[Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
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Mounain
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Votre avis:
[Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Quatrième de couverture:
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Mon avis: Ce qui frappe tout d'abord à la lecture de ce roman, c'est l'atmosphère dérangeante qui s'en dégage. Comme si l'on pénétrait dans un autre monde, un monde hostile. Dans celui-ci, l'amour a disparu, les femmes ayant perdu leur mari à la guerre se disent qu'elles en auront un nouveau, Montag ainsi que sa femme n'ont plus aucun souvenir des circonstances de leur rencontre il y a dix ans, ils ne se connaissent même pas réellement...Réflechir est un acte qui semble nuisible à une société entièrement basée sur le matériel. Lire, quelle idée?! Les gens préfèrent passer leurs après-midi devant des murs-écrans où leur "famille" fictive les attend. Les hommes, soumis à la société, n'ont plus aucun libre-arbitre.
Des critiques voient en ce livre une dénonciation du maccarthysme, qui se déroule à l'époque de Ray Bradbury. En effet, une véritable chasse aux sorcière est organisée contre ceux qui pourraient tenter de remettre en cause la grande puissance américaine, les livres contestataires ainsi qu'autre moyen de reflexion sont interdits...
Cependant, ce n'est pas ce que je retiendrai de ce livre. Je pense plutôt qu'il s'agit d'une sorte d'avertissement lancée à l'humanité, un cri désespéré contre l'abrutissement des masses...Et pour cause...La plupart des gens préférent malheureusement se vautrer devant la télévision pour regarder la dernière émission de télé-réalité à la mode, se contentent de suivre la mode et les idées qu'on leur impose, et lisent de moins en moins...Et si, dans un futur plus ou moins lointain, ce monde décrit par Ray Bradbury venait à exister? Et si il fallait le courage d'hommes ou de femmes comme Montag pour contrer cette société où la réflexion semble être absente? Et si....? J'espère sincèrement que cela n'arrivera jamais...
J'ai beaucoup aimé ce livre, qui plonge dans une réelle réflexion sur la société telle qu'elle est aujourd'hui mais aussi telle qu'elle pourrait être demain. La facilité avec laquelle les hommes se laissent manipuler y est très bien montrée. Seul petit point négatif mais qui ne baisse la note que je donnerais que de très peu: la facilité avec laquelle Montag change de "camps", qui peut paraître surprenante.
Au final, je donne à ce roman... 9/10
Mounain- Grand expert du forum
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Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Je l'avais lu en anglais au lycée et j'avais beaucoup aimé ! J'aime beaucoup ta critique
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Lu également au lycée, en classe de seconde, j'avais adoré, j'en garde de très bons souvenirs.
audreyzaz- Grand sage du forum
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Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Je l'avais lu moi aussi à l'époque du lycée, j'avais beaucoup aimé... Jolie critique Mounain!
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Lu il y a un ou deux ans, j'avais adoré et du coup ça m'avait donné envie de lire 1984 de george Orwell dont le thème est similaire.
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Bon ben moi je ne l'ai pas lu mais je compte bien y remédier vu ta critique plus qu'enthousiaste, Mounain!
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
C'est une bonne chose d'étudier ce livre au lycée je trouve. J'aurais beaucoup aimé.
Alexielle, je te le conseille vraiment!
Alexielle, je te le conseille vraiment!
Mounain- Grand expert du forum
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Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
C'est clair, j'ai adoré le lire au lycée, ça fait déjà 8 ans mais je m'en rappelle encore, je crois que c'est une des lectures que j'ai préféré dans toute ma scolarité, au début je me rappelle ne pas avoir été très chaude, moi et la science-fiction...puis finalement j'ai été complètement séduite par l'histoire, c'est vraiment un livre à lire au moins une fois dans sa vie.
audreyzaz- Grand sage du forum
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Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
belle critique et tout les commentaires qui suivent me donne l'envie de le lire
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
J’ai lu ce livre suite à de très bons avis lus sur les forums ou encore sur les blogs mais aussi suite à de très bons échos de la part d’amis qui ne sont pas de « gros lecteurs ». Donc je m’attendais vraiment à une superbe découverte et je dois dire que j’ai été un tout petit peu déçue .
Je ne me suis pas vraiment attachée au personnage principal, le pompier Montag, même si on sent un peu sa détresse face à ses découvertes concernant les livres et leurs pouvoirs ! Puisqu’on comprend bien au fil des pages que Montag évolue, au début on a à faire un personnage qui est fier de son statut de pompier, qui ne comprend pas tellement que la vie n’a pas toujours était telle que lui la connait !
Sa rencontre avec Clarisse va être le première étape du bouleversement de sa vie puisqu’au contact de ce personnage assez inhabituel il va être amené à se poser des questions et on sent réellement que le personnage raisonne différemment.
Concernant les personnage, je regrette que le personnage de Clarisse disparaisse aussi vite, puisqu’elle me semblais vraiment intéressante !
Concernant l’action, je dois dire que je n’en ai pas trouvé beaucoup, il y a quelques rebondissements, certes, mais je n’ai pas vraiment été tenue en haleine durant la lecture !
En bref, je n’ai pas réellement été convaincue par ce livre malgré tous les bons avis que j’avais pu lire, dommage !
Je ne me suis pas vraiment attachée au personnage principal, le pompier Montag, même si on sent un peu sa détresse face à ses découvertes concernant les livres et leurs pouvoirs ! Puisqu’on comprend bien au fil des pages que Montag évolue, au début on a à faire un personnage qui est fier de son statut de pompier, qui ne comprend pas tellement que la vie n’a pas toujours était telle que lui la connait !
Sa rencontre avec Clarisse va être le première étape du bouleversement de sa vie puisqu’au contact de ce personnage assez inhabituel il va être amené à se poser des questions et on sent réellement que le personnage raisonne différemment.
Concernant les personnage, je regrette que le personnage de Clarisse disparaisse aussi vite, puisqu’elle me semblais vraiment intéressante !
Concernant l’action, je dois dire que je n’en ai pas trouvé beaucoup, il y a quelques rebondissements, certes, mais je n’ai pas vraiment été tenue en haleine durant la lecture !
En bref, je n’ai pas réellement été convaincue par ce livre malgré tous les bons avis que j’avais pu lire, dommage !
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
J'ai prévu de lire ce livre ce mois-ci et vos avis (presque) tous favorables m'encouragent encore plus à entreprendre ma lecture !
(je vous en reparlerai une fois lu ^_^)
(je vous en reparlerai une fois lu ^_^)
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
(J'ai mis le temps mais voici enfin mon avis)
Bien loin de « La nuit des temps » de Barjavel (auquel beaucoup le rapproche), Fahrenheit 451 n’a en fait rien à voir. A l’opposé de l’utopie merveilleuse datant de plus de 900 000 ans, le monde décrit par Bradbury (à une époque non précisée) est un univers pessimiste, une « dystopie » (contraire d’utopie).
L’intrigue : un pompier dont le métier est de brûler les livres ? Une idée intéressante et bien menée du début à la fin. Le pompier en question (Guy Montag) va se rebeller et devenir « l’Ennemi public numéro 1 » d’un monde reposant sur l’autodafé pour contrôler sa peur du Savoir. J’ai vraiment apprécié l’aspect "apocalyptique" de la ville où évolue le personnage : en apparence petite ville tranquille mais en fait torturée à la Desperate Housewives ; en effet on découvre que derrière cette beauté de façade se cachent des hommes et des femmes comme « formatés » par la volonté de deux choses : l’évolution et la technologie (la technologie de l'évolution ou l’évolution de la technologie).
Montag est un personnage d’abord ignorant puis torturé. Il incarne le mouton-qui-devient-héros à la perfection. Sa femme est bien faible face à la force de rébellion de Montag : elle le dénoncera même ! En ce qui concerne les personnages, je regretterai tout de même le peu de place accordé à la jeune Clarisse qui meurt trop rapidement à mon goût (je l’aimais bien cette petite !)
A regretter aussi : le style chargé et même trop lourd. En effet de nombreuses images brouillent parfois la lecture et écartent l’esprit du lecteur de l’intrigue principale. Le dialogue avec Faber dans la partie II est également un peu long peut-être.
En bref : un roman à lire tout de même au moins une fois dans sa vie, rien que pour le message qui s’en dégage : où nous mèneront les déboires de la technologie ?
Note : 3,5/5
Bien loin de « La nuit des temps » de Barjavel (auquel beaucoup le rapproche), Fahrenheit 451 n’a en fait rien à voir. A l’opposé de l’utopie merveilleuse datant de plus de 900 000 ans, le monde décrit par Bradbury (à une époque non précisée) est un univers pessimiste, une « dystopie » (contraire d’utopie).
L’intrigue : un pompier dont le métier est de brûler les livres ? Une idée intéressante et bien menée du début à la fin. Le pompier en question (Guy Montag) va se rebeller et devenir « l’Ennemi public numéro 1 » d’un monde reposant sur l’autodafé pour contrôler sa peur du Savoir. J’ai vraiment apprécié l’aspect "apocalyptique" de la ville où évolue le personnage : en apparence petite ville tranquille mais en fait torturée à la Desperate Housewives ; en effet on découvre que derrière cette beauté de façade se cachent des hommes et des femmes comme « formatés » par la volonté de deux choses : l’évolution et la technologie (la technologie de l'évolution ou l’évolution de la technologie).
Montag est un personnage d’abord ignorant puis torturé. Il incarne le mouton-qui-devient-héros à la perfection. Sa femme est bien faible face à la force de rébellion de Montag : elle le dénoncera même ! En ce qui concerne les personnages, je regretterai tout de même le peu de place accordé à la jeune Clarisse qui meurt trop rapidement à mon goût (je l’aimais bien cette petite !)
A regretter aussi : le style chargé et même trop lourd. En effet de nombreuses images brouillent parfois la lecture et écartent l’esprit du lecteur de l’intrigue principale. Le dialogue avec Faber dans la partie II est également un peu long peut-être.
En bref : un roman à lire tout de même au moins une fois dans sa vie, rien que pour le message qui s’en dégage : où nous mèneront les déboires de la technologie ?
Note : 3,5/5
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Ah... Fahrenheit 451, l'un de mes premiers livres de SF...
J'avais emprunté le bouquin au CDI de mon collège de banlieue. Je me souviens encore de la couverture, une espèce d'horreur rouge façon années 80 (70 ?)... Heureusement, je ne me souciais pas plus des apparences à l'époque qu'aujourd'hui .
C'est drôle, mais à l'époque je me souviens avoir été déçue par le livre : pas assez de rebondissements, pas assez de science (mon auteur référence, c'était Asimov, vous voyez le genre...), pas assez de fantastique, de magie... Et pourtant je me rends compte aujourd'hui que c'est l'un des livres qui a le plus marqué ma vie de lectrice.
Peut-être justement parce que j'ai gardé en tête le monde qu'il dépeint : un monde triste, uniforme, fade, où toute réflexion, toute émotion, toute tentative d'aller au delà des apparences, de "l'artistiquement correct" est sévèrement réprimée. Un monde confortable, et sûr, certes, mais mortellement monotone, terrifiant.
Ce que je trouve assez drôle également, c'est que j'avais trouvé la fin totalement invraisemblable. Pensez donc ! Un homme capable de raconter, tout entier, un livre qu'il n'a lu qu'une fois...
Eh bien, après mûre réflexion, celui-là, j'y arriverais peut-être, comme quoi...
Tiens, et si je le relisais, un de ces jours. On ne sait jamais...
J'avais emprunté le bouquin au CDI de mon collège de banlieue. Je me souviens encore de la couverture, une espèce d'horreur rouge façon années 80 (70 ?)... Heureusement, je ne me souciais pas plus des apparences à l'époque qu'aujourd'hui .
C'est drôle, mais à l'époque je me souviens avoir été déçue par le livre : pas assez de rebondissements, pas assez de science (mon auteur référence, c'était Asimov, vous voyez le genre...), pas assez de fantastique, de magie... Et pourtant je me rends compte aujourd'hui que c'est l'un des livres qui a le plus marqué ma vie de lectrice.
Peut-être justement parce que j'ai gardé en tête le monde qu'il dépeint : un monde triste, uniforme, fade, où toute réflexion, toute émotion, toute tentative d'aller au delà des apparences, de "l'artistiquement correct" est sévèrement réprimée. Un monde confortable, et sûr, certes, mais mortellement monotone, terrifiant.
Ce que je trouve assez drôle également, c'est que j'avais trouvé la fin totalement invraisemblable. Pensez donc ! Un homme capable de raconter, tout entier, un livre qu'il n'a lu qu'une fois...
Eh bien, après mûre réflexion, celui-là, j'y arriverais peut-être, comme quoi...
Tiens, et si je le relisais, un de ces jours. On ne sait jamais...
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
J'ai adoré ce livre intelligent , qui donne à réfléchir et me fait beaucoup penser à notre monde actuel. L'abrutissement d'un grand nombre devant la télévision, la télé-réalité (la course-poursuite du limier est filmée et retransmise en direct dans tous les foyers). Et dire qu'il a été écrit en 1953...
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Je n'ai pas vraiment accroché même si le sujet est interessant. Il m'a été difficile de me représenter l'univers dans lequel évoluait Montag. Ceci dit c'était peut-être volontaire de la part de l'auteur. Tout m'a paru étouffant et la façon dont le message principal est passé ne m'a pas beaucoup interpellé. Peut-être que cette impression est du également au fait que beaucoup de gens nous en parlent et du coup le résultat n'est pas celui attendu.
J'ai d'ailleurs du mal a exprimé ce que j'ai ressenti.
Si quelque chose me revient et qui est abordé dans le livre. C'est la transmission aux autres, dommage que ce point n'ai pas été plus développé.
J'ai d'ailleurs du mal a exprimé ce que j'ai ressenti.
Si quelque chose me revient et qui est abordé dans le livre. C'est la transmission aux autres, dommage que ce point n'ai pas été plus développé.
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Totalement d'accord même s'il n'est pas d'un style facile . Un incontournable de la SF . J'ai adoré
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
j'ai adoré ce livre,voir le personnage principale changer, repenser à sauver des livres m'a entrainer à le lire d'une traite, voulant mener ce combat à ses cotés, si l'on devait bruler les miens , je crois que je deviendrais méchante
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Je n'avais jamais eu l'occasion de lire ce roman de science-fiction. Je craignais de ne pas aimer et de ne pas saisir toute sa subtilité. Que j'ai eu tort!
L'histoire n'a rien de bien complexe. Montag est un pompier. Mais pas un pompier comme on les connaît! Non, Montag n'éteint aucun incendie, au contraire, il les allume. Son travail? Brûler les livres et les maisons qui en possèdent. Sa vie personnelle n'a rien de bien agréable. Il est marié à Mildred depuis dix ans, mais on a l'impression tout au long du roman, que Mildred est juste un robot, à toujours faire la même chose, soit parler avec "la famille" à la télé. Elle se dit heureuse mais elle ne l'est pas. Montag va commencer à redécouvrir la vie. Un soir, il rencontre Clarisse et la jeune fille lui tient une discussion qui va lui faire prendre conscience d'une chose grave : il a oublié tellement de chose! Il a oublié sa rencontre avec sa femme, il a oublié que la rosée se déposait sur l'herbe au petit matin, il a oublié le goût de la pluie, il a même oublié s'il est amoureux ou non!
Tant de choses anodines pourtant. Grâce à Clarisse donc, il va redécouvrir le monde mais surtout, il va voler un livre au lieu de le brûler et être témoin du suicide d'une vieille femme sur son lieux de travail.
Dès lors Montag devient un autre homme. Il en viendra même à tuer pour sa survie et à devenir un hors-la-loi. A travers l'histoire, l'auteur nous offre une petite critique de la société où les hommes qui pensent trop ne sont pas toujours les bienvenues. On conditionne les gens dans ce roman un peu comme dans Le Meilleur des Mondes de Huxley.
Sur les personnages, j'ai beaucoup apprécié Montag. Il devient enfin un homme libre et important et il sera la voix du futur. On ressent très vite qu'il est malheureux, sa vie ne lui convient pas et c'est grâce à la jeune Clarisse qu'il va en prendre conscience. Sa femme Mildred est beaucoup plus vide que lui. C'est une pochette sans âme et, pour elle, le bonheur, c'est d'avoir 4 télé géante dans la maison. On aura vite pitié d'elle, de sa trahison envers son époux et de sa fin tragique.
Car l'auteur nous offre ici un monde étrange, ignoble et ridicule. Quoi de mieux donc que de raser ce monde à l'aide d'une bombe nucléaire, pour permettre à Montag et aux hommes qui pensent de mieux le reconstruire?
Un très bon roman qui nous permettra de réfléchir!
L'histoire n'a rien de bien complexe. Montag est un pompier. Mais pas un pompier comme on les connaît! Non, Montag n'éteint aucun incendie, au contraire, il les allume. Son travail? Brûler les livres et les maisons qui en possèdent. Sa vie personnelle n'a rien de bien agréable. Il est marié à Mildred depuis dix ans, mais on a l'impression tout au long du roman, que Mildred est juste un robot, à toujours faire la même chose, soit parler avec "la famille" à la télé. Elle se dit heureuse mais elle ne l'est pas. Montag va commencer à redécouvrir la vie. Un soir, il rencontre Clarisse et la jeune fille lui tient une discussion qui va lui faire prendre conscience d'une chose grave : il a oublié tellement de chose! Il a oublié sa rencontre avec sa femme, il a oublié que la rosée se déposait sur l'herbe au petit matin, il a oublié le goût de la pluie, il a même oublié s'il est amoureux ou non!
Tant de choses anodines pourtant. Grâce à Clarisse donc, il va redécouvrir le monde mais surtout, il va voler un livre au lieu de le brûler et être témoin du suicide d'une vieille femme sur son lieux de travail.
Dès lors Montag devient un autre homme. Il en viendra même à tuer pour sa survie et à devenir un hors-la-loi. A travers l'histoire, l'auteur nous offre une petite critique de la société où les hommes qui pensent trop ne sont pas toujours les bienvenues. On conditionne les gens dans ce roman un peu comme dans Le Meilleur des Mondes de Huxley.
Sur les personnages, j'ai beaucoup apprécié Montag. Il devient enfin un homme libre et important et il sera la voix du futur. On ressent très vite qu'il est malheureux, sa vie ne lui convient pas et c'est grâce à la jeune Clarisse qu'il va en prendre conscience. Sa femme Mildred est beaucoup plus vide que lui. C'est une pochette sans âme et, pour elle, le bonheur, c'est d'avoir 4 télé géante dans la maison. On aura vite pitié d'elle, de sa trahison envers son époux et de sa fin tragique.
Car l'auteur nous offre ici un monde étrange, ignoble et ridicule. Quoi de mieux donc que de raser ce monde à l'aide d'une bombe nucléaire, pour permettre à Montag et aux hommes qui pensent de mieux le reconstruire?
Un très bon roman qui nous permettra de réfléchir!
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Mon avis : Je n'irai pas jusqu'à dire que cette lecture fut un calvaire mais en définitive je ne suis pas faite pour lire de la science fiction. A la limite je n'y comprends rien, je pense avoir été attentive jusqu'à la moitié du livre et après j'ai parfaitement décroché et lu les dernières pages en diagonale. Pourtant ce n'est pas faute d'essayer, là j'avais quand même l'impression de m'attaquer à un classique qui parlait des livres : Une valeur sûre.
Une chose est sûre, c'est que dans ce livre de SF, je vois que le monde devient un vaste troupeau de moutons. L'automatisation est générale, je me demande si les habitants n'ont pas été opérés et si on ne leur a pas enlevé une bonne partie du cerveau. Ce genre de stéréotype me dérange énormément.
On retrouve toujours à peu prés le même cocktail : Le monde est devenu fou et les autorités ont fait beaucoup de changements : les personnages n'ont plus de sentiments, ce sont tous des robots.
Le coup de grace a été le limier .. je n'arrive pas à y croire c'est au dessus de mes forces.
Je n'aime pas non plus l'écriture, je la trouve vieillote (ce qui me semble normal vu l'année de la parution du livre) et je dois dire les personnages sont vraiment antipathiques au possible. Les femmes sont des cruches.
En conclusion, je pense arrêter de lire de la Science Fiction je n'y trouve vraiment pas mon compte.
Une chose est sûre, c'est que dans ce livre de SF, je vois que le monde devient un vaste troupeau de moutons. L'automatisation est générale, je me demande si les habitants n'ont pas été opérés et si on ne leur a pas enlevé une bonne partie du cerveau. Ce genre de stéréotype me dérange énormément.
On retrouve toujours à peu prés le même cocktail : Le monde est devenu fou et les autorités ont fait beaucoup de changements : les personnages n'ont plus de sentiments, ce sont tous des robots.
Le coup de grace a été le limier .. je n'arrive pas à y croire c'est au dessus de mes forces.
Je n'aime pas non plus l'écriture, je la trouve vieillote (ce qui me semble normal vu l'année de la parution du livre) et je dois dire les personnages sont vraiment antipathiques au possible. Les femmes sont des cruches.
En conclusion, je pense arrêter de lire de la Science Fiction je n'y trouve vraiment pas mon compte.
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Il faut dire que tu ne t'es pas attaquée à la lecture la plus facile du genre.
Personnellement, même si j'adore la SF, je n'accroche pas à Bradbury avec autant d'enthousiasme qu'avec d'autres auteurs, et c'est vrai que Fahrenheit peut rebuter (le pessimisme ambiant de l'époque ne nous parle plus, et le style n'a pas forcément bien vieilli).
Ceci dit, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain : la SF possède autant de "tiroirs" que n'importe quelle autre genre littéraire, et tous ne peuvent pas plaire aux mêmes lecteurs.
Pour faire un parallèle : imaginons que je veuille découvrir la littérature classique française. J'adore les belles histoires qui finissent bien (ou pas trop mal), les ambiances claires et lumineuses, les récits au rythme enlevé et à l'intrigue haletante. Et là, je choisis de commencer par... Zola. Ou Balzac.
Pas sûr que j'apprécie ma première plongée dans le genre...
Je te conseillerais donc de refaire un essai en suivant quelques conseils personnalisés (ma messagerie est ouverte 24h/24, 7j/7 ). Et si, décidément, la sauce ne prend pas... Eh bien tu n'auras plus qu'à mettre "Tous les genres, sauf la SF" dans tes préférences de lecture .
Personnellement, même si j'adore la SF, je n'accroche pas à Bradbury avec autant d'enthousiasme qu'avec d'autres auteurs, et c'est vrai que Fahrenheit peut rebuter (le pessimisme ambiant de l'époque ne nous parle plus, et le style n'a pas forcément bien vieilli).
Ceci dit, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain : la SF possède autant de "tiroirs" que n'importe quelle autre genre littéraire, et tous ne peuvent pas plaire aux mêmes lecteurs.
Pour faire un parallèle : imaginons que je veuille découvrir la littérature classique française. J'adore les belles histoires qui finissent bien (ou pas trop mal), les ambiances claires et lumineuses, les récits au rythme enlevé et à l'intrigue haletante. Et là, je choisis de commencer par... Zola. Ou Balzac.
Pas sûr que j'apprécie ma première plongée dans le genre...
Je te conseillerais donc de refaire un essai en suivant quelques conseils personnalisés (ma messagerie est ouverte 24h/24, 7j/7 ). Et si, décidément, la sauce ne prend pas... Eh bien tu n'auras plus qu'à mettre "Tous les genres, sauf la SF" dans tes préférences de lecture .
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Je viens de terminer la lecture de ce livre et... de lire tous vos avis !
J'ai adoré ce livre. J'ai aimé le style, l'histoire, ce qui est dit et ce que l'on peut soupçonner si l'on lit entre les lignes. Le tout n'est pas aussi simple qu'il y paraît.
Je trouve la société dépeinte très actuelle.
Je considère Fahrenheit 451 comme très optimiste car malgré les difficultés, les entraves, les embûches, Montag s'en sort, et il n'est pas seul.
Et je me demande si la personnage de Clarisse ne représente pas la voix de la conscience pour cet homme qui pressent que ce qu'il vit n'est pas satisfaisant.
À la fin, l'auteur parvient à prendre une hauteur d'une qualité telle qu'elle donne toute sa résonance à cette oeuvre qui, selon moi, mérite sa réputation.
En conclusion, je recommande de lire ce chef d'oeuvre !
J'ai adoré ce livre. J'ai aimé le style, l'histoire, ce qui est dit et ce que l'on peut soupçonner si l'on lit entre les lignes. Le tout n'est pas aussi simple qu'il y paraît.
Je trouve la société dépeinte très actuelle.
Je considère Fahrenheit 451 comme très optimiste car malgré les difficultés, les entraves, les embûches, Montag s'en sort, et il n'est pas seul.
Et je me demande si la personnage de Clarisse ne représente pas la voix de la conscience pour cet homme qui pressent que ce qu'il vit n'est pas satisfaisant.
À la fin, l'auteur parvient à prendre une hauteur d'une qualité telle qu'elle donne toute sa résonance à cette oeuvre qui, selon moi, mérite sa réputation.
En conclusion, je recommande de lire ce chef d'oeuvre !
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Judicieuse remarque, François . Je crois effectivement me souvenir que (dans le film comme dans le livre) les apparitions de Clarisse n'ont lieu que lorsque Montag est seul. De plus, je l'associe à l'image d'une femme éthérée, irréelle, assurément plus proche d'une muse ou d'une conscience que d'un être de chair et de sang. Du coup, ça me donne envie de le relire, juste pour m'assurer qu'il existe des preuves objectives de son existence et qu'il ne s'agit pas d'un alter ego de Montag.FrançoisG a écrit:Et je me demande si la personnage de Clarisse ne représente pas la voix de la conscience pour cet homme qui pressent que ce qu'il vit n'est pas satisfaisant.
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
pp. 73-74 de la collction Folio SF, son épouse Mildred lui apprend que Clarisse s'est fait écraser par une voiture 4 jours plus tôt...
Mais on peut se demander si cette conversation est bien réelle puisque cette conversation a lieu au lit et Montag dit de Mildred qu'elle était presquie endormie...
p. 89, le capitaine Beatty dit connaître cette Clarisse McClellan: "On a un dossier sur sa famille..." et il parle d'elle (il a vu son dossier scolaire), de son oncle...
Mais on peut se demander si cette conversation est bien réelle puisque cette conversation a lieu au lit et Montag dit de Mildred qu'elle était presquie endormie...
p. 89, le capitaine Beatty dit connaître cette Clarisse McClellan: "On a un dossier sur sa famille..." et il parle d'elle (il a vu son dossier scolaire), de son oncle...
Invité- Invité
Re: [Bradbury, Ray] Fahrenheit 451
Soit... Mais je crois que je vais le relire quand même. C'est pas parce qu'on n'a plus d'excuse qu'il faut renoncer à faire des foliesFrançoisG a écrit:pp. 73-74 de la collction Folio SF, son épouse Mildred lui apprend que Clarisse s'est fait écraser par une voiture 4 jours plus tôt...
Mais on peut se demander si cette conversation est bien réelle puisque cette conversation a lieu au lit et Montag dit de Mildred qu'elle était presquie endormie...
p. 89, le capitaine Beatty dit connaître cette Clarisse McClellan: "On a un dossier sur sa famille..." et il parle d'elle (il a vu son dossier scolaire), de son oncle...
Invité- Invité
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