[Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
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Lilo85
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louloute
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Votre avis sur "Le cerveau de Kennedy" de Henning Mankell
[Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Le cerveau de Kennedy
Auteur : Henning Mankell
Edition : Seuil
Nombre de pages : 390
Quatrième de couverture :
Automne 2004. Louise Cantor quitte son chantier de fouilles du Péloponnèse pour rentrer en Suède. Impatiente de revoir son fils, elle le trouve mort dans son appartement de Stockholm. Qui a tué Henrik? Pas un instant Louise ne veut croire que son fils unique se soit suicidé. Avec l’énergie du désespoir et une obstination d’archéologue, elle va tenter de reconstituer, fragment par fragment, les dernières années d’une vie brutalement interrompue. Secondée par Aron, le père d’Henrik, qu’elle est allée chercher au fin fond de l’Australie, Louise découvre que son fils avait une vie secrète, émaillée d’inquiétantes zones d’ombre. Pourquoi Henrik s’intéressait-il tant au cerveau du président Kennedy, disparu lors de son autopsie? Pourquoi avait-il un appartement clandestin à Barcelone? D’où provenaient les grosses sommes d’argent dont il disposait? Que faisait-il au Mozambique dans un mouroir pour malades atteints du sida? Quand Aron disparaît brusquement sans laisser de traces, Louise comprend qu’elle est aux prises avec des forces occultes qui la dépassent.Au bord du gouffre mais plus déterminée que jamais, elle se laisse conduire par ses pas jusqu’au coeur de l’Afrique. Une vérité effroyable l’y attend. À travers ce thriller palpitant et lucide, Henning Mankell exprime sa colère contre le cynisme du monde occidental face au lent naufrage d’un continent rongé par le sida.
Mon appréciation :
J'ai trouvé ce thriller un peu fade, je ne peux pas dire qu'il m'a déplu mais il n'y avait pas beaucoup d'action certes il y avait du suspense mais je préfére quand c'est plus hard.
Il est dommage que le quatrième de couverture résume en totalité l'histoire donc aucune surprise, c'est l'intégralité du livre.
Louise est une mère en quête de vérité et elle va aller de découverte en découverte et finalement se rendre compte qu' elle ne connait pas du tout son fils. J'ai trouvé les personnages fades et sans vie : un pére absent complétement déconnecté du monde ... ,des gens corrompus mais pas vraiment méchants.
Ce livre est quand même très dur car il montre l'hécatombe que fait le sida dans les pays africains et qu'il pourrait se passer bien des expériences dans ses mouroirs appelés : fermes africaines, Henning Mankell lance un cri d'alarme contre l'indifférence des pays du Nord prêts à tout laisser faire même des expériences humaines pour trouver un vaccin contre le sida.
Ma note : 7/10
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Je partage ton avis et surtout tes regrets pour le quatrième de couverture. Tout est dit et on passe son temps à attendre les événements annoncés. Dommage car le sujet était intéressant.
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
je suis d'accord avec vous. Il ne m'a pas déplu mais il ne m'a pas emballée non plus!!! J'ai apprécié le style d'écriture de l'auteur (phrases courtes, style clair et sans emphase) mais j'ai trouvé ce livre moyen, Le mot fade lui convient très bien. il ne restera pas dans mes annales et je pense que je l'oublierai assez vite. De plus, j'ai trouvé qu'il se terminait un peu en "queue de poisson" (pardon pour l'expression mais elle résume bien ce que je veux dire).
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Moi j'ai bien aimé mais il ne fait pas parti des thrillers, c'est plus un cri de l'auteur en rapport avec l'utilisation des humains pauvres dans le pays pauvre d'Afrique ou il n'y a pas de lois, pour créer des médicaments contre le sida faire des expériences.Il est toujours unique dans la description des personnages, des lieux....
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Moi j'ai adoré : effectivement, c'est plutôt un thriller psychologique autour de la quête d'une femme pour connaître les raisons de la mort de son fils. Un roman très fort, à l'écriture fluide, un régal à lire!
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
J'ai beaucoup aimé ce livre.
On entre tout de suite dans le vif du sujet; Louise, une des personnages principales, est très intéressantes.
Le texte est fluide, bien écrit.
Beaucoup d'action.
On voyage sur plusieurs continents, dans différents pays. L'auteur évoque notamment la pauvreté, la maladie (sida).
Ce qui m'a empêché de faire de ce livre un coup de coeur : la fin, beaucoup trop implicite ! On s'attend à une vraie révélation, mais là, des questions restent en suspend, dommage ! Et je ne vois pas vraiment le rapport entre le cerveau de Kennedy et toute cette histoire. Je m'attendais à quelque chose de plus américain, d'une enquête sur la disparition de Kennedy. Le sujet est à peine évoqué.
J'aurais plus vu un titre en rapport avec le sida ou le chantage, ou même les expérimentations médicales illégales.
Ma note : 16/20
On entre tout de suite dans le vif du sujet; Louise, une des personnages principales, est très intéressantes.
Le texte est fluide, bien écrit.
Beaucoup d'action.
On voyage sur plusieurs continents, dans différents pays. L'auteur évoque notamment la pauvreté, la maladie (sida).
Ce qui m'a empêché de faire de ce livre un coup de coeur : la fin, beaucoup trop implicite ! On s'attend à une vraie révélation, mais là, des questions restent en suspend, dommage ! Et je ne vois pas vraiment le rapport entre le cerveau de Kennedy et toute cette histoire. Je m'attendais à quelque chose de plus américain, d'une enquête sur la disparition de Kennedy. Le sujet est à peine évoqué.
J'aurais plus vu un titre en rapport avec le sida ou le chantage, ou même les expérimentations médicales illégales.
Ma note : 16/20
Invité- Invité
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Merci Vally pour ton avis
louloute- Grand sage du forum
-
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Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Merci pour vos différents avis sur ce livre poignant.
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Step- Grand sage du forum
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Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Je remercie vivement Partage Lecture et les Editions Points pour m'avoir donné l'occasion de découvrir, enfin, Henning Mankell en m'offrant "Le cerveau de Kennedy". Cela faisait en effet quelque temps que j'hésitais à lire cet auteur. Il m'est arrivé plusieurs fois de prendre une de ses oeuvres à la médiathèque et de l'avoir reposée dans les rayons pour porter mon choix sur un autre livre. Cette lacune est maintenant comblée, merci encore.
Points - N° 2301
09 Octobre 2014
Littérature Romans Poche
458 pages, 17.8 X 10.9 cm, 240 grammes
Traduit par Cassaigne, Remi de Suedois
Mon ressenti est très complexe. Tout comme l'est le roman, d'ailleurs. Ca m'a pris pas mal de temps pour décider si j'avais apprécié ou beaucoup apprécié cette lecture, qui m'a rappelé un texte lu au lycée, le genre bien barbant, qui tentait d' expliquer la différence entre la vie réelle et le roman (drôle d'idée...) : dans le roman, contrairement à la vie réelle, nous disait-on, rien n'est dû au hasard, chaque détail compte et vient enrichir l'intrigue.
Et bien là, Henning Mankell, fait carrément le contraire. Son roman, comme la vie réelle, part dans tous les sens.
De ce fait, je me suis sentie totalement perdue en pleine lecture, un peu comme l'héroïne, Louise en pleine Afrique. Ca me semblait bien trop long, je ne comprenais pas où l'auteur voulait m'emmener. En plus, certains dialogues, comme certaines situations, me semblaient complètement invraisemblables : je trouvais les souvenirs de Lucinda, l'ex-petite amie du mort, trop précis pour être crédibles. Et que dire du voyage entrepris par Louise ? Même sous le choc du deuil, une femme peut-elle partir seule pour l'Afrique, sans vaccins, sans visa ? Peut-être, après tout, si elle est archéologue...
J'ai donc admis que le périple de Louise, de la Grèce au Mozambique, en passant par la Suède, l'Espagne et l'Australie était envisageable. J'ai tout de même eu du mal à me laisser emmener avec elle, j'ai gardé mes distances pendant toute ma lecture.
Ce roman, écrit comme se déroule la vie, très humaniste, prend la forme d'un thriller ; un peu semblable aux textes de Grangé, de par le périple entrepris par le héros : certainement aussi peu crédible, mais beaucoup plus enrichissant pour le lecteur. En effet, si la construction est originale, les sujets abordés le sont également : le deuil, d'abord, car la mort de la victime est abordée du point de vue de sa mère. Ensuite l'auteur embraye sur le sida, la pauvreté, la corruption, et l'exploitation de toute cette misère par les multinationales de l'industrie pharmaceutique.
Ce n'est qu'après avoir lu le dernier mot que j'ai compris le propos de l'auteur, ça a été comme une révélation. J'ai compris d'un seul coup toute la force de ce roman.
J'espère ne pas avoir été soporifique (comme le texte de ma jeunesse cité plus haut). J'ai vraiment du mal à expliquer mon ressenti. En tout cas j'ai été très touchée. Je ne peux pas décerner un coup de coeur à cette lecture parce qu'elle a été assez difficile. Mais je n'en suis pas loin.
Assurément, la prochaine fois que je prend un roman de Mankell à la médiathèque, je ne le repose pas, je l'emporte.
Points - N° 2301
09 Octobre 2014
Littérature Romans Poche
458 pages, 17.8 X 10.9 cm, 240 grammes
Traduit par Cassaigne, Remi de Suedois
Mon ressenti est très complexe. Tout comme l'est le roman, d'ailleurs. Ca m'a pris pas mal de temps pour décider si j'avais apprécié ou beaucoup apprécié cette lecture, qui m'a rappelé un texte lu au lycée, le genre bien barbant, qui tentait d' expliquer la différence entre la vie réelle et le roman (drôle d'idée...) : dans le roman, contrairement à la vie réelle, nous disait-on, rien n'est dû au hasard, chaque détail compte et vient enrichir l'intrigue.
Et bien là, Henning Mankell, fait carrément le contraire. Son roman, comme la vie réelle, part dans tous les sens.
De ce fait, je me suis sentie totalement perdue en pleine lecture, un peu comme l'héroïne, Louise en pleine Afrique. Ca me semblait bien trop long, je ne comprenais pas où l'auteur voulait m'emmener. En plus, certains dialogues, comme certaines situations, me semblaient complètement invraisemblables : je trouvais les souvenirs de Lucinda, l'ex-petite amie du mort, trop précis pour être crédibles. Et que dire du voyage entrepris par Louise ? Même sous le choc du deuil, une femme peut-elle partir seule pour l'Afrique, sans vaccins, sans visa ? Peut-être, après tout, si elle est archéologue...
J'ai donc admis que le périple de Louise, de la Grèce au Mozambique, en passant par la Suède, l'Espagne et l'Australie était envisageable. J'ai tout de même eu du mal à me laisser emmener avec elle, j'ai gardé mes distances pendant toute ma lecture.
Ce roman, écrit comme se déroule la vie, très humaniste, prend la forme d'un thriller ; un peu semblable aux textes de Grangé, de par le périple entrepris par le héros : certainement aussi peu crédible, mais beaucoup plus enrichissant pour le lecteur. En effet, si la construction est originale, les sujets abordés le sont également : le deuil, d'abord, car la mort de la victime est abordée du point de vue de sa mère. Ensuite l'auteur embraye sur le sida, la pauvreté, la corruption, et l'exploitation de toute cette misère par les multinationales de l'industrie pharmaceutique.
Ce n'est qu'après avoir lu le dernier mot que j'ai compris le propos de l'auteur, ça a été comme une révélation. J'ai compris d'un seul coup toute la force de ce roman.
J'espère ne pas avoir été soporifique (comme le texte de ma jeunesse cité plus haut). J'ai vraiment du mal à expliquer mon ressenti. En tout cas j'ai été très touchée. Je ne peux pas décerner un coup de coeur à cette lecture parce qu'elle a été assez difficile. Mais je n'en suis pas loin.
Assurément, la prochaine fois que je prend un roman de Mankell à la médiathèque, je ne le repose pas, je l'emporte.
Pistou 117- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Un grand merci aux Editions Points ainsi qu'à PartageLecture pour ce Partenariat.
Dans sa postface, l'auteur écrit "un roman peut s'achever à la page 212 ou 384, mais rien n'arrête le cours de la réalité". Je dois avouer que j'ai été un peu frustrée. Je suis restée sur ma faim ! Je trouve que le livre s'arrête un peu trop abruptement et j'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur ce qu'allait faire Louise et qu'est-ce qui pourrait lui arriver.
Mis à part ce point, j'ai beaucoup apprécié ce roman qui m'a "baladé" comme Louise à travers plusieurs pays et continents à la recherche de la vérité… Mais comme le relève le 4ème de couverture: Et s'il valait mieux ne pas savoir la vérité ? Je me suis prise d'amitié pour Louise qui seule contre tous s'engage dans cette quête et peu à peu trouve des appuis insoupçonnés.
J'ai assez vite compris quel était le fond de l'histoire, même si je trouve que l'auteur passe un peu trop vite sur le titre du livre, à savoir le cerveau de Kennedy. Cette intrigue au début très développée, est un peu trop vite balayée à mon goût. De trop nombreuses questions restent sans réponse de manière générale. Oui! J'aurais bien aimé quelques pages en plus, car j'ai dans l'ensemble été happée par le livre et je n'ai pu le lâcher qu'une fois terminé et que j'aimerais bien avoir des réponses à toutes mes questions.
Par contre, un gros point négatif : sans le partenariat, je n'aurais jamais choisi ce livre, tant je trouve la couverture peu attractive!
Donc, un merci d'autant plus grand pour ce partenariat car ça a été une belle découverte!
P.S. Je n'ai pas lu les critiques avant de lire ce roman et je suis contente car effectivement le 4ème de couverture des éditions seuil révèle quand même toute l'intrigue. Heureusement, notre édition a un résumé bien plus succinct
Dans sa postface, l'auteur écrit "un roman peut s'achever à la page 212 ou 384, mais rien n'arrête le cours de la réalité". Je dois avouer que j'ai été un peu frustrée. Je suis restée sur ma faim ! Je trouve que le livre s'arrête un peu trop abruptement et j'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur ce qu'allait faire Louise et qu'est-ce qui pourrait lui arriver.
Mis à part ce point, j'ai beaucoup apprécié ce roman qui m'a "baladé" comme Louise à travers plusieurs pays et continents à la recherche de la vérité… Mais comme le relève le 4ème de couverture: Et s'il valait mieux ne pas savoir la vérité ? Je me suis prise d'amitié pour Louise qui seule contre tous s'engage dans cette quête et peu à peu trouve des appuis insoupçonnés.
J'ai assez vite compris quel était le fond de l'histoire, même si je trouve que l'auteur passe un peu trop vite sur le titre du livre, à savoir le cerveau de Kennedy. Cette intrigue au début très développée, est un peu trop vite balayée à mon goût. De trop nombreuses questions restent sans réponse de manière générale. Oui! J'aurais bien aimé quelques pages en plus, car j'ai dans l'ensemble été happée par le livre et je n'ai pu le lâcher qu'une fois terminé et que j'aimerais bien avoir des réponses à toutes mes questions.
Par contre, un gros point négatif : sans le partenariat, je n'aurais jamais choisi ce livre, tant je trouve la couverture peu attractive!
Donc, un merci d'autant plus grand pour ce partenariat car ça a été une belle découverte!
P.S. Je n'ai pas lu les critiques avant de lire ce roman et je suis contente car effectivement le 4ème de couverture des éditions seuil révèle quand même toute l'intrigue. Heureusement, notre édition a un résumé bien plus succinct
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Mon avis :
Après un bon début, je dois dire que ce roman m’a un peu perdu.
C’était mon premier Henning Mankell, c’est d’ailleurs également pour cela que je souhaitais participer à ce partenariat : Afin de découvrir cet auteur.
Si comme vous lisez pour la première fois un de ses romans, je vous déconseille de débuter par celui-ci.
Je n’ai pas été emballée par les personnages. Le sujet de base était pourtant intéressant mais je l’ai trouvé traité avec tellement de monotonie que je n’ai pas accrochée. Je n’y ai pas cru.
La colère que dégage ce roman ne fait pas tout.
Point positif tout de même de ce livre : Il nous fait voyager au travers de l’Europe et en Afrique, et j’ai trouvé cela très sympathique.
Mais sorti de cela, non vraiment, je suis désolée, mais ce roman n’est pas fait pour moi. De plus, pardon mais je trouve la couverture absolument affreuse. Je n’aurais jamais voulu prendre ce livre de moi-même si cela n’avait pas été en lien avec un partenariat.
Je suis réellement désolée d’écrire cette critique j’en ai presque honte, surtout que je sais que beaucoup ont adoré cette lecture. D’autant plus qu’il s’agit d’un partenariat avec une maison d’éditions, d’où mon malaise.
Néanmoins, cette lecture me confirme une nouvelle fois que j’ai un souci avec la littérature suédoise. Décidément !
Quoiqu’il en soit je remercie les éditions Points ainsi que le forum Partage Lecture pour m’avoir permis de participer à ce partenariat.
Après un bon début, je dois dire que ce roman m’a un peu perdu.
C’était mon premier Henning Mankell, c’est d’ailleurs également pour cela que je souhaitais participer à ce partenariat : Afin de découvrir cet auteur.
Si comme vous lisez pour la première fois un de ses romans, je vous déconseille de débuter par celui-ci.
Je n’ai pas été emballée par les personnages. Le sujet de base était pourtant intéressant mais je l’ai trouvé traité avec tellement de monotonie que je n’ai pas accrochée. Je n’y ai pas cru.
La colère que dégage ce roman ne fait pas tout.
Point positif tout de même de ce livre : Il nous fait voyager au travers de l’Europe et en Afrique, et j’ai trouvé cela très sympathique.
Mais sorti de cela, non vraiment, je suis désolée, mais ce roman n’est pas fait pour moi. De plus, pardon mais je trouve la couverture absolument affreuse. Je n’aurais jamais voulu prendre ce livre de moi-même si cela n’avait pas été en lien avec un partenariat.
Je suis réellement désolée d’écrire cette critique j’en ai presque honte, surtout que je sais que beaucoup ont adoré cette lecture. D’autant plus qu’il s’agit d’un partenariat avec une maison d’éditions, d’où mon malaise.
Néanmoins, cette lecture me confirme une nouvelle fois que j’ai un souci avec la littérature suédoise. Décidément !
Quoiqu’il en soit je remercie les éditions Points ainsi que le forum Partage Lecture pour m’avoir permis de participer à ce partenariat.
audreyzaz- Grand sage du forum
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Localisation : Région parisienne (92)
Genre littéraire préféré : Un peu de tout
Date d'inscription : 03/06/2008
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Pas de chance Audreyzaz... j'ai été un peu perdue comme toi, pendant ma lecture. C'est à la fin que s'est produit le déclic. J'ai vraiment admiré l'originalité des thèmes et de la façon dont ils sont abordés : la courte vie d'un jeune un peu déboussolé qui va à la recherche de la vérité crue et nue...
Pistou 117- Grand sage du forum
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Localisation : LILLE
Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Tout d'abord un grand merci à Partage Lecture et aux éditions Point pour ce roman. J'ai adoré !
L'intrigue est très bien menée, le suspense est ménagé jusqu'au bout. Bien sûr on perçoit assez tôt la dimension internationale et financière du problème mais rien n'est vraiment fixé, prouvé. Les personnages sont tellement réalistes qu'ils laissent place au doute jusqu'à la fin. L'approche n'est pas manichéenne : Louise est une mère partiale, une épouse exigeante, une femme indépendante ; Aron est ambivalent, c'est un être fin, qui porte un regard acéré sur le monde qui l'entoure, prêt à prendre les problèmes à bras le corps mais tout aussi apte à fuir sans laisser d'adresse ; Henry, enfin, le fils décédé, présente de multiples visages, plus ou moins agréables.
Le moteur de cette quête de vérité qui pousse Louise à parcourir la planète sur les traces de son fils, c'est l'amour maternel, qui ne peut admettre le suicide de l'enfant unique. Bien sûr il y a l'enquête en elle-même, celle qui nous intéresse particulièrement nous, lecteurs : quelle découverte Henry a-t-il pu faire en Afrique pour que l'on ait voulu attenter à sa vie ? Que cache ce dispensaire où s'entassent des malades du sida en fin de vie ? Mais il y a également la recherche de la mère désespérée qui découvre peu à peu qu'elle ne connaissait qu'une infime part de son garçon, une part conventionnelle et rassurante si éloignée de ce qu'il était vraiment ! Une mère qui va utiliser son expérience professionnelle pour fouiller le passé de son fils et suivre ses pas, pour prendre le relais dans ses recherches mais aussi pour mieux le connaître. C'est un énorme risque qu'elle prend, celui d'être déçue, celui d'être trahie, celui de faire de mauvaises rencontres aussi mais son amour la pousse à continuer, confiante et déterminée, résolue à se prouver à elle-même que malgré tout, son intuition ne la trompe pas, que ce fils inconnu avait néanmoins gardé les valeurs qu'elle lui connaissait.
Par ailleurs, j'ai oublié de parler de l'aspect politique du livre. Comme d'autres l'ont très bien dit avant moi, c'est une volonté de l'auteur de mettre en lumière les zones troubles de l'industrie pharmaceutique, capable de mener des expériences sur les êtres humains les plus démunis. Petite piqûre de rappel sur le pouvoir de l'argent...
L'intrigue est très bien menée, le suspense est ménagé jusqu'au bout. Bien sûr on perçoit assez tôt la dimension internationale et financière du problème mais rien n'est vraiment fixé, prouvé. Les personnages sont tellement réalistes qu'ils laissent place au doute jusqu'à la fin. L'approche n'est pas manichéenne : Louise est une mère partiale, une épouse exigeante, une femme indépendante ; Aron est ambivalent, c'est un être fin, qui porte un regard acéré sur le monde qui l'entoure, prêt à prendre les problèmes à bras le corps mais tout aussi apte à fuir sans laisser d'adresse ; Henry, enfin, le fils décédé, présente de multiples visages, plus ou moins agréables.
Le moteur de cette quête de vérité qui pousse Louise à parcourir la planète sur les traces de son fils, c'est l'amour maternel, qui ne peut admettre le suicide de l'enfant unique. Bien sûr il y a l'enquête en elle-même, celle qui nous intéresse particulièrement nous, lecteurs : quelle découverte Henry a-t-il pu faire en Afrique pour que l'on ait voulu attenter à sa vie ? Que cache ce dispensaire où s'entassent des malades du sida en fin de vie ? Mais il y a également la recherche de la mère désespérée qui découvre peu à peu qu'elle ne connaissait qu'une infime part de son garçon, une part conventionnelle et rassurante si éloignée de ce qu'il était vraiment ! Une mère qui va utiliser son expérience professionnelle pour fouiller le passé de son fils et suivre ses pas, pour prendre le relais dans ses recherches mais aussi pour mieux le connaître. C'est un énorme risque qu'elle prend, celui d'être déçue, celui d'être trahie, celui de faire de mauvaises rencontres aussi mais son amour la pousse à continuer, confiante et déterminée, résolue à se prouver à elle-même que malgré tout, son intuition ne la trompe pas, que ce fils inconnu avait néanmoins gardé les valeurs qu'elle lui connaissait.
Par ailleurs, j'ai oublié de parler de l'aspect politique du livre. Comme d'autres l'ont très bien dit avant moi, c'est une volonté de l'auteur de mettre en lumière les zones troubles de l'industrie pharmaceutique, capable de mener des expériences sur les êtres humains les plus démunis. Petite piqûre de rappel sur le pouvoir de l'argent...
Véronique M.- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout, romans en tous genres,biographies, essais mais pas trop la science fiction.
Date d'inscription : 12/02/2010
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Merci Véronique, pour ta critique qui donne envie
nouka2000- Grand expert du forum
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Date d'inscription : 24/10/2013
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Etrange sentiment à la clôture de ce livre, on est très loin de l'univers de Wallander et les pratiques dénoncées ici sont perturbantes. Si l'on retrouve ici le mélange d'une personnalité dont la vie personnelle est pour le moins confuse et trouble qui mène une enquête sur son fils unique dont elle découvre la nature et les mystères (un peu comme Wallander) c'est le seul point commun aux livres de Mankell.
Louise Cantor, archéologue reste la seule à trouver suspecte la mort de son fils et va devoir, comme à son quotidien à chercher et à assembler les pièces d'un puzzle qui va la faire voyager du continent européen à l'Afrique en passant par l'Australie au cœur de l'origine de l'homme et au drame du sida et à ses ravages en Afrique. Une quête dans laquelle Louise va souvent se perdre, entrainant dans cette histoire les fantômes ou les hommes de son passé. Expérimentations médicales douteuses, complot, suspense, un rythme lent, des disparitions, la recherche d'une vérité difficilement cernable et les démons de l'alcool.... un grand mixage ; ce sont les éléments de construction de ce roman / polar dont on ne sait pas à la fermeture du livre si l'histoire s'arrête là...
Convoquant pour les besoins de son livre une des nombreuses thèses récentes sur la disparition du cerveau de Kennedy, les travers du commerce de l'industrie pharmaceutique, la vie quotidienne et les paysages d'Afrique qu'il connaît bien (il vit au Mozambique), les enjeux économiques les plus vils et la traditionnelle césure entre les intérêts économiques, les pratiques commerciales douteuses qui animent nos sociétés modernes au détriment de ce parent pauvre qu'est l'Afrique.
Un sentiment mitigé donc à la fin de ma lecture, les lieux sont bien rendus, le mystère bien entretenu, le rythme est traditionnel, on ne peut pas dire que la joie et la bonne humeur prédominent. Malgré quelques longueurs, on se prend à cette histoire dont on se demande si on ne pourrait pas avoir une suite.
Louise Cantor, archéologue reste la seule à trouver suspecte la mort de son fils et va devoir, comme à son quotidien à chercher et à assembler les pièces d'un puzzle qui va la faire voyager du continent européen à l'Afrique en passant par l'Australie au cœur de l'origine de l'homme et au drame du sida et à ses ravages en Afrique. Une quête dans laquelle Louise va souvent se perdre, entrainant dans cette histoire les fantômes ou les hommes de son passé. Expérimentations médicales douteuses, complot, suspense, un rythme lent, des disparitions, la recherche d'une vérité difficilement cernable et les démons de l'alcool.... un grand mixage ; ce sont les éléments de construction de ce roman / polar dont on ne sait pas à la fermeture du livre si l'histoire s'arrête là...
Convoquant pour les besoins de son livre une des nombreuses thèses récentes sur la disparition du cerveau de Kennedy, les travers du commerce de l'industrie pharmaceutique, la vie quotidienne et les paysages d'Afrique qu'il connaît bien (il vit au Mozambique), les enjeux économiques les plus vils et la traditionnelle césure entre les intérêts économiques, les pratiques commerciales douteuses qui animent nos sociétés modernes au détriment de ce parent pauvre qu'est l'Afrique.
Un sentiment mitigé donc à la fin de ma lecture, les lieux sont bien rendus, le mystère bien entretenu, le rythme est traditionnel, on ne peut pas dire que la joie et la bonne humeur prédominent. Malgré quelques longueurs, on se prend à cette histoire dont on se demande si on ne pourrait pas avoir une suite.
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Merci Loubhi pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Mankell, Henning] Le cerveau de Kennedy
Une suite, pourquoi pas, en effet...
Pistou 117- Grand sage du forum
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