, à multiplier les enquêtes en mêlant des meurtres rituels, du trafic de femmes par les militaires, les oppositions entre militaires et policiers, les dérives sectaires, les délires du tueur, les délires du chef de la secte et la traque sanglante de ce tueur fou, la trame devient tenue, les personnages se perdent et le lecteur aussi.
Il y a une forme qui m'a paru indigeste, des lourdeurs de style, des répétitions, l'horreur devient excessive dans ces descriptions. L'idée de base semblait pourtant de bon aloi.
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
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