[Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
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Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Mon avis :
Voilà, ça y est, j’ai enfin lu ce monument de la littérature.
Comment rester de marbre après une lecture pareille ?
Le portrait du monde que dresse Ray Bradbury dans ce roman pourrait être le nôtre dans un futur éventuel. Une option parmi tant de possibilités.
A travers la description du monde d’avant que fait le capitaine Beatty, j’ai reconnu notre monde actuel à nous : un monde essentiellement tourné sur l’argent, la consommation et le divertissement.
Bradbury dénonce l’abrutissement des masses par les médias (la télévision en particulier) mais aussi le déferlement d’une « sous-culture » qui amène l’homme à ne se préoccuper que de son quotidien, de ses loisirs et à complètement laisser de côté ce qui l’entoure. Et dans tout ça, moi je reconnais complètement le monde dans lequel je vis, un monde où les gens ne recherchent que la facilité et où la réflexion tend à disparaître.
Le futur imaginé par Bradbury fait froid dans le dos : des êtres humains complètement lobotomisés, dépourvus de compassion et qui ne connaissent plus l’amour, des êtres humains qui vivent en pleine guerre sans même s’en soucier ni s’en rendre compte. Pourquoi ? Parce qu’on les abreuve de stupidités, on leur fait croire que s’intéresser au monde qui les entoure c’est s’exposer au malheur et à la souffrance. « Pour vivre heureux, restons cachés », pour vivre heureux fermons les yeux.
Le personnage de Mildred est très représentatif d’ailleurs, elle m’a beaucoup agacée, elle est complètement « endoctrinée », elle est froide, dénuée de sentiments et ne s’intéresse qu’à ses émissions de télévision. Quel horizon !
Dans ce monde imaginaire bradburien, on ignore les actualités internationales surtout si elles concernent la guerre, la misère et la faim qui touchent d’autres pays. Sait-on seulement qu’il existe d’autres pays ? Oui puisqu’il y a une guerre mais qui sont-ils ? Pourquoi se battent-ils ? On l’ignore et à vrai dire ça ne nous intéresse pas.
En revanche, on retransmet en direct une chasse à l’homme à laquelle on invite la population à participer.
Le gibier ? Un homme qui a compris que ce monde était factice et superficiel et qui a décidé de se retourner contre l’autorité. Un dissident. Un ennemi de l’intérieur. Un danger susceptible de troubler la tranquillité et l’hébétude générale.
Montag faisait partie du corps des pompiers. Sauf que dans son monde à lui, les pompiers ne sont pas chargés d’éteindre les incendies mais de les allumer. Mais attention, pas n’importe quels incendies. Les pompiers ont pour mission de brûler tous les livres qu’on leur signale (le système fonctionne donc sur le principe de la dénonciation), les livres mais aussi tous les biens du propriétaire qui est ensuite arrêté.
Un jour, Montag comprend qu’il n’est pas heureux, que son épouse non plus, qu’ils ne partagent rien si ce n’est un toit. Il décide alors de se révolter sous l’influence d’une jeune fille qu’il aura rencontrée et qui lui aura ouvert les yeux. Il brave l’interdit et se procure des livres. Il essaie désespérément de convaincre son épouse de leur valeur et de l’importance des enseignements qu’ils renferment.
Seulement, contre ce genre de système, la révolte ne fonctionne pas. La solution est ailleurs.
J’ai lu dans l’article Wikipédia que Bradbury dénonçait le maccarthisme dans ce livre. Je trouve qu’il va beaucoup plus loin que ça.
Cette dystopie m’aura touchée d’autant plus qu’elle est plausible. J’ai trouvé le style aussi froid que Mildred, pas d’émotions, pas de poésie, pas de suspense. Un style à l’image du monde décrit.
Pour conclure, je dirais que Fahrenheit 451 est un roman pas transcendant mais incroyablement réaliste pour un livre de science-fiction. Un roman incontournable du genre comme 1984.
Voilà, ça y est, j’ai enfin lu ce monument de la littérature.
Comment rester de marbre après une lecture pareille ?
Le portrait du monde que dresse Ray Bradbury dans ce roman pourrait être le nôtre dans un futur éventuel. Une option parmi tant de possibilités.
A travers la description du monde d’avant que fait le capitaine Beatty, j’ai reconnu notre monde actuel à nous : un monde essentiellement tourné sur l’argent, la consommation et le divertissement.
Bradbury dénonce l’abrutissement des masses par les médias (la télévision en particulier) mais aussi le déferlement d’une « sous-culture » qui amène l’homme à ne se préoccuper que de son quotidien, de ses loisirs et à complètement laisser de côté ce qui l’entoure. Et dans tout ça, moi je reconnais complètement le monde dans lequel je vis, un monde où les gens ne recherchent que la facilité et où la réflexion tend à disparaître.
Le futur imaginé par Bradbury fait froid dans le dos : des êtres humains complètement lobotomisés, dépourvus de compassion et qui ne connaissent plus l’amour, des êtres humains qui vivent en pleine guerre sans même s’en soucier ni s’en rendre compte. Pourquoi ? Parce qu’on les abreuve de stupidités, on leur fait croire que s’intéresser au monde qui les entoure c’est s’exposer au malheur et à la souffrance. « Pour vivre heureux, restons cachés », pour vivre heureux fermons les yeux.
Le personnage de Mildred est très représentatif d’ailleurs, elle m’a beaucoup agacée, elle est complètement « endoctrinée », elle est froide, dénuée de sentiments et ne s’intéresse qu’à ses émissions de télévision. Quel horizon !
Dans ce monde imaginaire bradburien, on ignore les actualités internationales surtout si elles concernent la guerre, la misère et la faim qui touchent d’autres pays. Sait-on seulement qu’il existe d’autres pays ? Oui puisqu’il y a une guerre mais qui sont-ils ? Pourquoi se battent-ils ? On l’ignore et à vrai dire ça ne nous intéresse pas.
En revanche, on retransmet en direct une chasse à l’homme à laquelle on invite la population à participer.
Le gibier ? Un homme qui a compris que ce monde était factice et superficiel et qui a décidé de se retourner contre l’autorité. Un dissident. Un ennemi de l’intérieur. Un danger susceptible de troubler la tranquillité et l’hébétude générale.
Montag faisait partie du corps des pompiers. Sauf que dans son monde à lui, les pompiers ne sont pas chargés d’éteindre les incendies mais de les allumer. Mais attention, pas n’importe quels incendies. Les pompiers ont pour mission de brûler tous les livres qu’on leur signale (le système fonctionne donc sur le principe de la dénonciation), les livres mais aussi tous les biens du propriétaire qui est ensuite arrêté.
Un jour, Montag comprend qu’il n’est pas heureux, que son épouse non plus, qu’ils ne partagent rien si ce n’est un toit. Il décide alors de se révolter sous l’influence d’une jeune fille qu’il aura rencontrée et qui lui aura ouvert les yeux. Il brave l’interdit et se procure des livres. Il essaie désespérément de convaincre son épouse de leur valeur et de l’importance des enseignements qu’ils renferment.
Seulement, contre ce genre de système, la révolte ne fonctionne pas. La solution est ailleurs.
J’ai lu dans l’article Wikipédia que Bradbury dénonçait le maccarthisme dans ce livre. Je trouve qu’il va beaucoup plus loin que ça.
Cette dystopie m’aura touchée d’autant plus qu’elle est plausible. J’ai trouvé le style aussi froid que Mildred, pas d’émotions, pas de poésie, pas de suspense. Un style à l’image du monde décrit.
Pour conclure, je dirais que Fahrenheit 451 est un roman pas transcendant mais incroyablement réaliste pour un livre de science-fiction. Un roman incontournable du genre comme 1984.
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Un coup de coeur.
Un texte facile à lire qui nous plonge dans un monde où on ne lis plus, où c'est devenue interdit sous peine de mort. Le monde est rempli d'écran où la "famille" nous fait croire que tout le monde est heureux et que le malheur n'arrive "qu'aux autres".
Pourtant certains se souviennent de l'odeur de l'herbe, prennent le temps de discuter le soir. Ceux la sont des illuminés ou des rebelles: une menace.
Montag, pompier va finir par changer de camp.
J'ai trouvé le texte moderne malgrès ses soixante ans (il a été publié en 1953). Il nous fait réfléchir sur la société, l'espace que prennent les écrans etc.
" Chacun doit laisser quelque chose derrière soi à sa mort[...]Quelque chose que la main a touché d'une façon ou d'une autre pour que l'âme ait un endroit où aller après la mort, comme ça , quand les gens regardent l'arbre ou la fleur que vous avez plantés, vous êtes là."
" C'était un feu étrange parce qu'il prenait pour lui une signification différente.
Il ne brulait pas; il réchauffait!"
Un texte facile à lire qui nous plonge dans un monde où on ne lis plus, où c'est devenue interdit sous peine de mort. Le monde est rempli d'écran où la "famille" nous fait croire que tout le monde est heureux et que le malheur n'arrive "qu'aux autres".
Pourtant certains se souviennent de l'odeur de l'herbe, prennent le temps de discuter le soir. Ceux la sont des illuminés ou des rebelles: une menace.
Montag, pompier va finir par changer de camp.
J'ai trouvé le texte moderne malgrès ses soixante ans (il a été publié en 1953). Il nous fait réfléchir sur la société, l'espace que prennent les écrans etc.
" Chacun doit laisser quelque chose derrière soi à sa mort[...]Quelque chose que la main a touché d'une façon ou d'une autre pour que l'âme ait un endroit où aller après la mort, comme ça , quand les gens regardent l'arbre ou la fleur que vous avez plantés, vous êtes là."
" C'était un feu étrange parce qu'il prenait pour lui une signification différente.
Il ne brulait pas; il réchauffait!"
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Personnellement, je pense pas que ce roman soit un monument de la littérature.
Le sujet est très intéressant, l'auteur est même un visionnaire très astucieux. En 1950, les écrans muraux étaient ... de la SF et la TVréalité était loin d'exister. Par certains aspects, en effet, notre époque est beaucoup plus proche de la réalité décrite par Bradbury que celle des années 50.
Malgré cela, je n'ai pas été vraiment touchée, ni par les personnages, ni par leur histoire. Ce roman ne m'a pas embarquée. Je veux dire que j'aurais très bien pu ne pas le terminer
C'est vraiment bizarre cette contradiction entre l'intérêt que je porte au sujet et mon manque d'enthousiasme par rapport au récit... En plus, les métaphores du début du récit me sont passées à 100 km au dessus de la tête. Je n'ai vraiment pas compris certaines phrases, les métaphores qui décrivent notamment la chambre du héros, sa femme endormie ne m'ont évoqué aucune image Ca me gêne beaucoup, il faut bien le dire...
Le sujet est très intéressant, l'auteur est même un visionnaire très astucieux. En 1950, les écrans muraux étaient ... de la SF et la TVréalité était loin d'exister. Par certains aspects, en effet, notre époque est beaucoup plus proche de la réalité décrite par Bradbury que celle des années 50.
Malgré cela, je n'ai pas été vraiment touchée, ni par les personnages, ni par leur histoire. Ce roman ne m'a pas embarquée. Je veux dire que j'aurais très bien pu ne pas le terminer
C'est vraiment bizarre cette contradiction entre l'intérêt que je porte au sujet et mon manque d'enthousiasme par rapport au récit... En plus, les métaphores du début du récit me sont passées à 100 km au dessus de la tête. Je n'ai vraiment pas compris certaines phrases, les métaphores qui décrivent notamment la chambre du héros, sa femme endormie ne m'ont évoqué aucune image Ca me gêne beaucoup, il faut bien le dire...
Pistou 117- Grand sage du forum
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Localisation : LILLE
Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Mon avis :
Ce roman de Ray Bradbury, l'un des auteurs de science-fiction les plus visionnaires du XXième siècle, trace ici l'histoire d'un homme qui, dans une société où le citoyen se doit d'être heureux, commence à réfléchir et à sortir du lot, celui de la masse abrutie par les m édias.
Le roman utilise une trame travaillée au millimètre près. Le lecteur se plonge dans la vie du personnage de Montag, un pompier dont la fonction n'est plus de sauver les gens mais d'embraser les livres, objets d'une culture impie, dans un futur qui se veut proche.
La quête de la vérité par ce Montag, mis en valeur par son opposé, sa femme Mildred, nous fait penser indéniablement à 1984 de Georges Orwell. Le personnage principal vit dans une société dont l'objectif est de rendre heureux ses citoyens en occultant tous les objets qui pourrait le faire douter. Mais si l'un de ses citoyens remet en question le fondement de cette société, il se doit d'être éliminer.
L'un des passages les plus frappants du roman est le monologue du supérieur hiérarchique de Montag, le capitaine des pompiers. Il y décrit l'évolution de la société par la popularisation des livres et des émissions, en diminuant progressivement le niveau intellectuel, jusqu'à l'abrutissement le plus total des citoyens. Il faut avouer qu'en allumant sont petit écran, les informations sont réduites au minimum, les jeux télévisés pullulent et les séries se multiplient. Et dans votre librairie préférée, les petits livres de cuisine remplacent les pavés de recettes, les mauvaises sagas littéraires remplacent les très bons romans. Il faut s'abreuver de quantités astronomiques pour retrouver le plaisir si goûteux d'un seul récit.
Cette société dans laquelle vit Montag à trouver la solution pour éviter aux minorités de se sentir minorité. En éliminant tous les écrits qui pourraient les différencier jusqu'à finalement éliminer tous les écrits. Les minorités deviennent normales, et la différence n'existe plus. Tout le monde est heureux dans le meilleur des mondes.
Ce roman pousse à la réflexion, au constat de notre société actuelle, et à son avenir, qui semble malheureusement tout tracé.
Un auteur indémodable, un roman magnifique écrit il y a près de soixante ans, dont la vision, tellement proche de la réalité, fait froid dans le dos.
Ce roman de Ray Bradbury, l'un des auteurs de science-fiction les plus visionnaires du XXième siècle, trace ici l'histoire d'un homme qui, dans une société où le citoyen se doit d'être heureux, commence à réfléchir et à sortir du lot, celui de la masse abrutie par les m édias.
Le roman utilise une trame travaillée au millimètre près. Le lecteur se plonge dans la vie du personnage de Montag, un pompier dont la fonction n'est plus de sauver les gens mais d'embraser les livres, objets d'une culture impie, dans un futur qui se veut proche.
La quête de la vérité par ce Montag, mis en valeur par son opposé, sa femme Mildred, nous fait penser indéniablement à 1984 de Georges Orwell. Le personnage principal vit dans une société dont l'objectif est de rendre heureux ses citoyens en occultant tous les objets qui pourrait le faire douter. Mais si l'un de ses citoyens remet en question le fondement de cette société, il se doit d'être éliminer.
L'un des passages les plus frappants du roman est le monologue du supérieur hiérarchique de Montag, le capitaine des pompiers. Il y décrit l'évolution de la société par la popularisation des livres et des émissions, en diminuant progressivement le niveau intellectuel, jusqu'à l'abrutissement le plus total des citoyens. Il faut avouer qu'en allumant sont petit écran, les informations sont réduites au minimum, les jeux télévisés pullulent et les séries se multiplient. Et dans votre librairie préférée, les petits livres de cuisine remplacent les pavés de recettes, les mauvaises sagas littéraires remplacent les très bons romans. Il faut s'abreuver de quantités astronomiques pour retrouver le plaisir si goûteux d'un seul récit.
Cette société dans laquelle vit Montag à trouver la solution pour éviter aux minorités de se sentir minorité. En éliminant tous les écrits qui pourraient les différencier jusqu'à finalement éliminer tous les écrits. Les minorités deviennent normales, et la différence n'existe plus. Tout le monde est heureux dans le meilleur des mondes.
Ce roman pousse à la réflexion, au constat de notre société actuelle, et à son avenir, qui semble malheureusement tout tracé.
Un auteur indémodable, un roman magnifique écrit il y a près de soixante ans, dont la vision, tellement proche de la réalité, fait froid dans le dos.
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
J'ai beaucoup entendu de ce livre et vos critiques me donnent envie de le noter. Ce que je vais faire !
Baptiste- Grand expert du forum
-
Nombre de messages : 647
Age : 29
Localisation : Aix en Provence
Genre littéraire préféré : Tout
Date d'inscription : 08/06/2013
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Je viens de le finir,et j'ai adorer le sujet.
Un monde où lire est interdit. Un monde où la pensée par soi-même est aussi interdite,où la culture générale est interdite!
Un monde basé sur l'égalité en fin de compte.
Un monde où on préfère bêtement passer son temps à faire ce que les autres ont envie que vous fassiez,sans y réfléchir.
Le sujet est même valable de nos jours,où les gens préfèrent regarder des émissions débiles,parler par messages,et ne plus partager de moments ensemble,ce livre va bien plus loin que la pensée par soi-même.
les médias (télé,internat) nous abrutissent tellement qu'on va finir par vivre comme les autres le veulent et non comme nous on le veut..
Un monde où lire est interdit. Un monde où la pensée par soi-même est aussi interdite,où la culture générale est interdite!
Un monde basé sur l'égalité en fin de compte.
Un monde où on préfère bêtement passer son temps à faire ce que les autres ont envie que vous fassiez,sans y réfléchir.
Le sujet est même valable de nos jours,où les gens préfèrent regarder des émissions débiles,parler par messages,et ne plus partager de moments ensemble,ce livre va bien plus loin que la pensée par soi-même.
les médias (télé,internat) nous abrutissent tellement qu'on va finir par vivre comme les autres le veulent et non comme nous on le veut..
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
poulp a écrit:Je l'avais lu moi aussi à l'époque du lycée, j'avais beaucoup aimé... Jolie critique Mounain!
J'adore ton pseudo
Ce livre a l'air très intéressant !
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Hé bien me voilà convaincu par ce forum (mais en avais-je vraiment besoin ?) : un livre que je ne connais pas est évoqué, le sujet retient mon attention et je découvre un livre bien loin des comptoirs actuels ! J'aime ces découvertes inattendues !
Pour commencer, j'ai trouvé le sujet très accrocheur. Je suppose que tout ceux qui passent par ce forum ne peuvent pas être indifférents à une vie dans une société où l'on aurait décidé de brûler les livres ! Au passage, comment feraient-ils aujourd'hui, à l'ère du numérique ? Mais je m'égare.
Si l'histoire est excellente, il y a comme un bémol. Le livre est parsemé de passages plutôt lents, où l'auteur emploie un vocabulaire bien plus soutenu que celui utilisé par les personnages, et qui m'ont paru bien inutiles quant à l'avancée de l'intrigue. Cela casse - à mon goût - le rythme du livre et m'a vraiment gêné (c'est d'ailleurs cette lenteur qui m'a freiné plutôt que le changement de registre).
D'autres passages viennent cependant toucher le lecteur, et permettent de maintenir l'envie de terminer le roman - heureusement !
Voici l'exemple ici d'un passage qui m'a particulièrement plu :
Au final, si le thème vous intéresse, vous ne serez pas déçu. C'est, en plus, un livre assez court, ce qui fait qu'on en vient à bout même si les passages plus lents que j'évoque gâchent un peu le plaisir.
Pour commencer, j'ai trouvé le sujet très accrocheur. Je suppose que tout ceux qui passent par ce forum ne peuvent pas être indifférents à une vie dans une société où l'on aurait décidé de brûler les livres ! Au passage, comment feraient-ils aujourd'hui, à l'ère du numérique ? Mais je m'égare.
Si l'histoire est excellente, il y a comme un bémol. Le livre est parsemé de passages plutôt lents, où l'auteur emploie un vocabulaire bien plus soutenu que celui utilisé par les personnages, et qui m'ont paru bien inutiles quant à l'avancée de l'intrigue. Cela casse - à mon goût - le rythme du livre et m'a vraiment gêné (c'est d'ailleurs cette lenteur qui m'a freiné plutôt que le changement de registre).
D'autres passages viennent cependant toucher le lecteur, et permettent de maintenir l'envie de terminer le roman - heureusement !
Voici l'exemple ici d'un passage qui m'a particulièrement plu :
- Spoiler:
- — Vous arrive-t-il de lire les livres que vous brûlez ? »
Il éclata de rire. « C'est contre la loi !
— Ah oui, c'est vrai.
— C'est un chouette boulot. Le lundi, brûle Millay, le mercredi Whiteman, le vendredi Faulkner, réduis-les en cendres, et puis brûle les cendres. C'est notre slogan officiel. »
Ils firent quelques mètres et la jeune fille demanda : « C'est vrai qu'autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de l'allumer ?
— Non. Les maisons ont toujours été ignifugées, croyez-moi.
— Bizarre. J'ai entendu dire qu'autrefois il était courant que les maisons prennent feu par accident et qu'on avait besoin de pompiers pour éteindre les incendies. »
Il s'esclaffa.
Au final, si le thème vous intéresse, vous ne serez pas déçu. C'est, en plus, un livre assez court, ce qui fait qu'on en vient à bout même si les passages plus lents que j'évoque gâchent un peu le plaisir.
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Ce livre est dans ma LAL depuis longtemps.
J'espère le lire prochainement.
Merci, Ted, pour ta critique, qui me donne envie de m'y plonger.
Il y a un exemple de société sans livres dans La ballade de Lila K., de Blandine Le Callet.
Ou plutôt, d'une société où les livres sont remplacés par des liseuses, le papier étant considéré comme dangereux car vecteur de maladie.
J'espère le lire prochainement.
Merci, Ted, pour ta critique, qui me donne envie de m'y plonger.
Il y a un exemple de société sans livres dans La ballade de Lila K., de Blandine Le Callet.
Ou plutôt, d'une société où les livres sont remplacés par des liseuses, le papier étant considéré comme dangereux car vecteur de maladie.
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Merci Ted pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24590
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Je viens de finir le roman et je compte m'attaquer au film (pas celui de Truffaut, hélas).
Une atmosphère qui m'a fait penser à "L'écume des jours".
Une atmosphère qui m'a fait penser à "L'écume des jours".
marie do- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4647
Age : 58
Localisation : corse
Genre littéraire préféré : Assez varié : thriller, roman historique, contemporain, bd .....
Date d'inscription : 01/03/2012
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