[Conan, Nicolas] Spectralité

Titre: Spectralité
Auteur: Nicolas Conan



Editions: LesPressesLittéraires
Nombres de pages: 313
ISBN: 979-10-310-1420-3

Quatrième de couverture:
Un hôtel incendié, deux cadavres carbonisés et un fantôme qui réapparait chaque année depuis lors, il y a de quoi rester perplexe. Je n'aurais jamais dû fourrer mon nez dans cette affaire mais ma curiosité ayant toujours été plus forte que ma raison, je me lie d'amitié avec l'équipe de parapsychologues dépêchés sur place et me plonge corps et âme dans leur étrange univers. Cependant, de jour en jour le mystère s'épaissit davantage et à remuer le passé et à suspecter l'un et l'autre comme je le fais, je finis par déclencher un sacré pataquès. Croyez-moi, je ne suis pas près de l'oublier ce séjour en Bretagne.

Mon avis:
Un roman policier qui sort des sentiers battus.
On suit un écrivain qui décide d'aller en Bretagne pour suivre les traces des Chouans, il se retrouve dans un joli hameau, le hameau de Ker Rah-Koed. Il va loger chez les Bregonnec pour écrire son roman. Alors, qu'il partage son temps entre l'écriture et la course dans la lande bretonne, d'étranges événements se produisent dans la ferme d'à côté chez les Valet. Le fantôme de leur fille Amandine morte lors d'un incendie dans un hotel, apparaît à chaque vacances de la Toussaint. Lorsqu'un groupe de chasseurs de fantôme arrive chez les Valet, notre écrivain très curieux de nature décide d'aller discuter avec ces Ghostbusters. Trés vite il sympathise avec ces petits jeunes, et malgré son scepticisme, il va passé quelques soirées avec eux et tout leur matrériel. Mais les nuits et les jours passent sans visite de ce mystérieux fantôme.
Mais tout va vite s'enchainer, c'est ça d'être trop curieux, on met les pieds là où il ne faudrait pas ...

J'ai beaucoup aimé l'écriture de Nicolas Conan, très fluide, avec de ci de là des mots d'argot qui donne au roman un petit côté campagnard que j'ai bien aimé. Les personnages sont bien travaillés, les paysages sont bien décrit. L'histoire est assez simple mais bien ficelé, avec une fin inattendu. Même si j'aurais voulu voir une dernière rencontre entre le fantôme d'Amandine et ses parents.

Merci Louloute : avec un titre comme ça, j'ai cru que c'était un roman de Jean-Marc Dhainaut !

T'as raison ça y fait pensé