[Iglesias, Gabino] Le diable sur mon épaule
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[Iglesias, Gabino] Le diable sur mon épaule
[Iglesias, Gabino] Le diable sur mon épaule
[Iglesias, Gabino]
Le diable sur mon épaule
Editions Sonatine 1 février 2024
326 pages
Quatrième de couverture
Au Texas, la frontière est un point de non-retour.
Austin, Texas. Lorsqu'on diagnostique une maladie grave à sa fille, le monde de Mario s'écroule. Il se met à négliger son travail, se fait virer sans ménagement, les factures d'hospitalisation s'accumulent et sa femme cède lentement au désespoir. Décidé à relever la tête, Mario contacte Brian, un ancien collègue devenu dealer de meth. Celui-ci lui propose un marché d'une effroyable simplicité : la vie d'un homme, contre 6 000 dollars. Sans une once d'hésitation, Mario accepte. Et découvre que la violence est un excellent remède à la colère qui l'habite. Mais La Huesuda, la déesse de la mort, plane sur son existence. Et la tragédie le frappe à nouveau. Lorsqu'il accepte une ultime mission pour un cartel de Juárez, la spirale de violence qui se déchaine alors achève de le convaincre qu'il n'aurait jamais dû ouvrir la porte au diable
Mon avis
En premier lieu j’ai cherché la signification de barrio (c’est un mélange de thriller baroque, d’hyperréalisme percutant de syncrétisme latino et de douleur du déracinement). L’histoire commence par un père désespéré par la perte de sa fille suite à une maladie grave qui s’est endetté pour la soigner, acculé il va devenir tueur à gages. C’est après cette entrée dans le roman que l’auteur nous entraine dans une descente en enfer dans un univers de violence mêlant drogue, croyance, meurtres, magie noire, racisme et de pauvreté. On se retrouve dans la crasse des bas-fonds américains et mexicains, une véritable descente aux enfers, car pour ce père aux abois, l’engrenage est irréversible. L’auteur nous entraine dans les eaux sombres et puantes pour le conduire à travailler pour un redoutable cartel de Juares et l’on se retrouve dans une atmosphère terrifiante et une intrigue bouleversante et captivante au rythme endiablé ou l’on sent la sueur des corps. Peu à peu l’auteur parvient à créer une atmosphère gothique avec des personnages bizarres et porteurs de magie noire ou l’un lévite et voit malgré ses yeux aveugles, l’autre cède des reliques humaines aux pouvoirs magiques contre de l’argent. De monstrueuses créatures hantent les tunnels sombres traversant la frontière inviolable. Tout ne se montre pas d’un seul coup, mais c’est d’une violence inouïe et dans ce roman la cruauté humaine n’a pas de limite. C’est une histoire sombre, brutale sur le fardeau de la perte, la lutte contre la pauvreté et l’ombre de la mort. Je ne peux dire si j’ai aimé ce roman qui cependant dès commencé m’a entrainé jusqu’à la fin…
Le diable sur mon épaule
Editions Sonatine 1 février 2024
326 pages
Quatrième de couverture
Au Texas, la frontière est un point de non-retour.
Austin, Texas. Lorsqu'on diagnostique une maladie grave à sa fille, le monde de Mario s'écroule. Il se met à négliger son travail, se fait virer sans ménagement, les factures d'hospitalisation s'accumulent et sa femme cède lentement au désespoir. Décidé à relever la tête, Mario contacte Brian, un ancien collègue devenu dealer de meth. Celui-ci lui propose un marché d'une effroyable simplicité : la vie d'un homme, contre 6 000 dollars. Sans une once d'hésitation, Mario accepte. Et découvre que la violence est un excellent remède à la colère qui l'habite. Mais La Huesuda, la déesse de la mort, plane sur son existence. Et la tragédie le frappe à nouveau. Lorsqu'il accepte une ultime mission pour un cartel de Juárez, la spirale de violence qui se déchaine alors achève de le convaincre qu'il n'aurait jamais dû ouvrir la porte au diable
Mon avis
En premier lieu j’ai cherché la signification de barrio (c’est un mélange de thriller baroque, d’hyperréalisme percutant de syncrétisme latino et de douleur du déracinement). L’histoire commence par un père désespéré par la perte de sa fille suite à une maladie grave qui s’est endetté pour la soigner, acculé il va devenir tueur à gages. C’est après cette entrée dans le roman que l’auteur nous entraine dans une descente en enfer dans un univers de violence mêlant drogue, croyance, meurtres, magie noire, racisme et de pauvreté. On se retrouve dans la crasse des bas-fonds américains et mexicains, une véritable descente aux enfers, car pour ce père aux abois, l’engrenage est irréversible. L’auteur nous entraine dans les eaux sombres et puantes pour le conduire à travailler pour un redoutable cartel de Juares et l’on se retrouve dans une atmosphère terrifiante et une intrigue bouleversante et captivante au rythme endiablé ou l’on sent la sueur des corps. Peu à peu l’auteur parvient à créer une atmosphère gothique avec des personnages bizarres et porteurs de magie noire ou l’un lévite et voit malgré ses yeux aveugles, l’autre cède des reliques humaines aux pouvoirs magiques contre de l’argent. De monstrueuses créatures hantent les tunnels sombres traversant la frontière inviolable. Tout ne se montre pas d’un seul coup, mais c’est d’une violence inouïe et dans ce roman la cruauté humaine n’a pas de limite. C’est une histoire sombre, brutale sur le fardeau de la perte, la lutte contre la pauvreté et l’ombre de la mort. Je ne peux dire si j’ai aimé ce roman qui cependant dès commencé m’a entrainé jusqu’à la fin…
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