[Seksik, Laurent] Le cas Eduard Einstein

Présentation de l’éditeur
Le fils d'Einstein a fini parmi les fous, délaissé de tous, jardinier de l'hôpital psychiatrique de Zurich. Sa mère, qui l'a élevé seule après son divorce, le conduit à la clinique Burghölzli à l'âge de vingt ans. La voix du fils oublié résonne dans ce roman où s'entremêlent le drame d'une mère, les faiblesses d'un génie, le journal d'un dément.

Une question hante ce texte : Eduard a-t-il été abandonné par son père à son terrible sort ? Laurent Seksik dévoile ce drame de l'intime, sur fond de tragédie du siècle et d'épopée d'un géant.


Mon avis
En suite à ma vision depuis plus d'un an de lire autre chose que de la fiction
Me voilà lancé à vouloir lire à nouveau une biographie. Livre qui n'en ai pas une mais qualifié de roman contemporain sur livraddict.
Attention à ne pas confondre sur une histoire autour du grand Albert Einstein. Bien qu'on l'évoque durant le récit comme un esprit brillant, grand scientifique porteur du prix nobel et à l'initiative de la relativité et du célèbre E=mc²
Il est question ici de la famille Einstein et plus précisément de son fils Eduard
Car oui, Albert à eu deux femmes (à travers deux mariages) et deux fils (mais pas que...)
Le génie débarquera en Amérique dans les années 1930 suite à la présence de Hitler en Allemagne et de sa chasse aux juifs.
C'est en Europe que restera sa première femme Mileva et d'un de ses fils Eduard.
Eduard, petit esprit brillant jusqu'à l'âge de 20 ans où il est en première année de médecine
Et de là commence son enfer et celui de sa mère dans une société où la maladie mentale est encore mal comprise et très mal soignée autrement que par des séances d'électro-choc et de médicaments...
C'était un récit qui m'a énormément appris sur cette famille et sur cet individu en particulier. En temps de seconde guerre mondiale où l'on passe par la suisse, l'Allemagne et la Serbie où on parle pour la première fois de schizophrénie.
L'être humain à peur de ce qu'il ne connait pas et aura alors toujours cette tendance à apposer des étiquettes sur les gens...

C'est une excellente lecture au travers de mes lectures "autres"

Merci Loïc pour ta critique