[Boismorel de, Paloma] La fin du sommeil

[Boismorel de, Paloma]
La fin du sommeil  
Editions de l’Olivier 2 février 2024        
281 pages

Quatrième de couverture
« Dormir, c’est ce que j’avais fait depuis l
Devenu malgré lui un architecte à la mode, Pierre-Antoine est le père de trois enfants indifférents et l’époux d’une galeriste surmenée. Au milieu d’une insomnie, ses yeux s’ouvrent sur une étrange révélation. La réalité lui apparaît désormais sous un jour nouveau. Le visage de sa fille, l’éclairage de sa cuisine, les mails de ses clients, le sourire de sa femme, les œuvres qu’il regarde… tout a changé.
Alors qu’une simple allergie lui est diagnostiquée, le narrateur annonce à son entourage souffrir d’un cancer de la gorge.
Cette ruse devrait lui laisser le temps d’écrire un roman, de retrouver l’amour de sa femme, la considération de ses enfants ainsi que le sens de cette existence burlesque.
Comédie absurde et pleine d’esprit, le premier roman de Paloma de Boismorel se joue avec vivacité de la tyrannie du bien-être, des vanités et des faux-semblants.




Mon avis
Pierre-Antoine a mal à la gorge, il est persuadé d’avoir un cancer du larynx cependant après maints examens médicaux, le médecin spécialiste lui démontre que c’est une simple allergie. Cependant une drôle d’idée lui vient, il va dire à ses proches qu’il un cancer, parce qu’il se sent délaissé par sa femme et veut tester sa cote d’amour avec ses enfants, surtout il va profiter de son congé de maladie pour écrire un roman, tout cela semble une superbe idée à Pierre-Antoine, sauf que le fiasco ne fait aucun doute, on peut aussi se demander, comment il va sortir du piège qu’il s’est tendu. Ce roman assez loufoque, sarcastique avec une écriture maitrisée, inventive avec des dialogues incisifs dont on pourrait s’émerveiller. Il me semble que le propos est bien maitrisé, même si l’auteure égratigne en passant les codes de l’architecture et de l’art contemporain, j’ai ressenti la difficulté pour l’auteure de se sortir du piège qu’elle a tendu au personnage….

Merci Lalyre pour ta critique, sa me rappelle un film mais je ne sais plus lequel