[Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
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[Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Auteur : Katharina Hagena
Titre Le goût des pépins de pomme
Editeur : Anne Carrière
Année d'édition : 2010
Nombre de pages : 268
Résumé de l'éditeur
A la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas dans un premier temps de la conserver. Mais à mesure qu'elle découvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l'entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l'histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes.
Katharina Hagena nous livre ici un grand roman sur le thème du souvenir et de l'oubli.
Mon avis
Ce livre raconte l'histoire de trois générations de femmes d'une même lignée, dont le destin a souvent été dramatique. Bertha Lünschen, la grand-mère d'Iris, la narratrice, a perdu la mémoire depuis des années. Sa soeur Anna est morte à 16 ans d'une pneumonie. A sa mort, Bertha lègue la terre à sa fille Christa, la mère d'Iris, les valeurs mobilières à sa seconde fille Inga, de l'argent à sa troisième fille Harriet. Iris hérite de la maison et se rend sur place, à Boodshaven, dans le nord de l'Allemagne, depuis Fribourg où elle exerce le métier de bibliothécaire. Elle y retrouve ses parents et ses tantes, Harriet, malheureuse adhérente d'une secte depuis la mort de sa fille Rosemarie, âgée de 15 ans, dans un tragique accident, et Inga qui a la particularité d'envoyer des décharges électriques à quiconque la touche depuis sa naissance au cours d'un violent orage. Dans la maison, où flotte un parfum de pommes et de vieilles pierres, Iris retrouve peu à peu ses souvenirs d'enfance, au contact des vieux meubles, des livres, des arbres et des fleurs du jardin.
Extrait : "Je traversai le potager pour jeter un coup d'œil aux massifs de vivaces crées par Bertha, à toutes ces plantes déjà anciennes qui honoraient la mémoire de ma grand-mère ou constituaient un vivant défi à sa dégradation, ce qui revenait d'ailleurs au même. Le fourré ondoyant de phlox répandait son suave parfum. Les pieds d'alouette pointaient leurs lances bleues dans le ciel vespéral. Les lupins et les soucis resplendissaient tout alentour, les campanules se penchaient à ma rencontre. Les feuilles épaisses en forme de cœur des funkias recouvraient la quasi-totalité du sol, à l'arrière les hortensias formaient une véritable haie dont le feuillage s'ornait d'une multitude d'inflorescences moussues rose-bleu et bleu-rose. Les ombelles jaunes foncées et rose des achillées millefeuille s'inclinaient par dessus l'allée, à peine les eus-je touchées pour les écarter du chemin que mes mains furent imprégnées de leur parfum, cela sentait les herbes aromatiques et les vacances d'été."
Iris n'envisage pas de garder cette maison. Avec Inga, photographe, elle classe les portraits de Bertha et reçoit la visite de Carsten Lexow, qui a entretenu la maison et le jardin depuis le départ de Bertha en maison de retraite. Elle recueille ses confidences sur les liens qui l'unissaient autrefois à Anna et Bertha et lui révèle des secrets de famille bien gardés. Iris se remémore les histoires de famille racontées de mère en fille. Anna aimait Lexow et Lexow aimait Bertha qui aimait Henrich Lünschen, le fils de l'aubergiste du village devenu notaire et le grand-père d'Iris.
Christa, la mère d'Iris, était patineuse. Elle avait fait la connaissance de son père, Dietrich Berger, à Marbourg pendant ses études et, après leur mariage, s'était installée au pays de Bade, dans le Sud, où Dietrich avait décroché un poste dans un centre de recherche en sciences physiques. Mais son cœur était toujours resté attaché à Boodshaven. Iris décide de prolonger son séjour afin de régler les problèmes de succession. Intercalant les rencontres romantiques avec Max, le frère de son amie d'enfance, Mira Ohmstedt , elle reconstitue les souvenirs de ses grands parents, de ses parents, de ses tantes, et de ses jeux avec sa cousine Rosemarie ; elle retrouve des sensations, l'odeur et le goût des fruits et revit la mort tragique de sa cousine.
L'auteur écrit avec beaucoup de tendresse, de sensibilité et de légèreté l'histoire de ces femmes meurtries. C'est un très beau roman sur la mémoire, un roman d'atmosphère et de sensations, à découvrir absolument.
Titre Le goût des pépins de pomme
Editeur : Anne Carrière
Année d'édition : 2010
Nombre de pages : 268
Résumé de l'éditeur
A la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas dans un premier temps de la conserver. Mais à mesure qu'elle découvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l'entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l'histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes.
Katharina Hagena nous livre ici un grand roman sur le thème du souvenir et de l'oubli.
Mon avis
Ce livre raconte l'histoire de trois générations de femmes d'une même lignée, dont le destin a souvent été dramatique. Bertha Lünschen, la grand-mère d'Iris, la narratrice, a perdu la mémoire depuis des années. Sa soeur Anna est morte à 16 ans d'une pneumonie. A sa mort, Bertha lègue la terre à sa fille Christa, la mère d'Iris, les valeurs mobilières à sa seconde fille Inga, de l'argent à sa troisième fille Harriet. Iris hérite de la maison et se rend sur place, à Boodshaven, dans le nord de l'Allemagne, depuis Fribourg où elle exerce le métier de bibliothécaire. Elle y retrouve ses parents et ses tantes, Harriet, malheureuse adhérente d'une secte depuis la mort de sa fille Rosemarie, âgée de 15 ans, dans un tragique accident, et Inga qui a la particularité d'envoyer des décharges électriques à quiconque la touche depuis sa naissance au cours d'un violent orage. Dans la maison, où flotte un parfum de pommes et de vieilles pierres, Iris retrouve peu à peu ses souvenirs d'enfance, au contact des vieux meubles, des livres, des arbres et des fleurs du jardin.
Extrait : "Je traversai le potager pour jeter un coup d'œil aux massifs de vivaces crées par Bertha, à toutes ces plantes déjà anciennes qui honoraient la mémoire de ma grand-mère ou constituaient un vivant défi à sa dégradation, ce qui revenait d'ailleurs au même. Le fourré ondoyant de phlox répandait son suave parfum. Les pieds d'alouette pointaient leurs lances bleues dans le ciel vespéral. Les lupins et les soucis resplendissaient tout alentour, les campanules se penchaient à ma rencontre. Les feuilles épaisses en forme de cœur des funkias recouvraient la quasi-totalité du sol, à l'arrière les hortensias formaient une véritable haie dont le feuillage s'ornait d'une multitude d'inflorescences moussues rose-bleu et bleu-rose. Les ombelles jaunes foncées et rose des achillées millefeuille s'inclinaient par dessus l'allée, à peine les eus-je touchées pour les écarter du chemin que mes mains furent imprégnées de leur parfum, cela sentait les herbes aromatiques et les vacances d'été."
Iris n'envisage pas de garder cette maison. Avec Inga, photographe, elle classe les portraits de Bertha et reçoit la visite de Carsten Lexow, qui a entretenu la maison et le jardin depuis le départ de Bertha en maison de retraite. Elle recueille ses confidences sur les liens qui l'unissaient autrefois à Anna et Bertha et lui révèle des secrets de famille bien gardés. Iris se remémore les histoires de famille racontées de mère en fille. Anna aimait Lexow et Lexow aimait Bertha qui aimait Henrich Lünschen, le fils de l'aubergiste du village devenu notaire et le grand-père d'Iris.
Christa, la mère d'Iris, était patineuse. Elle avait fait la connaissance de son père, Dietrich Berger, à Marbourg pendant ses études et, après leur mariage, s'était installée au pays de Bade, dans le Sud, où Dietrich avait décroché un poste dans un centre de recherche en sciences physiques. Mais son cœur était toujours resté attaché à Boodshaven. Iris décide de prolonger son séjour afin de régler les problèmes de succession. Intercalant les rencontres romantiques avec Max, le frère de son amie d'enfance, Mira Ohmstedt , elle reconstitue les souvenirs de ses grands parents, de ses parents, de ses tantes, et de ses jeux avec sa cousine Rosemarie ; elle retrouve des sensations, l'odeur et le goût des fruits et revit la mort tragique de sa cousine.
L'auteur écrit avec beaucoup de tendresse, de sensibilité et de légèreté l'histoire de ces femmes meurtries. C'est un très beau roman sur la mémoire, un roman d'atmosphère et de sensations, à découvrir absolument.
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
j'en ai entendu beaucoup de bien, et en plus la couverture est sympa comme tout
il me tente fort
il me tente fort
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Il est sur ma liste "à lire". Dommage qu'il ne soit pas à la médiathèque. Il me tente vraiment...
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Mon avis :
« Que veux-tu, tout le monde a besoin d’un endroit où conserver ses larmes. »
« Lire signifie collectionner, et collectionner signifie conserver, et conserver signifie se souvenir, et se souvenir signifie ne pas savoir exactement, et ne pas savoir exactement signifie avoir oublié, et oublier signifie tomber, et tomber doit être rayé du programme. »
Ce livre se lit comme on regarde un album photos familial en égrenant des souvenirs.
Iris, la narratrice raconte sa famille à la première personne. On avance pas à pas avec elle.
La maison de famille tient de la place, comme une vraie personne et tout tourne autour d’elle.
Les portraits des femmes sont détaillés, chacune est bien analysée. Les hommes sont un peu au second plan.
En partant à la découverte de cette maison dont elle a hérité, Iris va à la rencontre du passé. La mémoire d’une famille avec ses non-dits, ses secrets que tout le monde connaît, ses fous-rires, ses joies, ses peines, ses bouderies, ses incompréhensions, ses silences etc ….
L’écriture est lente, sereine, poétique mais on ne s’ennuie pas. Parfois quelques pointes d’humour délicat. Le vocabulaire est soigné. Les chapitres s'enchaînent facilement.
On pourrait presque penser « Mais il ne se passe rien ? » mais c’est beaucoup plus subtil que ça….
Ce livre ne se raconte pas, il se hume, se respire, se goûte (le goût doux amer des pépins des pommes) …. Je ne sais comment expliquer cela. Je dirais que c’est un roman qui « vit », il y a les sentiments mais aussi, omniprésents, les odeurs, les goûts, les couleurs, les bruits …
En le refermant, j’ai eu l’impression de refermer tout doucement l’album photos de la famille (ou la porte de la maison ?) d’Iris, comme un album qu’on reviendra feuilleter ….
Un auteur à suivre ….
« Que veux-tu, tout le monde a besoin d’un endroit où conserver ses larmes. »
« Lire signifie collectionner, et collectionner signifie conserver, et conserver signifie se souvenir, et se souvenir signifie ne pas savoir exactement, et ne pas savoir exactement signifie avoir oublié, et oublier signifie tomber, et tomber doit être rayé du programme. »
Ce livre se lit comme on regarde un album photos familial en égrenant des souvenirs.
Iris, la narratrice raconte sa famille à la première personne. On avance pas à pas avec elle.
La maison de famille tient de la place, comme une vraie personne et tout tourne autour d’elle.
Les portraits des femmes sont détaillés, chacune est bien analysée. Les hommes sont un peu au second plan.
En partant à la découverte de cette maison dont elle a hérité, Iris va à la rencontre du passé. La mémoire d’une famille avec ses non-dits, ses secrets que tout le monde connaît, ses fous-rires, ses joies, ses peines, ses bouderies, ses incompréhensions, ses silences etc ….
L’écriture est lente, sereine, poétique mais on ne s’ennuie pas. Parfois quelques pointes d’humour délicat. Le vocabulaire est soigné. Les chapitres s'enchaînent facilement.
On pourrait presque penser « Mais il ne se passe rien ? » mais c’est beaucoup plus subtil que ça….
Ce livre ne se raconte pas, il se hume, se respire, se goûte (le goût doux amer des pépins des pommes) …. Je ne sais comment expliquer cela. Je dirais que c’est un roman qui « vit », il y a les sentiments mais aussi, omniprésents, les odeurs, les goûts, les couleurs, les bruits …
En le refermant, j’ai eu l’impression de refermer tout doucement l’album photos de la famille (ou la porte de la maison ?) d’Iris, comme un album qu’on reviendra feuilleter ….
Un auteur à suivre ….
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16860
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Cassiopée, je suis entièrement d'accord avec toi et tu en parles si bien
Les pommiers jouent un rôle essentiel dans ce roman, ils ont une telle présence que j’ai eu la sensation de sentir cette odeur de pommes tapées et séchées.
C’est un livre tendre sur les souvenirs, l’enfance. J’ai aimé partager ces moments avec Iris. J’ai suivi ses doux délires, ses baignades nues dans le lac.
Il est vrai que nos souvenirs sont souvent olfactifs.
Les pommiers jouent un rôle essentiel dans ce roman, ils ont une telle présence que j’ai eu la sensation de sentir cette odeur de pommes tapées et séchées.
C’est un livre tendre sur les souvenirs, l’enfance. J’ai aimé partager ces moments avec Iris. J’ai suivi ses doux délires, ses baignades nues dans le lac.
Il est vrai que nos souvenirs sont souvent olfactifs.
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Merci Zazy!
Oui, c'est un livre tendre ...
Oui, c'est un livre tendre ...
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16860
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Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Très beau livre qui se vit, qui se sent, qui se ressent.
Toute femme peut se retrouver dans ce roman.
L'auteur arrive à nous plonger dans une atmosphère particulière, envoutante...
Comme l'ont dit les personnes précédentes, c'est étrange mais on respire vraiment l'odeur de pommes, on ressent le vent, l'atmosphère, on sent l'odeur particulière (et que tout le monde a déjà connu) d'une maison ayant appartenu à une personne âgée...
Beau roman à lire ! et je confime la couverture est très sympa et cela fait aussi partie de la magie d'un roman !
Toute femme peut se retrouver dans ce roman.
L'auteur arrive à nous plonger dans une atmosphère particulière, envoutante...
Comme l'ont dit les personnes précédentes, c'est étrange mais on respire vraiment l'odeur de pommes, on ressent le vent, l'atmosphère, on sent l'odeur particulière (et que tout le monde a déjà connu) d'une maison ayant appartenu à une personne âgée...
Beau roman à lire ! et je confime la couverture est très sympa et cela fait aussi partie de la magie d'un roman !
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
J'ai beaucoup aimé ce roman, une véritable bouffée d'oxygène!
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
j'ai vu que ma médiathèque venait de l'acquérir....donc un de plus sur ma liste
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Liasse toi tenter Mimi, une bonne bouffée de pommes.....
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
zazy a écrit:Liasse toi tenter Mimi, une bonne bouffée de pommes.....
je n'arrête pas de me laisser tenter
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
mimi54 a écrit:zazy a écrit:Liasse toi tenter Mimi, une bonne bouffée de pommes.....
je n'arrête pas de me laisser tenter
Mais c'est si bon
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Enfin trouvé à la médiathèque !
Ce que j’en ai pensé :
En saga familiale qui a le mérite d’être courte et d’aller à l’essentiel, Le goût des pépins de pomme se pose là.
A l’occasion de l’enterrement de sa grand-mère, la narratrice va revenir sur ses souvenirs de vacance dans la maison de celle-ci (qu’elle vient de lui léguer), de ses journées d’insouciance passées avec sa cousine et leur meilleure amie. Mais aussi du drame qui a clôt à jamais le chapitre de l’innocence de leur jeunesse.
Des vieux tiroirs de sa grand-mère, des secrets de famille seront exhumés et les réminiscences d‘Iris nous font remonter le temps au fur et à mesure que le récit progresse. En parallèle, Iris jouera au jeu du chat et de la souris avec une vieille connaissance…
C’est un roman émouvant sur le souvenir et l’oubli à l’image de la grand-mère qui y perd la mémoire. Mais aussi un roman sur la nostalgie. Plein de goûts et de couleurs, un charme un peu désuet se dégage de ce récit. C’est frais, doux-amer.
Le style de Katharina Hagena est un peu étonnant, les tournures de certaines phrases m’ont un peu déroutée, je m’y suis reprise plusieurs fois dans les premières pages. On entre pas forcément facilement dans cette écriture mais on s’y fait et on s’y plait. Le dénouement peut paraître un peu convenu, on est pas vraiment surpris mais le goût des pépins de pomme n’est pas si âcre finalement. Croquez-y !
En conclusion :
Un roman touchant et nostalgique sur plusieurs générations de femmes. Entre secrets partagés et souvenirs enfouis, le goût des pépins de pomme emmèneront celles et ceux qui feront preuve de persévérance (face à l’écriture d’Hagena). Un bon moment.
Ma note : 3.5/5
Ce que j’en ai pensé :
En saga familiale qui a le mérite d’être courte et d’aller à l’essentiel, Le goût des pépins de pomme se pose là.
A l’occasion de l’enterrement de sa grand-mère, la narratrice va revenir sur ses souvenirs de vacance dans la maison de celle-ci (qu’elle vient de lui léguer), de ses journées d’insouciance passées avec sa cousine et leur meilleure amie. Mais aussi du drame qui a clôt à jamais le chapitre de l’innocence de leur jeunesse.
Des vieux tiroirs de sa grand-mère, des secrets de famille seront exhumés et les réminiscences d‘Iris nous font remonter le temps au fur et à mesure que le récit progresse. En parallèle, Iris jouera au jeu du chat et de la souris avec une vieille connaissance…
C’est un roman émouvant sur le souvenir et l’oubli à l’image de la grand-mère qui y perd la mémoire. Mais aussi un roman sur la nostalgie. Plein de goûts et de couleurs, un charme un peu désuet se dégage de ce récit. C’est frais, doux-amer.
Le style de Katharina Hagena est un peu étonnant, les tournures de certaines phrases m’ont un peu déroutée, je m’y suis reprise plusieurs fois dans les premières pages. On entre pas forcément facilement dans cette écriture mais on s’y fait et on s’y plait. Le dénouement peut paraître un peu convenu, on est pas vraiment surpris mais le goût des pépins de pomme n’est pas si âcre finalement. Croquez-y !
En conclusion :
Un roman touchant et nostalgique sur plusieurs générations de femmes. Entre secrets partagés et souvenirs enfouis, le goût des pépins de pomme emmèneront celles et ceux qui feront preuve de persévérance (face à l’écriture d’Hagena). Un bon moment.
Ma note : 3.5/5
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Un très beau roman , plein de tendresse, de nostalgie et de volupté .
Si l'écriture de l'auteur m'a un peu décontenancé en début de lecture, je m'y suis très vite immiscée et autant les premières pages ont étés longues à lire autant la suite a été dévorée . On prend plaisir à suivre ces parcours de femmes et presque femmes .
Une belle ballade parmi les souvenirs qui s'égrainent révélant leurs lots de secrets, émois, joie, regrets . La complexité de certaines relations est très finement décrite et très pertinente.
Si l'écriture de l'auteur m'a un peu décontenancé en début de lecture, je m'y suis très vite immiscée et autant les premières pages ont étés longues à lire autant la suite a été dévorée . On prend plaisir à suivre ces parcours de femmes et presque femmes .
Une belle ballade parmi les souvenirs qui s'égrainent révélant leurs lots de secrets, émois, joie, regrets . La complexité de certaines relations est très finement décrite et très pertinente.
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Je viens de le trouver dans ma bibliothèque de quartier. Je vais donc bientôt le lire!
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Mes impressions :
Le roman débute sur la mort de Bertha suite à une malade bénigne dont elle a oublié comment elle se soignait. Parce qu’il faut savoir que Bertha était atteinte de la maladie d’Alzheimer. Suite à ce décès, ses trois filles et sa petite-fille se retrouve pour la lecture du testament et à la grande surprise, c’est la petite-fille, Iris, qui hésite de la maison familiale.
Et là, le livre prend vite une tournure qui ne m’emballe pas plus que ça.
Comme prévu, je m’attendais à un livre sur les souvenirs. Avoir un proche qui souffre de la maladie d’Alzheimer est douloureux car ce sont des pans entiers de souvenirs qui disparaissent à jamais. Et avec cette maison, je m’attendais à ce qu’elle découvre des bouts de vie, des bouts de sentiments. Il faut avouer que c’est un peu le cas mais pas dans le sens dans lequel je m’attendais.
Dès le début, on sent bien qu’un secret pèse sur la famille. Comme dans toutes les familles, il y a toujours des non-dits, des choses que l’on cache. Mais au fur et à mesure, j’ai eu l’impression que tout était arrivé à cette famille. Ou peut-être qu’un évènement en a entraîné un autre jusqu’à créer un effet « boule de neige ».
Les personnages n’ont pas actionné ma corde sensible. Pour un roman relatant de la vie de trois générations de femmes d’une même famille, je trouve que le terme de famille n’est pas vraiment apprécié à sa juste valeur. Quant il s’agit de trahir, de jouer à des jeux malsains, de tromper, il y a du monde mais quand il s’agit d’aimer, c’est une autre histoire.
Alors évidemment, ce livre n’est pas aussi glauque qu’il en a l’air. De l’amour, il y en a. De l’amour présent. Et de l’amour passé. Mais souvent sur fond tragique. De l’amour qui ne va jamais dans le sens naturel des choses.
Un roman qui n’a pas répondu à mes attentes. J’aurai voulu voir plus de souvenirs heureux, des souvenirs qui mettent du baume au cœur et aident à faire son deuil.
J’aurai voulu des personnages plus touchants, moins imbus de leur personne. En fait, j’aurai voulu du tragique avec parcimonie pour ne pas avoir l’impression que tout le malheur du monde était tombé sur cette famille.
Le roman débute sur la mort de Bertha suite à une malade bénigne dont elle a oublié comment elle se soignait. Parce qu’il faut savoir que Bertha était atteinte de la maladie d’Alzheimer. Suite à ce décès, ses trois filles et sa petite-fille se retrouve pour la lecture du testament et à la grande surprise, c’est la petite-fille, Iris, qui hésite de la maison familiale.
Et là, le livre prend vite une tournure qui ne m’emballe pas plus que ça.
Comme prévu, je m’attendais à un livre sur les souvenirs. Avoir un proche qui souffre de la maladie d’Alzheimer est douloureux car ce sont des pans entiers de souvenirs qui disparaissent à jamais. Et avec cette maison, je m’attendais à ce qu’elle découvre des bouts de vie, des bouts de sentiments. Il faut avouer que c’est un peu le cas mais pas dans le sens dans lequel je m’attendais.
Dès le début, on sent bien qu’un secret pèse sur la famille. Comme dans toutes les familles, il y a toujours des non-dits, des choses que l’on cache. Mais au fur et à mesure, j’ai eu l’impression que tout était arrivé à cette famille. Ou peut-être qu’un évènement en a entraîné un autre jusqu’à créer un effet « boule de neige ».
Les personnages n’ont pas actionné ma corde sensible. Pour un roman relatant de la vie de trois générations de femmes d’une même famille, je trouve que le terme de famille n’est pas vraiment apprécié à sa juste valeur. Quant il s’agit de trahir, de jouer à des jeux malsains, de tromper, il y a du monde mais quand il s’agit d’aimer, c’est une autre histoire.
Alors évidemment, ce livre n’est pas aussi glauque qu’il en a l’air. De l’amour, il y en a. De l’amour présent. Et de l’amour passé. Mais souvent sur fond tragique. De l’amour qui ne va jamais dans le sens naturel des choses.
Un roman qui n’a pas répondu à mes attentes. J’aurai voulu voir plus de souvenirs heureux, des souvenirs qui mettent du baume au cœur et aident à faire son deuil.
J’aurai voulu des personnages plus touchants, moins imbus de leur personne. En fait, j’aurai voulu du tragique avec parcimonie pour ne pas avoir l’impression que tout le malheur du monde était tombé sur cette famille.
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Je l'avais lu et j'ai oublié de mettre mon avis. Le voici:
Mon avis :
Les pommes jouent ici, le rôle des madeleines de Proust, mais le goût des pépins est bien plus amer. Ainsi, le thème principal va être le souvenir et l'oubli, matérialisé par la maladie de Bertha, la grand-mère.
Souvent, lors des enterrements, la famille revient sur le territoire de son enfance, on évoque des souvenirs. cela peut aussi être l'occasion de révéler des secrets de famille.
Iris se retrouve l'héritière de la maison de sa grand-mère. Doit-elle accepter ce lourd passé? Tant de drames, d'amours, de déceptions se sont joués ici! Elle profite de quelques jours de congé après l'enterrement pour faire le point.
D'un côté, l'état délabré de la maison et les mauvais souvenirs et de l'autre les belles robes de son enfance, les pommiers et Max, le frère de son ancienne amie d'enfance.
J'ai beaucoup aimé les personnages de ce livre, bien sûr la nostalgie d'Iris mais aussi le destin de Bertha.
Le récit oscille entre plusieurs époques liées aux trois générations de femmes. C'est donc un roman riche, plein de tendresse et de nostalgie. Il est ancré sur la nature avec les pommiers, les groseilles, les fleurs, le lac noir. Il évoque forcément notre histoire, notre jeunesse, notre attachement aux racines familiales.
C'est un très beau roman complet, sensible avec la lenteur nécessaire aux temps de réflexion nécessaires à Iris.
Mon avis :
Les pommes jouent ici, le rôle des madeleines de Proust, mais le goût des pépins est bien plus amer. Ainsi, le thème principal va être le souvenir et l'oubli, matérialisé par la maladie de Bertha, la grand-mère.
Souvent, lors des enterrements, la famille revient sur le territoire de son enfance, on évoque des souvenirs. cela peut aussi être l'occasion de révéler des secrets de famille.
Iris se retrouve l'héritière de la maison de sa grand-mère. Doit-elle accepter ce lourd passé? Tant de drames, d'amours, de déceptions se sont joués ici! Elle profite de quelques jours de congé après l'enterrement pour faire le point.
D'un côté, l'état délabré de la maison et les mauvais souvenirs et de l'autre les belles robes de son enfance, les pommiers et Max, le frère de son ancienne amie d'enfance.
J'ai beaucoup aimé les personnages de ce livre, bien sûr la nostalgie d'Iris mais aussi le destin de Bertha.
Le récit oscille entre plusieurs époques liées aux trois générations de femmes. C'est donc un roman riche, plein de tendresse et de nostalgie. Il est ancré sur la nature avec les pommiers, les groseilles, les fleurs, le lac noir. Il évoque forcément notre histoire, notre jeunesse, notre attachement aux racines familiales.
C'est un très beau roman complet, sensible avec la lenteur nécessaire aux temps de réflexion nécessaires à Iris.
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
J'ai commencé ce livre il y a quelques jours et j'ai bien du mal à entrer dans cette histoire. Je vais suivre le conseil de Dael et le poursuivre. Peut-être que dans quelques pages, moi aussi, je le dévorerai.dael a écrit:Un très beau roman , plein de tendresse, de nostalgie et de volupté .
Si l'écriture de l'auteur m'a un peu décontenancé en début de lecture, je m'y suis très vite immiscée et autant les premières pages ont étés longues à lire autant la suite a été dévorée . On prend plaisir à suivre ces parcours de femmes et presque femmes .
Une belle ballade parmi les souvenirs qui s'égrainent révélant leurs lots de secrets, émois, joie, regrets . La complexité de certaines relations est très finement décrite et très pertinente.
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Genre littéraire préféré : romans contemporains, policiers
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Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
J'ai lu le livre le goût des pépins de pomme.
Résumé:
A l'enterrement de sa grand mère Bertha, sa petite fille Iris hérite de sa maison. Iris replonge dans ses souvenirs, nous raconte à la première personne l'histoire de sa famille et nous entraîne avec elle dans son passé. A mesure qu'elle redécouvre cette maison familiale c'est comme si on tournait page après page l'album photo de la famille d'Iris. Trois générations de femmes se croisent au fil des souvenirs avec leur lots de secrets, de non dits, de silence si lourd...
Mon avis :
J'ai commencé ce livre, puis je l'ai laissé un temps avant de le reprendre et de le dévorer. Au fil des souvenirs qui nous sont racontés, j'ai eu l'envie de suivre la narratrice dans le récit de son passé familial. Même si les pépins de pommes peuvent être un peu insipides au premier abord, on découvre les saveurs au fil des pages.
Ma note : 8/10
Résumé:
A l'enterrement de sa grand mère Bertha, sa petite fille Iris hérite de sa maison. Iris replonge dans ses souvenirs, nous raconte à la première personne l'histoire de sa famille et nous entraîne avec elle dans son passé. A mesure qu'elle redécouvre cette maison familiale c'est comme si on tournait page après page l'album photo de la famille d'Iris. Trois générations de femmes se croisent au fil des souvenirs avec leur lots de secrets, de non dits, de silence si lourd...
Mon avis :
J'ai commencé ce livre, puis je l'ai laissé un temps avant de le reprendre et de le dévorer. Au fil des souvenirs qui nous sont racontés, j'ai eu l'envie de suivre la narratrice dans le récit de son passé familial. Même si les pépins de pommes peuvent être un peu insipides au premier abord, on découvre les saveurs au fil des pages.
Ma note : 8/10
Invité- Invité
Katharina Hagena : Le goût des pépins de pommes
Auteur : Hagena Katharina
Titre : Le goût des pépins de pommes
Editions : Le Livre de Poche
4è de couverture :
A la mort de Bertha, ses trois filles et sa petite-fille, Iris, la narratrice se retrouvent dans leur maison de famille de Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament.
A sa grande surprise, Iris hérite la maison.
Elle doit décider en quelques jours de ce qu'elle souhaite en faire, avant de rentrer à Fribourg où elle exerce le métier de bibliothécaire.
Alors, la jeune fille s'installe entre les murs lourds de souvenirs de la petite maison, farfouille dans la penderie de ses tantes, va nager dans le lac et parcourt en tous sens sur le vélo de son grand-père le lieu des étés de son enfance.
Viennent lui tenir compagnie les fantômes des absents, sa grand-mère et la disparition progressive de sa mémoire, son grand-père poète à ses heures, mais aussi Rosemarie, cette cousine aux cheveux roux morte à l'aube de ses seize ans. Et puis, il y a Max, l'avoué, le petit frère de son ex-amie, celui qu'elle traitait de nigaud autrefois, qu'elle ne cesse de croiser depuis son arrivée.
Mon appréciation :
Jolie histoire que ce goût des pépins de pommes.
Souvenirs d'enfance. Sensations, bruits et odeurs. Iris se revoit petite fille. C'est touchant et romantique.
Une lecture au parfum de campagne et d'enfance mais malheureusement avec des longueurs, des retours en arrière qui embrouillent un peu la lecture et c'est dommage.
Mais cela reste un livre agréable à lire, bien installée à l'ombre d'un arbre ou d'un parasol dans le jardin.
Paprika- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : tout sauf romans à l'eau de rose, politique.
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Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Sujets fusionnés : peux-tu voter, Paprika ?
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
J'ai voté .
Désolée , Axielle, je ne sais pas comment je n'ai pas vu que ce livre avait déjà été critiqué !
Excuse-moi.
Désolée , Axielle, je ne sais pas comment je n'ai pas vu que ce livre avait déjà été critiqué !
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Paprika- Grand sage du forum
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Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
Mon avis : J'ai tout d'abord été attirée par la couverture que j'ai trouvée magnifique puis j'ai trouvé le titre acccrocheur qui me mettait l'eau à la bouche : "Le goût des pépins de pomme" donc c'est avec grand plaisir que j'ai commencé ce roman mais dès les premières pages j'ai pris une douche froide ...
Pendant une centaine de pages, le style est assez confus, ampoulé, alambiqué, j'avais eu du mal à suivre l'histoire mais fort heureusement j'ai persisté car je serais passée à côté d'un livre que j'ai finalement beaucoup aimé.
Contre toute attente c'est Iris sa petite fille qui hérite de la maison de Bertha et non ses trois filles, juste après l'enterrement elle s'y installe pour faire un peu de tri mais avec la ferme résolution de la mettre en vente rapidement. Au fur et à mesure elle se réaproprie les piéces et redécouvre la vie des ses grands-parents et de ses soeurs.
Ce livre traite des derniers instants de sa grand-mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, du décés abrupt et soudain de Rosemarie sa cousine, la fille d'Harriet. C'est le destin de toutes ces femmes qui ont gravité autour de cette vieille batisse et qui se sont perdues dans ce jardin odorant rempli de fleurs, d'épices, de pommiers et de souvenirs.
Après un départ un peu confus où je me suis vraiment demandé si je n'allais pas abandonner, j'ai beaucoup aimé suivre la vie, les hauts, les bas de ces personnages plutôt énigmatiques. C'est un roman très doux, feutré et rempli d'humour surtout avec Harriet qui nait pendant un orage et qui donne des décharges électriques à qui la touche. Un livre sur le temps qui passe et qui s'écoule lentement au fil des générations et des malheurs.
Un extrait :
"Je me tenais près de la clôture du jardin et tâtais d'un doigt la cicatrice à la racine de mon nez. J'en vins à songer à d'autres blessures. Des années durant, je m'y étais refusée. Les blessures se présentaient d'elles-mêmes, elles allaient avec l'héritage. Et il fallait au moins que je les regarde une fois avant de pouvoir leur appliquer le pansement du temps."
Pendant une centaine de pages, le style est assez confus, ampoulé, alambiqué, j'avais eu du mal à suivre l'histoire mais fort heureusement j'ai persisté car je serais passée à côté d'un livre que j'ai finalement beaucoup aimé.
Contre toute attente c'est Iris sa petite fille qui hérite de la maison de Bertha et non ses trois filles, juste après l'enterrement elle s'y installe pour faire un peu de tri mais avec la ferme résolution de la mettre en vente rapidement. Au fur et à mesure elle se réaproprie les piéces et redécouvre la vie des ses grands-parents et de ses soeurs.
Ce livre traite des derniers instants de sa grand-mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, du décés abrupt et soudain de Rosemarie sa cousine, la fille d'Harriet. C'est le destin de toutes ces femmes qui ont gravité autour de cette vieille batisse et qui se sont perdues dans ce jardin odorant rempli de fleurs, d'épices, de pommiers et de souvenirs.
Après un départ un peu confus où je me suis vraiment demandé si je n'allais pas abandonner, j'ai beaucoup aimé suivre la vie, les hauts, les bas de ces personnages plutôt énigmatiques. C'est un roman très doux, feutré et rempli d'humour surtout avec Harriet qui nait pendant un orage et qui donne des décharges électriques à qui la touche. Un livre sur le temps qui passe et qui s'écoule lentement au fil des générations et des malheurs.
Un extrait :
"Je me tenais près de la clôture du jardin et tâtais d'un doigt la cicatrice à la racine de mon nez. J'en vins à songer à d'autres blessures. Des années durant, je m'y étais refusée. Les blessures se présentaient d'elles-mêmes, elles allaient avec l'héritage. Et il fallait au moins que je les regarde une fois avant de pouvoir leur appliquer le pansement du temps."
Invité- Invité
Re: [Hagena, Katharina] Le goût des pépins de pomme
J'ai abandonné la lecture de ce livre après une soixantaine de pages... Pas du tout accroché.... J'ai l'ai trouvé confus, trop de descriptions.... Je n'arrive pas à voir où l'auteur veut en venir... Je m'ennuie.....
Invité- Invité
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