[Wassmo, Herbjorg] Le livre de Dina - Intégrale

« Le livre de Dina » de Herbjorg Wassmo en 3tomes.

Tome 1: Les limons vides (172 pages)
Tome 2: Les vivants aussi (190 pages)
Tome 3: Mon bien-aimé est à moi (255 pages)

Édition: 10/18



Présentation de la trilogie
« DINA »,ce nom devrait pouvoir s'écrire en lettres de feu.
Jusqu'à l'âge de cinq ans,Dina, fille de commissaire de police, vivait comme tous les enfants de son âge,entourée des siens et aimée. Indirectement responsable de la mort de Hjertrude,sa mère,elle est rejetée par tous,et plus particulièrement par son père. Elle en perd l'usage de la parole. Laissée à elle-même,elle pousse comme un surgeon au pied de l'arbre...Devenue à ce point ingérable,indomptable et indésirable que son père la donne en mariage à Jacob ,riche propriétaire terrien et ami ,nonobstant plus âgé que lui-même. Amoureux fou de Dina ,Jacob la laisse libre de mener sa vie comme elle l'entend. Madame Jacob Gronlev,au grand dam de Mère Karen mère de Jacob,ne s'occupe en rien de  la maison. Son comportement choque la bonne société,elle grimpe aux arbres,porte des pantalons,fume la pipe et  le cigare  Les cheveux au vent,elle monte  nuitamment à cru son étalon noir « Lucifer ».Croyant être responsable de la mort de sa mère,elle croit qu'elle communique avec son esprit . Elle s'isole dans le pavillon de jardin,couverte de sa pelisse fourrée,et y vide de bonnes bouteilles prélevées sur la réserve du domaine. A peine rentée d'escapade,elle chevauche son violoncelle dont elle tire ,avec violence ,des sons qui rendent ses états d'âme.
Tout aurait pu continuer de la sorte,mais tout bascule à nouveau pour Dina.! Jacob décède!. Depuis toujours,Dina possède un don particulier pour les chiffres. Elle dit: « Les chiffres sont sûrs. » Je crois qu'elle entend par là qu'ils ne peuvent la trahir. Elle supervise les comptes du domaine,et découvre des malversations. Devenue seule maîtresse à bord, acceptée par mère Karen,elle dirige le domaine à l'instinct .Elle courbe tout un chacun sous sa férule:Johan le fils de Jacob,Anders et Niels les  fils adoptifs. Oline,la cuisinière,Stine la nourrice de Benjamin,propre fils de Dina .Restée,devenue servante,et maîtresse occasionnelle de Niels avec lequel elle aura Hanna.,tous
font partie d'une même famille. Dans le grand Nord l'hospitalité est de règle. C'est ainsi que Léo Zjukovskij fait irruption dans sa vie. La Dina s'en éprend violemment. Elle croit avoir enfin trouvé le repos. Léo quant à lui,arrive,repart dans d'incessants va-et-vient.
Dina est devenue une femme dure: « je fais ce que je dois faire » et:son bien-aimé est à elle!
A t-elle trouvé le bonheur?trouvera t-elle le bonheur?

Quatrième de couverture tome 1 - Les limons vides:

Quatrième de couverture tome 2 - Les vivants aussi:

Quatrième de couverture tome 3 - Mon bien-aimé est à moi:

Mon avis:

L'écriture d'Herbjorg Wassmo révèle une grande poésie dans la description des paysages,alors qu'au niveau des dialogues,le style est d'une grande simplicité.Ils se désignent à la troisième personne:La Dina,Le Niels,Le Jacob...
En général,nous disons:Je prends un livre,pour « Le livre de Dina »il faut inverser la donnée ,c'est le livre qui nous prend .En un mot du bonheur à l'état pur!Un livre à ne pas laissé passer.

5/5

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Bonsoir,Ironman.
Quelle aventure!Dis,si j'arrive à insérer les deux autres photos de couverture pourrais-tu les placer au bon endroit?J'ai encore du chemin à parcourir avant d'être au top!Merci pour ta gentillesse.

j'avais beaucoup aimé un long chemin du même auteur..je me le note

Tu as raison de souhaiter le lire,j'ai lu les trois tomes d'affilée.Tout m'a plu chez cette auteure son style nerveux correspond parfaitement au rythme de la vie de Dina.Je possède aussi "fils de la providence"mais varions les plaisirs,je lis pour le moment"Tu ne t'aimes pas" un roman de Nathalie Sarraute.Bonne soirée Plumedange,et bon week end.

Petite question (bête, peut-être, je n'ai jamais été convaincue de l'adage selon lequel les questions bêtes n'existaient pas ).

L'histoire et l'ambiance me rappellent un film (ou un téléfilm) vu il y a déjà quelques années. Une petite fille qui provoque accidentellement la mort de sa mère (qui glisse dans de l'eau bouillante), qui s'élève un peu toute seule, apprend à jouer du violoncelle, se marie à un homme plus âgé, prend la direction du domaine à sa mort, le tout dans le Grand Nord... En plus, le nom de Dina me dit quelque chose.

Y-a-t-il effectivement eu une adaptation cinématographique ou s'agit-il d'une coïncidence (un peu grosse, tout de même ) ?

Je bas ma coulpe.Tout à fait exact,ce film ,interprété par Maria Bonnevie Gérard Depardieu et philippe Lefèbvre, est paru en 2003.Mon travail est incomplet,j'aurais dû faire des recherches sur le net.Je ne l'ai pas fait parce que je souhaitais ne pas être influencée par d'autres avis.Bonne journée!et merci pour ton avis.

J'ai fini le premier tome et j'ai beaucoup aimé cette lecture. Globalement, Dina est aussi sauvage que la région du Nordland. Je compte bien sûr lire la suite.

Une critique qui donne envie de découvrir donc je note.

Des livres qui furent pour moi des coups de coeur

Mon ressenti

C’est un livre qui démarre sur un chapitre choc et qui d’entrée m’a déstabilisée car au-delà de ce chapitre rien n’est vraiment dit sur les raisons de cet acte. D’entrée, la question de la folie ou de la manipulation ou de la perversité est posée, mais sans jamais pencher d’un côté ou un autre. C’est le lecteur qui fera basculer Dina…

C’est une histoire envoutante et dérangeante qui pose la question des traumatismes dans l’enfance et des réponses que les adultes apportent ou pas à leur(s) enfant(s). Il y a des traumatismes qui se voient, d’autres qui se rencontrent et d’autres que nous ne daignons même pas voir tant cela nous fait mal aussi… Suite à un accident dont elle est la cause, Dina voit sa mère mourir. Personne et encore moins son père, ne prendra soin de cette petite fille, perdue, traumatisée et qui de plus en plus se sentira responsable de la mort de cette mère qui va petit à petit s’effacer de sa mémoire pour ne laisser que les images de l’accident. Les adultes vont se détourner de cette petite fille qui trouvera refuge dans l’écurie ou dans les arbres. Enfant sauvage et indomptable, elle est au dessus des « lois » des hommes et ne laisse voir que son agressivité.  

Dina devient dérangeante au regard des familiers lorsqu’elle devient une jeune femme et qui n’en fait qu’à sa tête, il est alors important qu’elle rentre dans le rang…
Toujours avec une très belle écriture, l’auteure m’a emmené dans un monde rempli de simplicité, de sensualité, d’odeurs ; j’ai dévoré l’histoire de Dina qui se poursuit  sur deux autres tomes. Mais déjà, pour moi, une chose est claire elle n’est pas manipulatrice…

A découvrir absolument

Mon ressenti

La personnalité de Dina s’affirme de plus en plus dans le côté sombre de la force… Femme sauvage à femme fatale (dans tous les sens des termes), un mélange d’ange et de démon. Elle met mal à l’aise et pourtant elle est attirante et bouleversante. Cette dualité est infernale pour le lecteur, pour moi tout simplement. Le monde de la folie n’est pas loin. Tant que l’équilibre psychique est maintenu, elle fait des miracles dans son domaine. Elle le fait fructifier d’une main de fer, d’une volonté tenace, elle ne laisse rien passer à quiconque. Mais de l’autre côté, elle a main mise aussi sur la vie ou la mort de chacun, de façon pernicieuse, elle pousse au pire.

Il n’y a que deux couleurs qu’elle connait le blanc et le noir, elle ne fait preuve d’aucune nuance et tout est pris au pied de la lettre.
Cette fragilité et cette rigidité, ce côté jouant avec la limite fait que l’histoire ne tombe jamais dans le misérabilisme ou la déprime, car l’auteure amène toujours l’espoir. Son écriture fait vibrer le lecteur avant de replonger.
J’ai lu ce livre avec avidité et bonheur en me disant, « Dina relève la tête et va sortir des ténèbres et enfin trouver la sérénité… mais… » suite au tome 3 !

Mon ressenti

Dernier tome de la saga de Dina, elle est amoureuse et je me suis dis « enfin, de la lumière, du bonheur pour cette femme »… mais cela aurait été trop simple. Ses anciens démons la hantent toujours, tous ces morts sont toujours avec elle, en elle… comment ne pas finir par perdre toute notion de la réalité, des convenances les plus basiques qui est le respect de l’autre. Dina est toujours la même, tout est noir ou tout est blanc. Vous êtes de son côté ou contre elle…

Le beau Léo en fait les frais, car comme tout un chacun, Dina est une belle femme et si sa dualité dans sa personnalité me bouleverse ou nous fascine, il en est de même pour les hommes qui tombent amoureux de cette femme irréelle, affranchie, sauvage… mais à quel prix. Savent-ils le prix à payer ?
Dina se perd de plus en plus et pense que ce qu’elle veut est la réalité, sa réalité. Elle puise conseils et avis auprès des défunts qui lui apparaissent toujours et semblent parfois vouloir l’arrêter…

La fin de la trilogie laisse un goût amer et pour moi se termine sur un POURQUOI ! Si je pouvais rejoindre Dina à certains moments, j’ai perdu les ponts qui me reliaient à elle dans le monde de ma compréhension… De même, il est question souvent de la femme, moins de la mère dans cette trilogie. Force est de constater qu’elle reproduit le schéma qu’elle a connu auprès de son père, chose qu’elle lui reproche constamment sans jamais la dépasser. Elle se fait la justicière de l’injustice sans jamais voir toutes celles qu’elle fait subir.

Mais n’est-ce pas cela la compréhension à y voir dans cette trilogie : l’évolution d’un être humain se construit autour de sa compréhension à comprendre le monde, à remettre en cause les apprentissages mais en inventant des nuances. Car ce sont dans les nuances de gris que ce trouve des vérités et non la vérité d’un individu.

à découvrir

Beaucoup de difficultés à rentrer dans le livre... L'ambiance au début m'a laissé plus que perplexe. Et puis... petit à petit... mon avis sur ce livre a évolué. On se laisse petit à petit emporté par la région, les personnages, les ressentis, les non-dits,... et par ce qui va arriver à ce personnage si singulier qu'est Dina.

Je vais attendre un peu de temps mais je pense que les tomes suivants seront lus un jour prochain!

A la suite d'un effroyable accident, Dina perd sa mère à l'age de cinq ans.
Profondément traumatisée par cet accident, rejetée de tous, elle grandira ainsi en petite fille sauvage, sans contrainte, sans pudeur, sans crainte.
Mariée très jeune à un ami de son père, elle continuera à vivre sans contrainte...
Le début est un peu difficile, mais on se laisse rapidement emporter par l'histoire de Dina dans ce pays rude, aride et froid.
Je lirai le second tome "Les vivants aussi".
Une lecture appréciée.

Lu dans le cadre du challenge PL 2014/2015

Je précise déjà que j'ai lu les 3 tomes dans une intégrale (mais visiblement l'histoire se poursuit avec son fils).
J'ai été assez perturbée au départ, la première scène peu compréhensible, le style si particulier.
Peu à peu, j'ai réussi à entrer dans l'histoire et j'ai cru que c'était bien parti. Sans cependant jamais réussir à m'habituer à ce style que je n'ai pas du tout aimé.
Et puis, à environ la moitié, la lecture est devenue de plus en plus pénible.
J'ai fini en m'accordant des récompenses (si tu lis 5 chapitres, tu as le droit de regarder la TV  ).
Je vais détailler ce que je n'ai pas aimé.

- Dina. Elle a certes vécu un épisode traumatisant, mais heureusement, tous les enfants dans son cas ne deviennent pas des monstres comme elle. Pendant tout le roman, mis à part sa folie, on a presque l'impression de voir "un homme, un vrai". J'espère que ce n'est pas une vision féministe. A mon sens, le féminisme c'est l'égalité homme-femme. Pas qu'une femme efface ses bons côtés pour prendre les mauvais de l'homme. 
Et la façon dont elle traite son fils...

- Les fantômes de Dina. 

- Les passages où Dina parle. Alors certes, on voit qu'elle est folle mais elle m'a souvent perdue.

- Ce style de parlé: "j'te dis moi" avec ces "'" dans quasiment tous les dialogues. Un peu ça va, beaucoup chez moi égal dégât.

- Le fait qu'il parlent d'eux à la troisième personne souvent. Argh, Delon, sort de ce livre.

En résumé, un personnage principal antipathique avec un style auquel je n'ai pas accroché.
Sans surprise, je vote pas apprécié.