[Exbrayat, Charles] Imogène - Tome 7 : Imogène et la veuve blanche
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[Exbrayat, Charles] Imogène - Tome 7 : Imogène et la veuve blanche
Titre: Imogène - Tome 7 : Imogène et la veuve blanche
Auteur : Charles Exbrayat
édition : Le Masque –
Nombre de pages : 187 pages
Présentation de l’éditeur :
Ken Bernalder n’était qu’un bon à rien.
Tout le monde vous le dira à Callander. Pourquoi a-t-il disparu plus de dix ans sans donner de nouvelles ? Bof ! pour aller faire l’imbécile ailleurs… Bon débarras ! Les gens de Callander ne vont pas se ronger les sangs pour lui. A moins que… Évidemment, il y a ces lettres anonymes… Il paraîtrait que Benalder a été assassiné… Et par qui donc ? Mais par Imogène Mcarthery, ce phénomène aux cheveux rouges, que la moitié du village accable d’épithètes vengeresses… A la grande indignation de ses partisans, outrés que l’on puisse attaquer aussi bassement la créature céleste dont il chante les louanges… Serait-on excessif à Callander ? Oh ! à peine…
Mon avis :
Imogène est hors-norme, et elle dérange. Elle n’est pas mariée, elle ne l’a jamais été, le prince charmant ne s’est pas présenté, Bonnie Prince Charlie n’était plus disponible. Elle mène donc sa vie comme elle l’entend, en digne fille de son père qui n’a jamais fui devant la bataille -il faut dire, comme le souligne la nourrice d’Imogène face à son bébé, qu’il n’a jamais combattu non plus. Et si les femmes mariées la détestent, à cause de l’admiration qu’elle suscite chez leurs maris (admirations due à sa combattivité, rien d’érotique), les trois veuves du village non plus ne la supportent pas, et c’est sans doute elles qui ont envoyé les trois lettres anonymes accusant Imogène Mcarthery de meurtre, ni plus ni moins. L’inspecteur Dave Belford est donc mandaté sur place pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Mais qui aurait-elle tué, je vous le demande un peu ? Un certain Ken Bernalder, parti depuis dix ans. Il n’a jamais donné de ses nouvelles, ni à ses parents, ni à Joyce, qui l’attend depuis, et tant pis pour Georges, professeur éperdument amoureux d’elle. Le sergent, ennemi juré d’Imogène depuis toujours, mettra tout, mais alors tout en oeuvre pour prouver sa culpabilité, et celle de Georges, qui est forcément pour quelque chose dans la disparition de son rival. Il avait tout à gagner ! Le sergent oublie que Georges n’a strictement rien gagné, puisque Joyce, la dame de ses pensées, attend son retour, telle une Pénélope des temps modernes, elle attend celui qui a osé quitter Callander pour s’aventurer dans le monde, celui qui a osé faire ce que personne à Callander n’a osé faire. Là, je toussote, parce que, finalement, celle qui est partie et revenue, eh bien, c’est Imogène. Là aussi, il y a fort à faire du côté du féminisme, du côté de ce que l’on attend des femmes, du rôle auquel on les a assigné. C’est tellement émouvant une femme qui attend l’homme qu’elle aime… alors que celui-ci est parti en n’en ayant rien à faire d’elle. La fidélité à un souvenir, à un homme fantôme est hautement valorisée dans les arts, et tant pis si Joyce n’a pas fait grand chose de sa vie, elle s’est mise en scène en tant qu’héroïne romantique.
Un coup de théâtre survient, puis encore un autre, la confusion règne à Callander, où certains hommes bien sous tout rapport se retrouvent dans des situations hautement improbables, ce qui les amène à relativiser leurs jugements sur d’autres hommes de la communauté qui eux aussi se sont retrouvés dans des situations biscornues. Même Imogène mettra le genou à terre, abattue par les développements de l’enquête. Mais la fière écossaise ne se laissera pas abattre longtemps, et elle remontera au front. Gare à celles et ceux qui ont cru à sa défaite !
Auteur : Charles Exbrayat
édition : Le Masque –
Nombre de pages : 187 pages
Présentation de l’éditeur :
Ken Bernalder n’était qu’un bon à rien.
Tout le monde vous le dira à Callander. Pourquoi a-t-il disparu plus de dix ans sans donner de nouvelles ? Bof ! pour aller faire l’imbécile ailleurs… Bon débarras ! Les gens de Callander ne vont pas se ronger les sangs pour lui. A moins que… Évidemment, il y a ces lettres anonymes… Il paraîtrait que Benalder a été assassiné… Et par qui donc ? Mais par Imogène Mcarthery, ce phénomène aux cheveux rouges, que la moitié du village accable d’épithètes vengeresses… A la grande indignation de ses partisans, outrés que l’on puisse attaquer aussi bassement la créature céleste dont il chante les louanges… Serait-on excessif à Callander ? Oh ! à peine…
Mon avis :
Imogène est hors-norme, et elle dérange. Elle n’est pas mariée, elle ne l’a jamais été, le prince charmant ne s’est pas présenté, Bonnie Prince Charlie n’était plus disponible. Elle mène donc sa vie comme elle l’entend, en digne fille de son père qui n’a jamais fui devant la bataille -il faut dire, comme le souligne la nourrice d’Imogène face à son bébé, qu’il n’a jamais combattu non plus. Et si les femmes mariées la détestent, à cause de l’admiration qu’elle suscite chez leurs maris (admirations due à sa combattivité, rien d’érotique), les trois veuves du village non plus ne la supportent pas, et c’est sans doute elles qui ont envoyé les trois lettres anonymes accusant Imogène Mcarthery de meurtre, ni plus ni moins. L’inspecteur Dave Belford est donc mandaté sur place pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Mais qui aurait-elle tué, je vous le demande un peu ? Un certain Ken Bernalder, parti depuis dix ans. Il n’a jamais donné de ses nouvelles, ni à ses parents, ni à Joyce, qui l’attend depuis, et tant pis pour Georges, professeur éperdument amoureux d’elle. Le sergent, ennemi juré d’Imogène depuis toujours, mettra tout, mais alors tout en oeuvre pour prouver sa culpabilité, et celle de Georges, qui est forcément pour quelque chose dans la disparition de son rival. Il avait tout à gagner ! Le sergent oublie que Georges n’a strictement rien gagné, puisque Joyce, la dame de ses pensées, attend son retour, telle une Pénélope des temps modernes, elle attend celui qui a osé quitter Callander pour s’aventurer dans le monde, celui qui a osé faire ce que personne à Callander n’a osé faire. Là, je toussote, parce que, finalement, celle qui est partie et revenue, eh bien, c’est Imogène. Là aussi, il y a fort à faire du côté du féminisme, du côté de ce que l’on attend des femmes, du rôle auquel on les a assigné. C’est tellement émouvant une femme qui attend l’homme qu’elle aime… alors que celui-ci est parti en n’en ayant rien à faire d’elle. La fidélité à un souvenir, à un homme fantôme est hautement valorisée dans les arts, et tant pis si Joyce n’a pas fait grand chose de sa vie, elle s’est mise en scène en tant qu’héroïne romantique.
Un coup de théâtre survient, puis encore un autre, la confusion règne à Callander, où certains hommes bien sous tout rapport se retrouvent dans des situations hautement improbables, ce qui les amène à relativiser leurs jugements sur d’autres hommes de la communauté qui eux aussi se sont retrouvés dans des situations biscornues. Même Imogène mettra le genou à terre, abattue par les développements de l’enquête. Mais la fière écossaise ne se laissera pas abattre longtemps, et elle remontera au front. Gare à celles et ceux qui ont cru à sa défaite !
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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