[Oates, Joyce Carol] Fille noire, fille blanche

Sara2a a écrit:Oui Kelly un roman un peu dur à classer dans un genre, j'espère avoir compris son sens dans l'ensemble et si je ne me plante pas , je crois que présenté différemment avec d'autre points de vues il aurait pu être meilleur, mais je respecte l'auteure et sa façon de présenter la chose même si ça m'a déplu ou plutôt ennuyé, et c'est le pire pour moi m'ennuyer en lisant , en espérant qu'à un moment donné va surgir l'étincelle ....et qu'au bout du compte rien ne s'est passé....

J'ai ressenti la même chose, et j'ai été déçue qu'il n'y ai pas plus d'explication ou "d'enquête" sur la mort de Minette.
C'est bien dommage car le 4ème de couverture m'avait vraiment attiré :<|G:

je remercie le forum et les Editions Points pour ce partenariat

Je suis un peu déçue de cette lecture alors que j'en attendais beaucoup de part la quatrième de couverture.
En effet moi aussi j'avais hate de connaitre le pourquoi du comment de la mort de Minette et là j'ai trouvé cela vite balayé sans véritable explication.
Je pensais qu'on aurait plus à lire une histoire sur l'amitié d'une fille blanche avec une fille noire. Or de part l'attitude de Minette cela n'est pas.

Je n'ai pas trouvé Genna attachante par sa recherche d'amitié. A des moments elle en est même pathétique. On a envie de la secouer en lui disant : passe ta route tu vas quand même pas te mettre à genoux et la supplier !!!!

Il n'y a pas de véritables interactions entre tous les personnages, ni de rebondissements qui relancent la lecture..

Une véritable déception et c'est vraiment par rapport à la 4ème de couverture qui semblait très très prometteuse.

Ce livre est pour moi comment dire du vu et du revu...

J'ai été séduite par le titre Fille blanche, Fille noire au premier abord. L'histoire est celle d'une fille blanche venant d'un milieu social aisé qui a comme colocataire à l'université une fille noire issue d'un milieu plus modeste. Genna va tout faire pour se lier d'amitié avec Minette. Celle ci ne montre pas de réel enthousiasme à cette amitié naissante...d'ailleurs elle semble complètement absorbée par la peur...que quelque chose va lui arriver.
C'est une histoire qui se déroule dans les années 70/ 80 sur fond de racisme. Minette en est une victime. Dès les premières pages on apprend que Minette perd la vie.. Une histoire américaine comme on en a lu d'autres avec en trame de fond entre autre la religion. Malgré le fait que les personnages sont attachants, ce roman manque de profondeur...je me suis ennuyée dès les premières pages. Je l'ai lu jusqu'au bout malgré tout.

Ma note: 5/10

Je remercie Partage Lecture et les Editions Points pour m'avoir fait découvrir cet auteur !

J'en suis à la moitié, mais je suis un peu déçue et je suis d'accord avec la plupart des commentaires: Minette :hautaine et pédante et Genna le toutou qui espère un peu de reconnaissance, d'amitié????? qui le sait!pas vraiment un coup de coeur.

Mon avis : Il y a un moment que j'avais envie de lire un deuxième livre de cette auteur pourtant ma première rencontre n'avait pas été brillante. J'avais lu "Nous étions les Mulvaney" et je dois dire que je m'étais mortellement ennuyée pendant plus de 750 pages mais j'avais résisté jusqu'au bout. Cette fois ci, ce fut pareil !! Par contre à la moitié j'ai tout plié et j'ai lachement abandonné.

Décidément Oates et moi ne sommes pas du tout copines, j'ai l'impression qu'il ne se passe jamais rien dans ses livres. Par contre pas de problème pour la psychologie des personnages alors là on a notre dose mais s' il n'y a pas un tant soit peu d'histoire, je n'arrive pas à m'accrocher et d'autre part je n'ai jamais su où on allait arriver.

Les personnages ne sont pas du tout agréables : Minette est une jeune fille noire aigrie. Genna, avec des parents hippy chics, soixante -huitard sur le retour qui la laissent à l'abandon tente pourtant d'amadouer Minette mais en vain. Quand l'histoire semble un peu avancer, on retombe dans des longueurs sur la famille de Genna. Un calvaire.

Voilà, je voulais voir et bien j'ai vu et surtout lu ... je ne pense pas renouveler mon expérience Oates, je suis vaccinée.

J'ai hésité à le prendre la semaine dernière à la bibliothèque, je crois que je vais essayer un autre titre de cet auteur finalement.
Merci pour vos avis

Moi j'ai bien aimé, Lili mais effectivement, les avis divergent beaucoup sur ce livre. Oates a vraiment une écriture particulière, sans concession. Le portrait psychologique des personnages est souvent très poussé et on a parfois l'impression que l'intrigue traîne en longueur c'est vrai mais elle a un "truc" que je ne saurais expliquer et qui fait que j'accroche systématiquement à ce qu'elle écrit, du moins pour l'instant : je ne connais pas toute sa bibliographie, j'en suis même loin, je n'en ai lu que 2 ou 3 mais chaque fois j'ai le même sentiment. C'est une fine observatrice de la société américaine et ses livres sont toujours empreints de réflexions plus profondes.
Il faut tenter ! Tu verras bien mais je te souhaite de très bonnes lectures et autant de plaisir que moi en la lisant

Je suis tout à fait d'accord avec Alexielle, elle pousse la psychologie des personnages jusqu'au bout des ongles et je m'étais forcée à terminer "Nous étions les Mulvaney" mais là j'ai dit stop ...

C'est le seul livre de Joyce Carol Oates que j'ai lu.
C'était le choix de la narratrice qui m'avait laissée perplexe. Ecrasée par l'ombre de la figure paternelle, l'illustre Max Meade, un célèbre avocat défenseur des droits civiques et surveillé par le FBI, Genna Meade ne sait pas exister pour elle-même et vit courbée sous son hérédité. Mais c'est pourtant ce personnage qui nous décrit sa première année universitaire et surtout sa camarade de chambre, Minette Swift, la fille d'un pasteur afro-américain, distante et réservée. L'ennui, c'est que Genna Meade n'a jamais compris sa camarade de chambre et le précise à plusieurs reprises. Elle n'a pas su réagir quand Minette se faisait humilier, et, pour tout dire, elle est passée à côté d'elle sans la voir, en se faisant régulièrement repousser, jusqu'à la tragédie finale. Aussi est-ce une lecture dans le flou puisque le récit est écrit du point de vue d'une narratrice elle-même dans le flou...
Sans doute parce qu'elle est blanche et ne peut pas comprendre l'autre jeune fille ?
Je ne sais pas trop...
Néanmoins, quand l'auteur évoque le Watergate, la Venus hottentote ou "Strange Fruit", le roman prend de l'élan. Je relirai sans doute d'autres livres de cet auteur (c'est vraiment le choix du point de vue qui est bizarre...On voit Minette avec les yeux d'une colocataire qui ne la comprend pas. Donc Minette reste à distance.). Mais là, j'ai été moyennement conquise.

pfouhhhh ! Enfin terminé.

Long et ennuyeux.