[Page, Martin] La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique
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La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique
[Page, Martin] La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique
La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique / Martin Page
Ed. L'Ollivier - 216 p.
Mon résumé : Fata Okoumi, 70 ans, riche femme d’affaires africaine en visite à Paris reçoit un coup de matraque d’un policier pour avoir refusé de montrer ses papiers. Elle est hospitalisée d’urgence et l’affaire fait grand bruit. Embarrassé, le maire de Paris décide de préparer un discours en collaboration avec Fata Okoumi pour calmer les esprits. Mathias travaille au service de la communication de la mairie. Il a 40 ans, est célibataire, satisfait de son sort et vit une aventure sans lendemain avec Dana qu’il rencontre une fois par semaine à l’hôtel pour discuter, boire du vin et faire l’amour. Il est chargé de rédiger le discours du maire. Il se rend au chevet de Fata Okoumi et tombe sous le charme de la vieille dame. Dans la conversation cette dernière lui confie qu’elle souhaite faire « disparaitre » Paris. Mais qu’a-t-elle bien pu vouloir dire ?
Mon avis : C’est un roman intrigant, touchant et surtout un roman sur Paris. C’est aussi une fable contemporaine racontée avec une écriture très réaliste qui fait qu’on est vraiment entrainé dans l’histoire avec Mathias. Et enfin, c’est l’histoire d’un homme qui va se redécouvrir à travers cette histoire. Malgré l'intérêt du récit, je l'ai trouvé un peu long et parfois un peu trop descriptif.
Ed. L'Ollivier - 216 p.
Mon résumé : Fata Okoumi, 70 ans, riche femme d’affaires africaine en visite à Paris reçoit un coup de matraque d’un policier pour avoir refusé de montrer ses papiers. Elle est hospitalisée d’urgence et l’affaire fait grand bruit. Embarrassé, le maire de Paris décide de préparer un discours en collaboration avec Fata Okoumi pour calmer les esprits. Mathias travaille au service de la communication de la mairie. Il a 40 ans, est célibataire, satisfait de son sort et vit une aventure sans lendemain avec Dana qu’il rencontre une fois par semaine à l’hôtel pour discuter, boire du vin et faire l’amour. Il est chargé de rédiger le discours du maire. Il se rend au chevet de Fata Okoumi et tombe sous le charme de la vieille dame. Dans la conversation cette dernière lui confie qu’elle souhaite faire « disparaitre » Paris. Mais qu’a-t-elle bien pu vouloir dire ?
Mon avis : C’est un roman intrigant, touchant et surtout un roman sur Paris. C’est aussi une fable contemporaine racontée avec une écriture très réaliste qui fait qu’on est vraiment entrainé dans l’histoire avec Mathias. Et enfin, c’est l’histoire d’un homme qui va se redécouvrir à travers cette histoire. Malgré l'intérêt du récit, je l'ai trouvé un peu long et parfois un peu trop descriptif.
yaki- Grand sage du forum
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Re: [Page, Martin] La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique
Livre agréable qui se lit rapidement.
L'histoire est originale, les faits ne sont pas vraiment vraisemblables mais je crois que c'est une constante chez Martin Page.
En fait, j'ai trouvé accessoire l'histoire de l'accident de Fatia Okoumi et la question autour de la disparition de Paris même si c'est elle qui donne son titre au livre.
Par contre, pour moi, le principal intérêt du livre est lié au personnage de Mathias qui est bien travaillé : il a 40 ans, il a un métier qui lui plait, une vie personnelle qui le satisfait et il avance dans la vie sans se poser de questions. Et pourtant, il va suffire d'un petit "grain de sable", en l'occurrence sa rencontre avec Fatia Okoumi, pour que son quotidien bien rôdé vole en éclats et que doutes, interrogations, hésitations emplissent sa vie avant qu'il ne sache enfin ce qu'il doit faire.
Cela peut paraître faible comme intérêt mais comme le livre est court, on n'a pas le temps de s'ennuyer et c'est suffisant pour que l'on ait envie d'aller jusqu'au bout.
Et là, dans les dernières pages, comme récompense, il y a quelques phrases superbes que je partage avec vous.
L'histoire est originale, les faits ne sont pas vraiment vraisemblables mais je crois que c'est une constante chez Martin Page.
En fait, j'ai trouvé accessoire l'histoire de l'accident de Fatia Okoumi et la question autour de la disparition de Paris même si c'est elle qui donne son titre au livre.
Par contre, pour moi, le principal intérêt du livre est lié au personnage de Mathias qui est bien travaillé : il a 40 ans, il a un métier qui lui plait, une vie personnelle qui le satisfait et il avance dans la vie sans se poser de questions. Et pourtant, il va suffire d'un petit "grain de sable", en l'occurrence sa rencontre avec Fatia Okoumi, pour que son quotidien bien rôdé vole en éclats et que doutes, interrogations, hésitations emplissent sa vie avant qu'il ne sache enfin ce qu'il doit faire.
Cela peut paraître faible comme intérêt mais comme le livre est court, on n'a pas le temps de s'ennuyer et c'est suffisant pour que l'on ait envie d'aller jusqu'au bout.
Et là, dans les dernières pages, comme récompense, il y a quelques phrases superbes que je partage avec vous.
- Spoiler:
- Tout d'abord, ce paragraphe, peut être inspiré par la chanson de Jean Gabin "Maintenant je sais"
"La plus grande découverte que l'on puisse faire est que l'on n'a jamais tout compris. La certitude est l'écueil de chaque âge. A vingt ans, on a sa manière d'avoir tout compris, à trente on en a une différente. A mon âge, à quarante ans, on a une manière incontestable d'avoir tout compris à la vie, à l'amour, à la société : on a vécu, on a donc l'expérience qui confirme tout. Mais en vérité nous n'avons fait que nous diriger vers les expériences qui allaient justifier nos cynismes et nos désillusions futurs. Nous sommes toujours vierges. Nous mettrons toute une vie à approcher la compréhension de ce que nous sommes. Il n'y a pas de raccourci. On croit avoir de l'avance, mais ce n'est que le signe que l'on est figé comme une statue de cire."
J'ai beaucoup aimé aussi celle là :
"De la même manière que nos os d'adolescents nous font mal quand ils tendent vers leur taille adulte, si nos pensées nous font mal parfois, c'est pour mieux avancer"
Invité- Invité
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