[Grue, Anna] Je ne porte pas mon nom
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Votre avis
[Grue, Anna] Je ne porte pas mon nom
Editions Gaia (2010)
350 pages
Quatrième de couverture
"Le commissaire Flemming Torp dîne chez ses amis Marianne et Dan Sommerdahl, dans une confortable villa de Christianssund, ville prospère du Danemark. Dan est en arrêt maladie pour dépression : son poste de directeur artistique dans une agence publicitaire lui a procuré un certain confort matériel mais l'a écoeuré. A quarante ans, il doute de ses choix. Rien de tel que la fréquentation d'un commissaire de police pour ouvrir son horizon ! Une femme de ménage est assassinée dans les locaux même de son agence de pub. Voilà Dan sur les talons de Flemming Torp à démêler réseaux de prostitution et pseudo-oeuvres sociales d'aide aux clandestins. Le quadragénaire se prend au jeu et reprend du poil de la bête. Quelle est la différence entre un publicitaire dépressif et un "Détective chauve" ? Le premier bichonne son Audi A6 quand le second batifole avec son chien."
Mon avis :
Je ne porte pas mon nom est le premier opus des enquêtes du futur ex-publicitaire Dan Sommerdhal et j'espère que l'auteur a prévu une suite parce que j'ai beaucoup apprécié. De la couverture qui m'a intrigué à la fin, ce roman policier atteint ses buts.
Tout d'abord, il nous divertit. Il n'y a pas de temps mort, dès le début l'assassin nous met en confidence du meurtre qu'il/elle s'apprête à commettre. Cette voix off reviendra 2 ou 3 fois dans le récit au fur et à mesure que l'enquête avance.
Ensuite, les personnages sont très bien réussis. Je me suis très vite attaché à Dan et à son meilleur ami, tous les deux forment d'ailleurs un duo d'exception. Les autres personnages secondaires ne sont pas en reste.
L'auteur réussit aussi une critique sociale du Danemark ou des autres pays occidentaux à travers ces personnes clandestines qui quittent une misère et acceptent de se "vendre" en échange d'une protection. Malheureusement, les offres de mannequinat cachent souvent des réseaux de proxénétisme et souvent les victimes refusent l'aide des autorités car elles savent qu'elles seront aussitôt renvoyées dans leur pays d'origine.
Enfin, j'attribue une mention spéciale à la ville où se passe l'intrigue. L'auteur décrit très bien l'ambiance de l'hiver dans cette ville et de son fjord.
350 pages
Quatrième de couverture
"Le commissaire Flemming Torp dîne chez ses amis Marianne et Dan Sommerdahl, dans une confortable villa de Christianssund, ville prospère du Danemark. Dan est en arrêt maladie pour dépression : son poste de directeur artistique dans une agence publicitaire lui a procuré un certain confort matériel mais l'a écoeuré. A quarante ans, il doute de ses choix. Rien de tel que la fréquentation d'un commissaire de police pour ouvrir son horizon ! Une femme de ménage est assassinée dans les locaux même de son agence de pub. Voilà Dan sur les talons de Flemming Torp à démêler réseaux de prostitution et pseudo-oeuvres sociales d'aide aux clandestins. Le quadragénaire se prend au jeu et reprend du poil de la bête. Quelle est la différence entre un publicitaire dépressif et un "Détective chauve" ? Le premier bichonne son Audi A6 quand le second batifole avec son chien."
Mon avis :
Je ne porte pas mon nom est le premier opus des enquêtes du futur ex-publicitaire Dan Sommerdhal et j'espère que l'auteur a prévu une suite parce que j'ai beaucoup apprécié. De la couverture qui m'a intrigué à la fin, ce roman policier atteint ses buts.
Tout d'abord, il nous divertit. Il n'y a pas de temps mort, dès le début l'assassin nous met en confidence du meurtre qu'il/elle s'apprête à commettre. Cette voix off reviendra 2 ou 3 fois dans le récit au fur et à mesure que l'enquête avance.
Ensuite, les personnages sont très bien réussis. Je me suis très vite attaché à Dan et à son meilleur ami, tous les deux forment d'ailleurs un duo d'exception. Les autres personnages secondaires ne sont pas en reste.
L'auteur réussit aussi une critique sociale du Danemark ou des autres pays occidentaux à travers ces personnes clandestines qui quittent une misère et acceptent de se "vendre" en échange d'une protection. Malheureusement, les offres de mannequinat cachent souvent des réseaux de proxénétisme et souvent les victimes refusent l'aide des autorités car elles savent qu'elles seront aussitôt renvoyées dans leur pays d'origine.
Enfin, j'attribue une mention spéciale à la ville où se passe l'intrigue. L'auteur décrit très bien l'ambiance de l'hiver dans cette ville et de son fjord.
Invité- Invité
Re: [Grue, Anna] Je ne porte pas mon nom
C'est le deuxième polar de la sélection Meilleur Polar Points 2012 que je lis, et mon avis sera encore plus mitigé que pour La femme congelée, c'est dire ! Pour une fois j'aurais même envie d'être lapidaire : intrigue cousue de fil blanc, grosses ficelles, coïncidences trop parfaites pour être crédibles, suspense quasi inexistant... jusqu'au titre français finalement pas très attrayant quand on a lu le roman jusqu'au bout.
Le point de départ des deux romans est quasi le même : il s'agit ici aussi de la découverte d'une femme assassinée, dont on ne connaît pas le nom, et les premiers pas de l'enquête mèneront très vite à une histoire sordide de traite des femmes et de réseaux de prostitution, le tout assaisonné d'une bonne dose de jalousie et d'argent gagné sous couvert d'aider des filles perdues, sans papiers. D'ailleurs, si la politique danoise est réellement comme elle est présentée dans le livre, cela fait encore plus froid dans le dos.
J'ai bien conscience de dévoiler beaucoup de choses sur ce roman, ce n'est pas dans mes habitudes, mais... le sujet était intéressant mais la manière de le traiter ne l'est pas du tout ! Et les personnages, trop lisses, trop attendus, ne sont pas là pour rattraper la sauce.
J'ai pensé à Purge, de Sofi Oksanen, à cause de la traite des femmes ou à la série Millenium, de Stig Larson, qui révèle les côtés sombres de la politique suédoise. Mais vous vous doutez que la balance n'a pas penché en faveur d'Anna Grue... Je ne comprends pas l'extrait de critique publié sur la 4e de couverture...
Une expérience décevante que cette lecture !
Le point de départ des deux romans est quasi le même : il s'agit ici aussi de la découverte d'une femme assassinée, dont on ne connaît pas le nom, et les premiers pas de l'enquête mèneront très vite à une histoire sordide de traite des femmes et de réseaux de prostitution, le tout assaisonné d'une bonne dose de jalousie et d'argent gagné sous couvert d'aider des filles perdues, sans papiers. D'ailleurs, si la politique danoise est réellement comme elle est présentée dans le livre, cela fait encore plus froid dans le dos.
J'ai bien conscience de dévoiler beaucoup de choses sur ce roman, ce n'est pas dans mes habitudes, mais... le sujet était intéressant mais la manière de le traiter ne l'est pas du tout ! Et les personnages, trop lisses, trop attendus, ne sont pas là pour rattraper la sauce.
J'ai pensé à Purge, de Sofi Oksanen, à cause de la traite des femmes ou à la série Millenium, de Stig Larson, qui révèle les côtés sombres de la politique suédoise. Mais vous vous doutez que la balance n'a pas penché en faveur d'Anna Grue... Je ne comprends pas l'extrait de critique publié sur la 4e de couverture...
Une expérience décevante que cette lecture !
Invité- Invité
Re: [Grue, Anna] Je ne porte pas mon nom
Avis et commentaires :
Un nouvel auteur nordique dans le polar, décidement la source ne se tarit plus. Que l'on n'ose plus me dire que les sociétés nordiquessoient des hâvres de paix.
Pour ce livre, on assiste à une association qui me semble inédite : la police bien sûr mais et c'est la bonne idée ; un publicitaire de talent mais en pleine dépression. Il suffit qu'une employée de service de son entreprise s'y fasse assassiner pour que Dan, par ailleurs grand créatif, mette au service de son ami le commissaire de police en charge de l'affaire, son intelligence, sa connaissance des salariés de son entreprise et son sens de l'observation pour élucider ce meurtre.
A travers cette enquête conjointe, c'est aussi le démontage d'une société bien trop policée où des femmes de service, exploitées sont embauchées sans que l'on s'inquiète de ses origines, de sa véritable identité ni des expédients auxquelles elles doivent avoir recours pour avoir un niveau de vie décent telle que la prostitution avec l'immense désavantage d'être des sans droit dans une société nordique dont le système sociale montre ainsi ses limites
Quand la suspicion entre dans une entreprise à tous les niveaux et que Dan passe en revue chacune des strates de son entreprise, découvrant les failles éventuelles des uns et des autres, l'ambiance de travail se détériore furieusement.
Le rythme est calme, l'enquête intéressante, le procédé narratif classique et l'idée d'une nouvelle association dans une enquête policière originale. On ne se précipite pas dans la lecture, des passages restent parfois difficiles à la compréhension mais cela reste plaisant.
Un nouvel auteur nordique dans le polar, décidement la source ne se tarit plus. Que l'on n'ose plus me dire que les sociétés nordiquessoient des hâvres de paix.
Pour ce livre, on assiste à une association qui me semble inédite : la police bien sûr mais et c'est la bonne idée ; un publicitaire de talent mais en pleine dépression. Il suffit qu'une employée de service de son entreprise s'y fasse assassiner pour que Dan, par ailleurs grand créatif, mette au service de son ami le commissaire de police en charge de l'affaire, son intelligence, sa connaissance des salariés de son entreprise et son sens de l'observation pour élucider ce meurtre.
A travers cette enquête conjointe, c'est aussi le démontage d'une société bien trop policée où des femmes de service, exploitées sont embauchées sans que l'on s'inquiète de ses origines, de sa véritable identité ni des expédients auxquelles elles doivent avoir recours pour avoir un niveau de vie décent telle que la prostitution avec l'immense désavantage d'être des sans droit dans une société nordique dont le système sociale montre ainsi ses limites
Quand la suspicion entre dans une entreprise à tous les niveaux et que Dan passe en revue chacune des strates de son entreprise, découvrant les failles éventuelles des uns et des autres, l'ambiance de travail se détériore furieusement.
Le rythme est calme, l'enquête intéressante, le procédé narratif classique et l'idée d'une nouvelle association dans une enquête policière originale. On ne se précipite pas dans la lecture, des passages restent parfois difficiles à la compréhension mais cela reste plaisant.
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
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