[Garnier, Pascal] L'A 26

Titre : L'A 26
Auteur : Pascal GARNIER
Edition :ZULMA
102 Pages
ISBN :2 84304 070 1
Dépôt légal : juillet 1999

Quatrième de couverture : D'abord il y a Yolande, tondue à la libération, qui depuis ne sort plus...Regarde juste à travers le trou de la serrure. Et puis, il y a Bernard, le frère, ancien de la SNCF qui a sacrifié sa vie pour Yolande et qui se débat entre les pinces du cancer et de sa soeur. C'est dans le Nord, au milieu de sombres champs de boue, non loin de l'A 26, encore en construction, prête à servir, en coulées de béton, de cimetière discret pour jeunes filles égarées...

Quelques mots de présentation du livre : Chronique sombre voir sordide d'une petite ville du Nord. Un duo frère / soeur où les inter dépendances sont nombreuses et difficiles à évaluer, qui domine l'autre ? qui a besoin de l'autre ? Entre deux douleurs et à la limite de la folie pour ces deux personnages centraux, des meurtres incompréhensibles se succèdent, ils s'opposent et se soutiennent à tour de rôle. Yolande, victime de règlements de comptes d'après guerre, s'enferme volontairement dans sa maison taudis, Bernard son frère partage son quotidien, l'histoire lourde de chacun, des non-dits puissants vont les rapprocher et les séparer à la fois. Seuls au monde dans un environnement humain plutôt asocial, quel destin pour eux ? Les vieilles querelles se régleront t'-elles ?

Mon appréciation : L'enfer d'un quotidien sordide, un décor hallucinant, une description au scalpel des personnages centraux comme de ceux plus en fond de décor ou des victimes, c'est tout l'univers de Pascal Garnier bien noir qui va sourdre dans l'ensemble de ses oeuvre à venir qui m'interpelle et qui me pousse à dévorer chacun de ses opus noirs.

Ma note : 16 / 20

sur la 2éme de couv' ( une originalité de la maison d'édition ) il est dit qu'il était le meilleur : le plus noir en tout cas !
je suis une ch'ti aussi j'ai envie de dire C'EST DANS LE PAS-DE-CALAIS que çà se passe ....tant ils sont abominables
et on lit les meurtres sans émotion , c'est assez troublant
j'ai lu ce roman avec une certaine fascination/jubilation comme on regarde un tableau flamand