[Desard, Maëlle] Camera Obscura Le chant des morts
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[Desard, Maëlle] Camera Obscura Le chant des morts
Titre : Camera Obscura Le chant des morts
Auteur : Maëlle Desard
éditeur : Rageot
Nombre de pages : 406 pages
Présentation de l’éditeur :
19ème siècle. Londres.
Depuis la Grande Puanteur, survenue deux ans plus tôt, Londres est plongée dans l’obscurité par une brume perpétuelle. Plus inquiétant encore, certains cadavres se relèvent. On les appelle les Putréfiés. Léandre, jeune lord et étudiant en médecine, est persuadé que ces créatures sont la clé pour sauver sa sœur, atteinte d’une maladie incurable. Et pour percer leurs mystères, il va devoir s’allier avec Winifred, une journaliste aussi insupportable qu’intelligente.
Mon avis :
Soyez les bienvenus dans un roman gothique et saignant. L’action se déroule lors d’une époque et d’un lieu que j’apprécie tous deux particulièrement : Londres, à l’époque victorienne. Certes, nous sommes dans une dystopie, mais, au fond, qu’est-ce que cela change ? La brume londonienne est bien là. Elle est même tellement là qu’elle engloutit tout sur son passage, avec des conséquences pour la santé. Est-ce pour cette raison que Léandre, jeune lord bien né, s’est lancé dans des études de médecine qui n’ont rien à voir avec le rang qui est le sien. En effet. Altruiste ? Oui et non : il veut avant tout sauver sa jeune soeur, rongée par ce mystérieux mal, et il est prêt à tout pour cela. Seulement, l’on ne peut pas dire qu’il avance réellement dans sa quête. Comme une réaction chimique, il faudra l’ajout d’un nouveau personnage pour que soudain, tout s’accélère : Winifred. Elle est à des années lumières du monde de Léandre, elle avance en bousculant tout. Elle est capable d’audace qui passe bien au-dessus de la tête du jeune lord, et n’en a rien à faire de l’opinion de qui que ce soit. Elle sait parfaitement ce qu’être invisible veut dire, et elle peut l’être quand elle le veut – mais auprès de Léandre, non. Elle le secouera, le jeune noble et ses amis.
Je pourrais vous dire que, plus on avance dans l’histoire, plus l’on va de surprise en surprise. Ce mot a une connotation bien trop joyeuse. Disons plutôt que l’on ira de gouffre en gouffre, de découverte horrible en découverte terrifiante. L’homme est capable de beaucoup, beaucoup trop pour satisfaire ses désirs et ses ambitions. L’homme est là, l’humain compte peu, comme il comptait à vrai dire fort dans le véritable Londres victorien. Mais qui fait, aujourd’hui, véritablement attention aux petites gens ? Peu de mondes. Oui, cette lecture a entraîné, comme souvent, un constat bien pessimiste chez moi.
Alors oui, dans le dernier quart du récit, tout s’accélère, et j’ai retrouvé parfois des accents proches des oeuvres d’anticipation de Maurice Leblanc. J’ai regretté aussi de quitter si tôt Léandre et Winnifred, j’aurai bien passé plus de temps en leur compagnie, même si l’horreur qui jaillit des brumes n’était jamais bien loin.
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Sharon- Modérateur
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