[Postorino, Rosella] Et moi, je me contentais de t'aimer
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[Et moi, je me contentais de t'aimer
[Postorino, Rosella] Et moi, je me contentais de t'aimer
[Postorino, Rosalla]
Et moi, je me contentais de t’aimer
Albin Michel 23 août 2023
Quatrième de couverture
Sarajevo, printemps 1992. Omar a dix ans et passe ses journées à la fenêtre en espérant que sa mère revienne. Seule Nada, avec ses beaux yeux bleus, parvient à l'apaiser en lui tenant la main. Elle a un frère, Ivo, assez âgé pour être mobilisé.
Pour les éloigner de la guerre, un matin de juillet, un bus humanitaire les emmène en Italie. Si la mère d'Omar est toujours vivante, comment fera-t-elle pour le retrouver ? Et si Ivo mourait au combat ?
Sur la route de l'exil, Nada rencontre Danilo, qui lui fait une promesse. Arrivés en terre étrangère, entre instituts et familles d'accueil, chacun, sans le savoir, rompt un peu plus le lien avec sa naissance en ouvrant une nouvelle page. Car le prix à payer pour la paix retrouvée est la perte irréversible de l'amour originel. Sauf à se jurer fidélité en tissant un lien qui sera leur salut. Avec une intelligence remarquable et un souffle romanesque puissant, Rosella Postorino, l'auteure de La Goûteuse d'Hitler, prix Campiello, signe un roman à la fois épique et intime, inspirée de témoignages d'enfants qui ont vécu l'exil. Une histoire d'amour et de guerre, une magnifique évocation de l'innocence et de la perte.
Mon avis
En retraçant la guerre en Bosnie, une guerre fratricide qui eut lieu au cours des années, (1992-95) c’est le siège de Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, ce qui a provoqué le démantèlement de la Yougoslavie, ce qui provoqué de nombreuses victimes. Il faut dire que cette guerre racontée par Rosella Postorino nous permet de suivre le destin de nombreux enfants, des petits bosniaques, déportés et exilés en Italie, une situation qui sera difficile pour eux de s’intégrer, à essayer d’y vivre normalement, il y a en premier lieu l’obstacle de la langue, car combien d’entre eux vont réussir à se fixer, à essayer de vivre normalement, car la plupart vivent dans l’ignorance du devenir de leurs parents. Que vont devenir ces enfants, bien qu’au cours de notre lecture, nous allons suivre le destin de certains d’entre eux comme Danilo, lors du déplacement en car, à promis à Nadia de l’épouser, ce n’est qu’un exemple parmi d’autres car il y aussi Omar, Nada, Yvo, Cotcot et Sen que nous suivrons, tous ont un parcours différent, mais combien à se fixer dans ce pays, car ils vont devoir s’adapter, beaucoup souffrent profondément de la situation, certains s’enfoncent dans la dépression. Bien qu’une grande solidarité existe entre ces enfants, certains ont perdu leur identité, leurs souvenirs, leur famille et des amitiés liées par cette tragédies vont disparaître petit à petit, en fonction des adoptions, en terminant ma lecture, je suis posée cette question, quel sera le devenir de ces enfants ? Un roman que je conseille vivement…. 4,5/5
Et moi, je me contentais de t’aimer
Albin Michel 23 août 2023
Quatrième de couverture
Sarajevo, printemps 1992. Omar a dix ans et passe ses journées à la fenêtre en espérant que sa mère revienne. Seule Nada, avec ses beaux yeux bleus, parvient à l'apaiser en lui tenant la main. Elle a un frère, Ivo, assez âgé pour être mobilisé.
Pour les éloigner de la guerre, un matin de juillet, un bus humanitaire les emmène en Italie. Si la mère d'Omar est toujours vivante, comment fera-t-elle pour le retrouver ? Et si Ivo mourait au combat ?
Sur la route de l'exil, Nada rencontre Danilo, qui lui fait une promesse. Arrivés en terre étrangère, entre instituts et familles d'accueil, chacun, sans le savoir, rompt un peu plus le lien avec sa naissance en ouvrant une nouvelle page. Car le prix à payer pour la paix retrouvée est la perte irréversible de l'amour originel. Sauf à se jurer fidélité en tissant un lien qui sera leur salut. Avec une intelligence remarquable et un souffle romanesque puissant, Rosella Postorino, l'auteure de La Goûteuse d'Hitler, prix Campiello, signe un roman à la fois épique et intime, inspirée de témoignages d'enfants qui ont vécu l'exil. Une histoire d'amour et de guerre, une magnifique évocation de l'innocence et de la perte.
Mon avis
En retraçant la guerre en Bosnie, une guerre fratricide qui eut lieu au cours des années, (1992-95) c’est le siège de Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, ce qui a provoqué le démantèlement de la Yougoslavie, ce qui provoqué de nombreuses victimes. Il faut dire que cette guerre racontée par Rosella Postorino nous permet de suivre le destin de nombreux enfants, des petits bosniaques, déportés et exilés en Italie, une situation qui sera difficile pour eux de s’intégrer, à essayer d’y vivre normalement, il y a en premier lieu l’obstacle de la langue, car combien d’entre eux vont réussir à se fixer, à essayer de vivre normalement, car la plupart vivent dans l’ignorance du devenir de leurs parents. Que vont devenir ces enfants, bien qu’au cours de notre lecture, nous allons suivre le destin de certains d’entre eux comme Danilo, lors du déplacement en car, à promis à Nadia de l’épouser, ce n’est qu’un exemple parmi d’autres car il y aussi Omar, Nada, Yvo, Cotcot et Sen que nous suivrons, tous ont un parcours différent, mais combien à se fixer dans ce pays, car ils vont devoir s’adapter, beaucoup souffrent profondément de la situation, certains s’enfoncent dans la dépression. Bien qu’une grande solidarité existe entre ces enfants, certains ont perdu leur identité, leurs souvenirs, leur famille et des amitiés liées par cette tragédies vont disparaître petit à petit, en fonction des adoptions, en terminant ma lecture, je suis posée cette question, quel sera le devenir de ces enfants ? Un roman que je conseille vivement…. 4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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