[Gailly, Christian] Lily et Braine
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[Gailly, Christian] Lily et Braine
Lily et Braine
Christian Gailly
Les Editions de minuit
188 pages
4ème de couverture
Braine vient de passer trois mois dans un hôpital militaire. Il a été gravement commotionné. Il peut de nouveau dire, lire et écrire son nom. Il va rentrer à la maison. Lily l'attend. Il est de retour. Il arrive. Souhaitons-leur de vivre enfin heureux.
Avis :
Mitigée. C’est ainsi que je me qualifie à l’instant : je viens de finir le livre.
Le résumé m’avait tout de suite attirée : Court, évocateur mais en même temps si mystérieux.
Et le début est en effet prometteur : Braine qui rentre dévasté de la guerre, qui apprend à revivre auprès de sa famille qui l’aime et qu’il aime. Le genre d’histoire que j’aime : De l’action, des sentiments, de l’intrigue … bref le roman aurait pu me plaire … D’ailleurs, je ne peux pas dire avec certitude qu’il m’a déplu, pour le moment je ne saurai le dire.
Mais voilà, on a du mal à s’attacher aux personnages. Lily est gentille, simple, aimante mais elle manque de personnalité. Quant à Braine, il vit sans vivre, se déplace comme un zombie, la guerre l’a pour ainsi dire, tué. Ces deux personnages ne sont pas attachants, il faut le dire ( en tout cas pour moi).
De plus, le livre qui commençait assez tragiquement prend ensuite une tournure pittoresque à partir du moment où Braine rencontre Madame Brexton qui lui propose un poste de musicien dans une boite de nuit qu’elle compte ouvrir. Braine relie alors contact avec son ancien groupe et à partir de là le rythme ralentit considérablement : Les passages où l’on parle de musique tirent en longueur et sont détaillés à l’extrême.
Le point positif est la complexité de Braine. On ne parvient pas à le cerner. La guerre un fait de lui un personnage versatile. Une phrase a retenu mon attention. Page 136 « Braine distribuait des tranches, le pain sous le bras, le couteau à la main, et chaque fois qu’il tenait ce couteau il avait envie de le planter dans le ventre de quelqu’un. En général, ça se passait à la maison, il était seul avec Lily ». Braine est amoureux de Lily mais ne voit pas le mal dans le fait d’avoir l’envie parfois de la tuer …
Mais vous me direz que jusque là, ma critique prouve bien que je n’ai pas aimé le livre. Et ca a été le cas jusqu’à ce que je lise la dernière phrase. La chute est une hache, un couteau aiguisé. C’est drôle comme une seule phrase peut tout changer. Alors voilà, maintenant, je ne peux absolument pas vous dire si j’ai aimé … ou pas =/.[/center]
Christian Gailly
Les Editions de minuit
188 pages
4ème de couverture
Braine vient de passer trois mois dans un hôpital militaire. Il a été gravement commotionné. Il peut de nouveau dire, lire et écrire son nom. Il va rentrer à la maison. Lily l'attend. Il est de retour. Il arrive. Souhaitons-leur de vivre enfin heureux.
Avis :
Mitigée. C’est ainsi que je me qualifie à l’instant : je viens de finir le livre.
Le résumé m’avait tout de suite attirée : Court, évocateur mais en même temps si mystérieux.
Et le début est en effet prometteur : Braine qui rentre dévasté de la guerre, qui apprend à revivre auprès de sa famille qui l’aime et qu’il aime. Le genre d’histoire que j’aime : De l’action, des sentiments, de l’intrigue … bref le roman aurait pu me plaire … D’ailleurs, je ne peux pas dire avec certitude qu’il m’a déplu, pour le moment je ne saurai le dire.
Mais voilà, on a du mal à s’attacher aux personnages. Lily est gentille, simple, aimante mais elle manque de personnalité. Quant à Braine, il vit sans vivre, se déplace comme un zombie, la guerre l’a pour ainsi dire, tué. Ces deux personnages ne sont pas attachants, il faut le dire ( en tout cas pour moi).
De plus, le livre qui commençait assez tragiquement prend ensuite une tournure pittoresque à partir du moment où Braine rencontre Madame Brexton qui lui propose un poste de musicien dans une boite de nuit qu’elle compte ouvrir. Braine relie alors contact avec son ancien groupe et à partir de là le rythme ralentit considérablement : Les passages où l’on parle de musique tirent en longueur et sont détaillés à l’extrême.
Le point positif est la complexité de Braine. On ne parvient pas à le cerner. La guerre un fait de lui un personnage versatile. Une phrase a retenu mon attention. Page 136 « Braine distribuait des tranches, le pain sous le bras, le couteau à la main, et chaque fois qu’il tenait ce couteau il avait envie de le planter dans le ventre de quelqu’un. En général, ça se passait à la maison, il était seul avec Lily ». Braine est amoureux de Lily mais ne voit pas le mal dans le fait d’avoir l’envie parfois de la tuer …
Mais vous me direz que jusque là, ma critique prouve bien que je n’ai pas aimé le livre. Et ca a été le cas jusqu’à ce que je lise la dernière phrase. La chute est une hache, un couteau aiguisé. C’est drôle comme une seule phrase peut tout changer. Alors voilà, maintenant, je ne peux absolument pas vous dire si j’ai aimé … ou pas =/.[/center]
Invité- Invité
[Gailly, Claude] Lily et Braine
Titre :Lily et Braine
Auteur : Claude Gailly
Genre : Roman
Époque : après la guerre du Vietnam
Éditeur : Editions de Minuit
Nb. de pages : 188
ISBN : 978-2-7073-2090-2
4è de couverture
Braine vient de passer trois mois dans un hôpital militaire. Il a été gravement commotionné. Il peut de nouveau dire, lire et écrire son nom. Il va rentrer à la maison. Lily l'attend. Il est de retour. Il arrive. Souhaitons-leur de vivre enfin heureux.
Quelques mots sur l'auteur
Selon l'avis général, Christian Gailly est un homme taciturne, un auteur pessimiste. Selon François Busnel (Grande Librairie), il aurait - quoi qu'il en dise : il se plaint d'un manque de popularité - un lectorat assez fidèle qui suit ses publications de près.
Il a passé la soixantaine aujourd'hui. Il serait proche du mouvement minimaliste. Son style est syncopé, évoquant les doutes, les hésitations.
De quoi est-il question dans ce livre
Il s'agit de la lente reconstruction de Braine. Malgré tous les efforts de Lily pour maintenir le cap dans ce préapprentissage de la vie, cela tangue, vacille ... Jusqu'au jour où il est rattrapé par sa passion pour le jazz, mise un certain temps en sourdine. Suite à la rencontre fortuite (?) d'une certaine Rose qui rappelle à Braine qu'il a été un brillant musicien, tout bascule.
La fin est abrupte.
Mon ressenti
Je n'avais rien lu à ce jour de cet auteur. C'est sur base de plusieurs critiques positives, voir parfois élogieuses de libraires et de critiques littéraires que je l'ai acheté.
Il est vrai que dès le début, j'ai été accroché par le déroulement de l'histoire et je l'ai lue avec avidité et intérêt. Mais j'ai été "sonné" à la lecture des toutes dernières lignes (comme le dit Jean-Baptiste Harang dans "le Magazine Littéraire de janvier 2010) : " on referme le livre sur une soudaine panne de son, la bande déchirée du magnéto qui claque dans le vide à chaque tour comme le battement d'un coeur déchiré...
Je me suis demandé : Est-ce que ça valait bien la peine d'écrire 188 pages pour arriver à ça ?
Bref - vous l'aurez compris - je suis déçu !
:<|G: :<|G:
Auteur : Claude Gailly
Genre : Roman
Époque : après la guerre du Vietnam
Éditeur : Editions de Minuit
Nb. de pages : 188
ISBN : 978-2-7073-2090-2
4è de couverture
Braine vient de passer trois mois dans un hôpital militaire. Il a été gravement commotionné. Il peut de nouveau dire, lire et écrire son nom. Il va rentrer à la maison. Lily l'attend. Il est de retour. Il arrive. Souhaitons-leur de vivre enfin heureux.
Quelques mots sur l'auteur
Selon l'avis général, Christian Gailly est un homme taciturne, un auteur pessimiste. Selon François Busnel (Grande Librairie), il aurait - quoi qu'il en dise : il se plaint d'un manque de popularité - un lectorat assez fidèle qui suit ses publications de près.
Il a passé la soixantaine aujourd'hui. Il serait proche du mouvement minimaliste. Son style est syncopé, évoquant les doutes, les hésitations.
De quoi est-il question dans ce livre
Il s'agit de la lente reconstruction de Braine. Malgré tous les efforts de Lily pour maintenir le cap dans ce préapprentissage de la vie, cela tangue, vacille ... Jusqu'au jour où il est rattrapé par sa passion pour le jazz, mise un certain temps en sourdine. Suite à la rencontre fortuite (?) d'une certaine Rose qui rappelle à Braine qu'il a été un brillant musicien, tout bascule.
La fin est abrupte.
Mon ressenti
Je n'avais rien lu à ce jour de cet auteur. C'est sur base de plusieurs critiques positives, voir parfois élogieuses de libraires et de critiques littéraires que je l'ai acheté.
Il est vrai que dès le début, j'ai été accroché par le déroulement de l'histoire et je l'ai lue avec avidité et intérêt. Mais j'ai été "sonné" à la lecture des toutes dernières lignes (comme le dit Jean-Baptiste Harang dans "le Magazine Littéraire de janvier 2010) : " on referme le livre sur une soudaine panne de son, la bande déchirée du magnéto qui claque dans le vide à chaque tour comme le battement d'un coeur déchiré...
Je me suis demandé : Est-ce que ça valait bien la peine d'écrire 188 pages pour arriver à ça ?
Bref - vous l'aurez compris - je suis déçu !
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