[Christie, Agatha] Une poignée de seigle
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Que pensez-vous de ce livre ?
[Christie, Agatha] Une poignée de seigle
Editeur : Librairie des Champs-Elysées
Collection : Club des masques numéro 40
Date de parution : 1955
Nombre de pages : 250
4ème de couverture :
"Pourquoi glisser une poignée de seigle dans la poche d'un homme après l'avoir empoisonné ? Pourquoi accrocher un cintre à vêtements dans le nez d'une jeune fille après l'avoir étranglée ? Que signifient ces indices saugrenus ? Sont-ils la signature du meurtrier ? Dans ce cas, il ne peut s'agir que d'un fou. D'un monstre. Un dangereux maniaque se promène en toute liberté à Yewtree Lodge. Un maniaque qui peut frapper de nouveau. Un maniaque que miss Marple est venue démasquer. Car ce qui peut paraître saugrenu à certains prend une signification à ses yeux. Miss Marple est une très vieille dame et elle a vu tant de choses ..."
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Mon avis :
Pas mal.
Ce n'est pas le livre que j'ai préféré d'Agatha Christie. Je trouve que le style d'écriture dans ce livre est moins parfait que dans d'autres romans. Les chapitres sont assez courts.
Mais on a quand même envie de lire jusqu'au bout pour savoir le fin mot de l'histoire. Bien sûr, on ne s'attend pas à cette fin !
C'est le premier livre que je lis avec Miss Marple, et je suis bien contente d'avoir fait la connaissance de cette vieille dame !
Ma note : 15/20
Invité- Invité
Re: [Christie, Agatha] Une poignée de seigle
Comme toi, ce n'est pas mon livre préféré de Christie. nénamoins, une fois de plus, elle parvient à mener son lecteur exactement où elle veut. Une écriture impeccable et un mystère (presque) insondable. En bref, un vrai plaisir à découvrir.
Invité- Invité
Re: [Christie, Agatha] Une poignée de seigle
Je l'ai lu, relu, et re-relu quand j'étais ado. Je ne dirai pas que je suis incollable sur l'intrigue, mais presque.
J'aimais beaucoup cette utilisation de la comptine comme fil directeur de l'intrigue, procédé que l'on retrouve dans plusieurs autres romans d'Agatha Christie.
J'aimais beaucoup cette utilisation de la comptine comme fil directeur de l'intrigue, procédé que l'on retrouve dans plusieurs autres romans d'Agatha Christie.
Sharon- Modérateur
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Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Christie, Agatha] Une poignée de seigle
Et bien moi, c'est l'un de mes préférés. Comme quoi, les goûts et les couleurs
Je crois que c'est l'une des œuvres dans laquelle cette chère Agatha m'a le plus fait tourner en bourrique, et j'en ai lu un paquet (pas autant qu'Olorin, je pense, mais j'atteins un score respectable ).
Je crois que c'est l'une des œuvres dans laquelle cette chère Agatha m'a le plus fait tourner en bourrique, et j'en ai lu un paquet (pas autant qu'Olorin, je pense, mais j'atteins un score respectable ).
Invité- Invité
Re: [Christie, Agatha] Une poignée de seigle
J'ai beaucoup aimé mais ce n'est pas dans mes préférés
Invité- Invité
Re: [Christie, Agatha] Une poignée de seigle
Mon avis :
On ne le dira jamais assez, savoir préparer le thé est important. Le roman s'ouvre sur la préparation du thé, le problème d'eau qu'il faut bien faire bouillir (et non frémir) pour que le thé soit réussi. Alors qu'on lui portait enfin sa tasse de thé, Rex Fortescue est empoisonné. Qu'il ait été assassiné est une chose, qu'on lui ait mis une poignée de seigle dans la poche en est une autre. Pour l'inspecteur Neele, chargé de l'enquête, la difficulté première n'est pas tant de trouver le coupable que de trouver quelqu'un qui pleure sincèrement Rex. Pas sa veuve, Adèle, sa seconde épouse, qui cache difficilement sa joie. Pas son fils aîné, Percival, rigide et guindé, ni Jennifer, sa belle-fille. Pas la soeur de sa défunte épouse, Effie, qui vit chez lui, telle une dame du temps jadis réfugiée dans la plus haute tour du château, qui regarde ce qui se passe, ne dit rien et n'en pense pas moins. Mais Elaine, sa fille, la seule à verser des larmes véritables, même si son père n'appréciait pas l'homme qu'elle voulait épouser.
Deux autres crimes sont commis, et, pour chacun, un détail insolite, choquant, est trouvé près de ou sur le cadavre. Un fou ? Ce serait trop facile, un fou diablement organisé. C'est alors qu'apparaît une vieille dame totalement insignifiante, Miss Marple, une vieille dame qui connait beaucoup de choses, y compris les comptines qu'on lui chantait étant enfant - un peu comme la première madame Fortescue, qui adorait les romans de chevalerie au point de prénommer ses fils Percival et Lancelot.
Lance. Le fils prodigue. Il revient à Yewtree Lodge, lui qui vivait jusqu'alors au Kenya, au bras de sa femme Patricia dite Pat qu'il aime plus que tout. Elle est deux fois veuve, son premier mari est mort au champ d'honneur, le second s'est suicidé à cause de sa passion pour les champs de courses. Rencontrer sa belle-famille, dont la redoutable tante Effie, en pleine affaire criminelle n'est pas vraiment ce que l'on peut imaginer de mieux.
Miss Marple fera un véritable travail d'enquêtrice dans ce roman - qui pourrait en douter ? Jusqu'au dénouement, elle réunira des pièces à charge, afin que le coupable soit condamné. Une poignée de seigle pourrait presque s'appeler la défaite des femmes. Je pense aux deux victimes assassinées, Adèle et Gladys, une petite bonne qui avait été formée par Miss Marple et avait ensuite tenu à voler de ses propres ailes. Je pense aussi à Jennifer, la femme de Perceval, dont le destin peut sembler celui d'un conte de fée - la belle infirmière qui sauve son patient gravement malade et finit par l'épouser. Sauf que Percival a la tendresse du granit et que Jennifer s'ennuie énormément dans son rôle de femme au foyer, compensant, comme bien d'autres, sur la nourriture. Je pense aussi à Ruby (note, j'avais oublié ce personnage quand j'ai prénommé un de mes chats ainsi) qui a été élevée, tout comme son frère Donald, dans le but de venger la mort de son père mais aussi à sa mère, qui a dû survivre à la mort de son mari puis à celle de son fils, tué à Dunkerque pendant la guerre. Oui, il est des femmes qui sont capables de tirer leur épingle du jeu, de s'en sortir sans perdre trop de plumes. Elles ne sont pas nombreuses.
Une poignée de seigle est un roman que j'ai lu, relu, et rerelu. Il est certain que je la relirai encore.
On ne le dira jamais assez, savoir préparer le thé est important. Le roman s'ouvre sur la préparation du thé, le problème d'eau qu'il faut bien faire bouillir (et non frémir) pour que le thé soit réussi. Alors qu'on lui portait enfin sa tasse de thé, Rex Fortescue est empoisonné. Qu'il ait été assassiné est une chose, qu'on lui ait mis une poignée de seigle dans la poche en est une autre. Pour l'inspecteur Neele, chargé de l'enquête, la difficulté première n'est pas tant de trouver le coupable que de trouver quelqu'un qui pleure sincèrement Rex. Pas sa veuve, Adèle, sa seconde épouse, qui cache difficilement sa joie. Pas son fils aîné, Percival, rigide et guindé, ni Jennifer, sa belle-fille. Pas la soeur de sa défunte épouse, Effie, qui vit chez lui, telle une dame du temps jadis réfugiée dans la plus haute tour du château, qui regarde ce qui se passe, ne dit rien et n'en pense pas moins. Mais Elaine, sa fille, la seule à verser des larmes véritables, même si son père n'appréciait pas l'homme qu'elle voulait épouser.
Deux autres crimes sont commis, et, pour chacun, un détail insolite, choquant, est trouvé près de ou sur le cadavre. Un fou ? Ce serait trop facile, un fou diablement organisé. C'est alors qu'apparaît une vieille dame totalement insignifiante, Miss Marple, une vieille dame qui connait beaucoup de choses, y compris les comptines qu'on lui chantait étant enfant - un peu comme la première madame Fortescue, qui adorait les romans de chevalerie au point de prénommer ses fils Percival et Lancelot.
Lance. Le fils prodigue. Il revient à Yewtree Lodge, lui qui vivait jusqu'alors au Kenya, au bras de sa femme Patricia dite Pat qu'il aime plus que tout. Elle est deux fois veuve, son premier mari est mort au champ d'honneur, le second s'est suicidé à cause de sa passion pour les champs de courses. Rencontrer sa belle-famille, dont la redoutable tante Effie, en pleine affaire criminelle n'est pas vraiment ce que l'on peut imaginer de mieux.
Miss Marple fera un véritable travail d'enquêtrice dans ce roman - qui pourrait en douter ? Jusqu'au dénouement, elle réunira des pièces à charge, afin que le coupable soit condamné. Une poignée de seigle pourrait presque s'appeler la défaite des femmes. Je pense aux deux victimes assassinées, Adèle et Gladys, une petite bonne qui avait été formée par Miss Marple et avait ensuite tenu à voler de ses propres ailes. Je pense aussi à Jennifer, la femme de Perceval, dont le destin peut sembler celui d'un conte de fée - la belle infirmière qui sauve son patient gravement malade et finit par l'épouser. Sauf que Percival a la tendresse du granit et que Jennifer s'ennuie énormément dans son rôle de femme au foyer, compensant, comme bien d'autres, sur la nourriture. Je pense aussi à Ruby (note, j'avais oublié ce personnage quand j'ai prénommé un de mes chats ainsi) qui a été élevée, tout comme son frère Donald, dans le but de venger la mort de son père mais aussi à sa mère, qui a dû survivre à la mort de son mari puis à celle de son fils, tué à Dunkerque pendant la guerre. Oui, il est des femmes qui sont capables de tirer leur épingle du jeu, de s'en sortir sans perdre trop de plumes. Elles ne sont pas nombreuses.
Une poignée de seigle est un roman que j'ai lu, relu, et rerelu. Il est certain que je la relirai encore.
Sharon- Modérateur
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