[McCourt, Frank] Les Cendres d'Angela
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Votre avis sur ce livre:
[McCourt, Frank] Les Cendres d'Angela
Les Cendres d'Angela, une enfance irlandaise
Auteur: Frank McCourt (traduit de l'américain par Daniel Bismuth)
Editeur: Belfond
Nombre de pages: 430
N° ISBN: 2-7144-3323-5
Présentation de l'éditeur:
"Quand je revois mon enfance, le seul fait d'avoir survécu m'étonne. Ce fut, bien sûr, une enfance misérable: l'enfance heureuse vaut rarement qu'on s'y arrête. Pire que l'enfance misérable ordinaire est l'enfance misérable en Irlande. Et pire encore est l'enfance misérable en Irlande catholique."
Ainsi débutent les incroyables mémoires de Frank McCourt, né à Brooklyn en pleine Dépression, de parents irlandais récemment immigrés: sa mère, Angela, vient du Sud, et son farouche patriote de père, Malachy, du Nord. Leur première rencontre, un "tremblé de genou", annonce une longue série de grossesses pour Angela. Mais il n'y a pas d'argent pour nourrir les enfants, et les rares fois où Malachy travaille, il boit son salaire aussitôt après.
Quand meurt la petite soeur de frank, Angela et Malachy, accablés de chagrin, décident de retourner en Irlande. Mais les ruelles crasseuses et humides de Limerick font rétrospectivement paraître Brooklyn comme une sorte de paradis. Avec des pièces de pneu de bicyclette clouées à ses chaussures en guise de semelles, une tête de cochon pour le repas de Noël, et du charbon ramassé sur le bas-côté des routes pour allumer le feu du foyer, Frank supporte la plus misérable des enfances - mais survit pour raconter son histoire avec exubérance et, chose remarquable, sans la moindre rancune.
L'inoubliable récit de McCourt réchauffe le coeur aussi facilement qu'il le brise. Superbement écrit, Les Cendres d'Angela a été salué comme un phénomène littéraire.
Mon avis:
Un témoignage poignant, émouvant mais empli d'espoir. L'espoir de sortir de la misère malgré tous les coups du sort, toutes les portes qui se ferment, tous les malheurs qui s'accumulent.
Le petit Frank nous raconte son enfance, ses souvenirs comme il les a vécus, avec le rêve de sortir de la misère, voir sourire sa mère sans qu'elle aie honte de sa pauvreté, voir ses frères habillés correctement, voir la famille manger à sa faim. Le texte contient toute l'innocence et la naïveté du jeune garçon, simple à lire mais pourtant si dur à parcourir... Si j'ai mis tant de temps à le lire, ce n'est pas parce que j'ai eu du mal à le lire (le style est simple, enfantin au début, mûrissant en même temps que Frank) mais surtout parce que j'avais beaucoup de mal à le suivre dans toute cette misère terrible. Qu'il en garde si peu de rencoeur, de révolte, me sidère vraiment, et j'ai bien envie de lire la suite, C'est comment l'Amérique?
Je terminerai sur cette citation du livre:
"Meublez votre esprit, meublez-le. C'est la maison qui abrite votre trésor et personne d'autre au monde ne peut s'immiscer à l'intérieur. [...] Vous pouvez être pauvres, vos chaussures peuvent être en piteux état, mais votre esprit est un palais."
"Quand je revois mon enfance, le seul fait d'avoir survécu m'étonne. Ce fut, bien sûr, une enfance misérable: l'enfance heureuse vaut rarement qu'on s'y arrête. Pire que l'enfance misérable ordinaire est l'enfance misérable en Irlande. Et pire encore est l'enfance misérable en Irlande catholique."
Ainsi débutent les incroyables mémoires de Frank McCourt, né à Brooklyn en pleine Dépression, de parents irlandais récemment immigrés: sa mère, Angela, vient du Sud, et son farouche patriote de père, Malachy, du Nord. Leur première rencontre, un "tremblé de genou", annonce une longue série de grossesses pour Angela. Mais il n'y a pas d'argent pour nourrir les enfants, et les rares fois où Malachy travaille, il boit son salaire aussitôt après.
Quand meurt la petite soeur de frank, Angela et Malachy, accablés de chagrin, décident de retourner en Irlande. Mais les ruelles crasseuses et humides de Limerick font rétrospectivement paraître Brooklyn comme une sorte de paradis. Avec des pièces de pneu de bicyclette clouées à ses chaussures en guise de semelles, une tête de cochon pour le repas de Noël, et du charbon ramassé sur le bas-côté des routes pour allumer le feu du foyer, Frank supporte la plus misérable des enfances - mais survit pour raconter son histoire avec exubérance et, chose remarquable, sans la moindre rancune.
L'inoubliable récit de McCourt réchauffe le coeur aussi facilement qu'il le brise. Superbement écrit, Les Cendres d'Angela a été salué comme un phénomène littéraire.
Mon avis:
Un témoignage poignant, émouvant mais empli d'espoir. L'espoir de sortir de la misère malgré tous les coups du sort, toutes les portes qui se ferment, tous les malheurs qui s'accumulent.
Le petit Frank nous raconte son enfance, ses souvenirs comme il les a vécus, avec le rêve de sortir de la misère, voir sourire sa mère sans qu'elle aie honte de sa pauvreté, voir ses frères habillés correctement, voir la famille manger à sa faim. Le texte contient toute l'innocence et la naïveté du jeune garçon, simple à lire mais pourtant si dur à parcourir... Si j'ai mis tant de temps à le lire, ce n'est pas parce que j'ai eu du mal à le lire (le style est simple, enfantin au début, mûrissant en même temps que Frank) mais surtout parce que j'avais beaucoup de mal à le suivre dans toute cette misère terrible. Qu'il en garde si peu de rencoeur, de révolte, me sidère vraiment, et j'ai bien envie de lire la suite, C'est comment l'Amérique?
Je terminerai sur cette citation du livre:
"Meublez votre esprit, meublez-le. C'est la maison qui abrite votre trésor et personne d'autre au monde ne peut s'immiscer à l'intérieur. [...] Vous pouvez être pauvres, vos chaussures peuvent être en piteux état, mais votre esprit est un palais."
Invité- Invité
Re: [McCourt, Frank] Les Cendres d'Angela
Merci PetitPrincesse pour ta critique, contente pour toi que tu es lu un livre intéressant pour la lecture irlandaise
Invité- Invité
Re: [McCourt, Frank] Les Cendres d'Angela
Merci beaucoup pour cette critique. Je me suis toujours dit que je devrais le lire un jour !
Invité- Invité
Re: [McCourt, Frank] Les Cendres d'Angela
Quel tire-larmes!!!! J'ai vraiment aimé cette histoire, comme tu dis PetitePrincesse, elle est remplie d'espoir, certes... mais quelle vie pour l'auteur et sa famille....
J'ai trouvé ça tellement éprouvant et triste que je n'ai jamais eu le courage de voir le film que j'ai en vidéo...
Il n'empêche que c'est un très bon livre, je le souligne quand même, un sacré témoignage...
J'ai trouvé ça tellement éprouvant et triste que je n'ai jamais eu le courage de voir le film que j'ai en vidéo...
Il n'empêche que c'est un très bon livre, je le souligne quand même, un sacré témoignage...
Invité- Invité
Re: [McCourt, Frank] Les Cendres d'Angela
J'ai beaucoup aimé mais je l'ai lu il y a pas mal de temps et ne me souviens pas de tout! Effectivement, c'est très émouvant et drôle aussi, souvent (c'est l'impression que j'en ai gardé) surtout quand Frank nous raconte les 400 coups qu'il a pu faire avec ses frères, notamment Malachy (si mes souvenirs sont bons).
Quant à la suite, je n'ai pas réussi à la lire en entier. Cela n'a vraiment rien à voir. On est bien loin de la qualité des Cendres d'Angela... mais tu me diras ce que tu en as pensé Petite Princesse, quand tu l'auras lu.
Quant à la suite, je n'ai pas réussi à la lire en entier. Cela n'a vraiment rien à voir. On est bien loin de la qualité des Cendres d'Angela... mais tu me diras ce que tu en as pensé Petite Princesse, quand tu l'auras lu.
Invité- Invité
Re "les cendres d'Angéla" de Frank Mc Court
j'ai lu ce livre il y a quelque temps.Suite à la critique objective de "Petite Princesse"Je ne puis qu'exhorter tous ceux qui aiment les bons livres à le lire.Prenant.
Invité- Invité
Re: [McCourt, Frank] Les Cendres d'Angela
Trouvé au hazard, l'histoire m'a donné envie. Ta critique me donne encore plus envie ! Merci
Invité- Invité
Re: [McCourt, Frank] Les Cendres d'Angela
J'ai beaucoup aimé être immergée dans cette famille pauvre irlandaise. Non pas que le malheur des autres me réjouisse, mais ça remet les idées en place de lire que d'autres ont vécu une misère pareille et s'en sont sortis. C'est émouvant, drôle parfois, prenant, instructif aussi, la vie à Limerick à cette époque, je ne connaissais pas.
Ce que j'admire chez McCourt c'est le recul qu'il prend en racontant son histoire. C'était pas drôle tous les jours, mais au lieu de prendre un ton larmoyant il y met de l'humour. On sent qu'il ne renie pas son passé mais que ce n'est pas pour autant un poids dans sa vie adulte.
Ce que j'admire chez McCourt c'est le recul qu'il prend en racontant son histoire. C'était pas drôle tous les jours, mais au lieu de prendre un ton larmoyant il y met de l'humour. On sent qu'il ne renie pas son passé mais que ce n'est pas pour autant un poids dans sa vie adulte.
Invité- Invité
Re: [McCourt, Frank] Les Cendres d'Angela
J'ai adoré ce livre et je suis du reste en train de lire la suite.
Moi ce qui m'a le plus marqué dans le style d'écriture, c'est les ressenti du gamin de 4 ans que Franck est au début de l'histoire. Une fois adulte, il est extrêmement difficile de se rappeler de la façon dont nous pensions enfant. La vie nous forge, nous évoluons et là dans cette autobiographie, je ne lis pas Franck adulte qui raconte son histoire mais Franck de 4 ans, 6 ans, 8 ans, etc... qui raconte son histoire comme si c'était en temps réel. Je trouve que ça apporte une grande fraîcheur au roman et un vrai plus. Sans compter que c'est assez rare pour être souligné.
Et en effet, il n'y a aucune rancoeur chez lui malgré tout ce qu'il a vécu
Moi ce qui m'a le plus marqué dans le style d'écriture, c'est les ressenti du gamin de 4 ans que Franck est au début de l'histoire. Une fois adulte, il est extrêmement difficile de se rappeler de la façon dont nous pensions enfant. La vie nous forge, nous évoluons et là dans cette autobiographie, je ne lis pas Franck adulte qui raconte son histoire mais Franck de 4 ans, 6 ans, 8 ans, etc... qui raconte son histoire comme si c'était en temps réel. Je trouve que ça apporte une grande fraîcheur au roman et un vrai plus. Sans compter que c'est assez rare pour être souligné.
Et en effet, il n'y a aucune rancoeur chez lui malgré tout ce qu'il a vécu
- Spoiler:
- J'ai été aussi ébahie par son intégrité et honnêteté, il aurait été tellement plus facile pour lui de "mal tourné" et de se servir de sa jeunesse comme excuse. Là il s'accroche honnêtement et s'en sort, c'est une belle leçon de vie, de volonté qu'il nous sert
Re: [McCourt, Frank] Les Cendres d'Angela
Tout à fait. C'est à mon sens essentiel pour que nous pussions lire ce livre sans trop déprimer. Le fait que le narrateur ait toute cette fraicheur, cette innocence lorsqu'il raconte ce qui lui arrive donne l'impression de le vivre avec lui, et la fatalité et l'espérance avec lesquels il voit les choses aident à faire passer toute la pauvreté et la misère que nous y voyons. Sans ça, je pense que je n'aurais jamais pu le lire en entier.Nisa a écrit: là dans cette autobiographie, je ne lis pas Franck adulte qui raconte son histoire mais Franck de 4 ans, 6 ans, 8 ans, etc... qui raconte son histoire comme si c'était en temps réel. Je trouve que ça apporte une grande fraîcheur au roman et un vrai plus.
Cela me fait penser qu'il faudrait que j'aille rechercher la suite à la bibliothèque, pour continuer...
Invité- Invité
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