[Frioux, Dalibor] Vies électriques
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[Frioux, Dalibor] Vies électriques
[Frioux, Dalibor] Vies électriques
[Frioux, Dalibor]
Vies électriques
Grasset 3 janvier 2024
377 pages
Quatrième de couverture
Début du XXe siècle, l’électricité est synonyme de progrès. Elle permet d’illuminer la nuit, de dialoguer à distance grâce au téléphone, bientôt d’effectuer des transmissions radiophoniques. Fascinés, scientifiques et ingénieurs se bousculent dans la course aux découvertes. Vies électriques est le roman de deux destins croisés, emportés par la science.
Le jeune Allemand Hans Berger se consacre ainsi à la recherche médicale avec l’idée folle de détecter les ondes d’une mystérieuse « énergie psychique », qui expliquerait les expériences de télépathie qu’il a connues avec sa sœur aînée. Psychiatre méprisé pour sa quête quasi mystique, il poursuit des expérimentations d’abord rudimentaires sur des crânes trépanés, puis plus élaborées avec les gueules cassées de la Grande guerre. Enfin, au cours des années 1920, dans une Allemagne qui sombre dans le bruit et la fureur, l’obscur chercheur identifie les ondes alpha et devient le père de l’électroencéphalogramme.
Entre progrès scientifique pour le bien de l’humanité et outils de destruction totalitaire, la frontière est étroite. Hans Berger et Zénon Drohocki font de leurs recherches une question de vie ou de mort, au point d’en perdre de vue les fins et les risques ultimes. Ont-ils été dévorés par une époque elle-même dépassée par ses créations ? Dans le roman de leurs deux vies en miroir, Dalibor Frioux nous emmène dans un voyage vertigineux au cœur de la science prise dans la tourmente de l’Histoire.
Mon avis
D’autres vont plus loin : si elle explique le fonctionnement du cerveau, l’électricité doit aussi pouvoir le guérir. Poursuivant les recherches de Berger, le neuropsychiatre juif polonais Zenon Drohocki travaille au Collège de France jusqu’à son arrestation par la Gestapo en 1943. Déporté avec sa femme, il bricole un appareil à électrochocs dans l’hôpital de fortune d’Auschwitz-Monowitz. Son but : guérir de la mélancolie des détenus promis à la mort, avec l’accord ambigu des médecins SS. Car la curiosité d’un certain Josef Mengele donne à son travail une orientation glaçante. La fée électricité serait-elle devenue démon ? Ce livre, « Vies électriques », entrelace deux biographies romancées, les chapitres alternant d'un à aupersonnage à l'autre et de fait, il s'agit d'un roman, même si l'auteur rassemble en fin de volume des « sources principales » qui se veulent historiques. Il n’empêche que parfois on se trrouve à Birkenau avec les expériences et la mort. Il ne s'agit pas réellement de leurs contributions scientifiques qui est signée d'Hans Berger, et une seule est de Drohocki, dans une version de 2019 publiée onze ans après sa mort.
J’ajouter qu’ayant lu ce livre avec intérêt, je dois avouer que je me suis sentie incapable de faire le résumé, donc j’ai copié certains passages sur le net, surtout ce que je n’ai pas compris sur les inventions. Cependant j’ai beaucoup aimé cette lecture intéressante avec certains chercheurs ou autres ayant existé. Je dois aussi dire que le roman se départage de 1878, 1940 et l’on se retrouve en 1911 jusqu’à 1945, cependant les années ne se suivent pas. Ala fin du livre on peut voir la carte et les endroits principaux ou se situent les endroits principaux du roman. C’est un bon roman assez difficile à lire.
Vies électriques
Grasset 3 janvier 2024
377 pages
Quatrième de couverture
Début du XXe siècle, l’électricité est synonyme de progrès. Elle permet d’illuminer la nuit, de dialoguer à distance grâce au téléphone, bientôt d’effectuer des transmissions radiophoniques. Fascinés, scientifiques et ingénieurs se bousculent dans la course aux découvertes. Vies électriques est le roman de deux destins croisés, emportés par la science.
Le jeune Allemand Hans Berger se consacre ainsi à la recherche médicale avec l’idée folle de détecter les ondes d’une mystérieuse « énergie psychique », qui expliquerait les expériences de télépathie qu’il a connues avec sa sœur aînée. Psychiatre méprisé pour sa quête quasi mystique, il poursuit des expérimentations d’abord rudimentaires sur des crânes trépanés, puis plus élaborées avec les gueules cassées de la Grande guerre. Enfin, au cours des années 1920, dans une Allemagne qui sombre dans le bruit et la fureur, l’obscur chercheur identifie les ondes alpha et devient le père de l’électroencéphalogramme.
Entre progrès scientifique pour le bien de l’humanité et outils de destruction totalitaire, la frontière est étroite. Hans Berger et Zénon Drohocki font de leurs recherches une question de vie ou de mort, au point d’en perdre de vue les fins et les risques ultimes. Ont-ils été dévorés par une époque elle-même dépassée par ses créations ? Dans le roman de leurs deux vies en miroir, Dalibor Frioux nous emmène dans un voyage vertigineux au cœur de la science prise dans la tourmente de l’Histoire.
Mon avis
D’autres vont plus loin : si elle explique le fonctionnement du cerveau, l’électricité doit aussi pouvoir le guérir. Poursuivant les recherches de Berger, le neuropsychiatre juif polonais Zenon Drohocki travaille au Collège de France jusqu’à son arrestation par la Gestapo en 1943. Déporté avec sa femme, il bricole un appareil à électrochocs dans l’hôpital de fortune d’Auschwitz-Monowitz. Son but : guérir de la mélancolie des détenus promis à la mort, avec l’accord ambigu des médecins SS. Car la curiosité d’un certain Josef Mengele donne à son travail une orientation glaçante. La fée électricité serait-elle devenue démon ? Ce livre, « Vies électriques », entrelace deux biographies romancées, les chapitres alternant d'un à aupersonnage à l'autre et de fait, il s'agit d'un roman, même si l'auteur rassemble en fin de volume des « sources principales » qui se veulent historiques. Il n’empêche que parfois on se trrouve à Birkenau avec les expériences et la mort. Il ne s'agit pas réellement de leurs contributions scientifiques qui est signée d'Hans Berger, et une seule est de Drohocki, dans une version de 2019 publiée onze ans après sa mort.
J’ajouter qu’ayant lu ce livre avec intérêt, je dois avouer que je me suis sentie incapable de faire le résumé, donc j’ai copié certains passages sur le net, surtout ce que je n’ai pas compris sur les inventions. Cependant j’ai beaucoup aimé cette lecture intéressante avec certains chercheurs ou autres ayant existé. Je dois aussi dire que le roman se départage de 1878, 1940 et l’on se retrouve en 1911 jusqu’à 1945, cependant les années ne se suivent pas. Ala fin du livre on peut voir la carte et les endroits principaux ou se situent les endroits principaux du roman. C’est un bon roman assez difficile à lire.
lalyre- Grand sage du forum
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